Outre le fait que le concept soit original, la mise en scène l'est tout autant. Les joueurs et joueuses qui souhaitent se livrer posent les bras tendus, leur raquette dans les mains.

Cette position nous rappelle ainsi que, derrière la star de tennis, se trouve une personne humaine comme tout le monde, avec ses problèmes et ses difficultés, plus ou moins importants.

Nous avons souvent tendance à l'oublier et ne voir que le côté positif du sportif de haut niveau. Les voyages, les rencontres, l'ouverture sur le monde.

Mais malheureusement, le mauvais côté de cette vie agréable et enrichissante à parcourir le monde et les tournois est que parfois, vous pouvez louper des moments importants dans votre vie de famille, ou qu'au contraire, la vie quotidienne vous rattrape et vous n'avez pas d'autre moyen que d'y faire face, comme tout le monde...

Noah Rubin sait mettre en avant la personnalité des gens qui se confient à lui. D'après lui, d'autres portraits sont à venir très bientôt avec des joueurs et joueuses un peu plus connus sur le circuit.

Pour suivre cette aventure comme plus de 3000 personnes l'on déjà fait, c'est sur Instagram que cela se passe.

Vous pouvez également suivre Behind The Raquet sur Facebook.

Le public attendait un combat, une bataille physique. Ils ont été gâté. Celui que l'on adorait détester sur le court avec son côté ronchon, a su faire vaciller la tête de série 22 de l'Australian Open.

Sous la chaleur estivale australienne, Andy s'est débattu autant qu'il le pouvait pour faire durer ce match que tout le monde attendait.

Après avoir annoncé sa possible fin de carrière ici à Melbourne il y a trois jours, Andy Murray était forcément scruté par tous les fans de la petite balle jaune, dans l'attente du moindre petit signe. Malheureusement, la gêne physique s'est faite ressentir, l'intensité n'était pas celle que nous avions pu connaitre par le passé. Mais qu'importe, l'envie, la détermination étaient toujours aussi présentes. Cela n'a cependant pas empêché Bautista Agut de mener assez vite deux sets à zéro après seulement une heure trente de match.

Sir Murray n'était pas pour autant abattu, loin de là. Au courage, l'ex numéro un mondial fini par empocher les deux sets qui suivirent. Les deux deux au terme d'un tie-break.

Tout le monde se met alors à rêver d'un possible exploit. Cela fait déjà plus de trois heures trente que le match a débuté. Murray n'a pas disputé de match en cinq sets depuis belle lurette. On se rend finalement compte que malheureusement, cela va être trop juste physiquement. Le Britannique s'est vite retrouvé au pied du mur (1-5). D'un seul homme, à nouveau, le public scande des "Come on Andy ! ", se met à applaudir. Ils savent. Tout le monde sait que l'Écossais sert peut-être pour la dernière fois. L'émotion monte, et submerge. Murray mère et fils tentent tant bien que mal à cacher leurs yeux rougis. Déjà quatre heures et cinq minutes que les deux hommes sont sur le court. Murray parvient à trouver l'énergie nécessaire pour claquer un ace et sauver sa peau.

Le "petit" jeune du haut de son mètre quatre vingt dix-huit a commencé à disputer ses premiers matchs sur le circuit en 2015. Plein de fougue, Manuel Guinard sait se faire remarquer.

Jamais avide de commentaires, le français fait parti de ceux qui expriment leurs émotions sur un court. Un rire, un coup de gueule envers l'arbitre, il sait se fait entendre.

Au risque parfois d'être à la limite de l'acceptable. Mais qu'importe, du moment que les résultats suivent là est le principal.

La progression du breton est fulgurante. 1003e ATP en début janvier, le voici 770e en cette mi-août. Plus de 200 places grappillées au fil des mois.

Il a commencé sa saison par trois défaites au premier tour soit en qualifications (Challenger de Rennes) ou dans le tableau final (Bagnoles-de-l'Orne, Bressuire).

Guinard s'est ensuite rattrapé en parvenant à s'extraire fin février, des qualifications à Lille (25.000$), tournoi où il s'inclinera au 2e tour. L'occasion pour lui de prendre son premier point ATP de la saison, ô combien important à ce niveau. Il renouvellera l'affaire deux semaines plus tard, à la mi-mars à Poitiers (15.000$), où perdra face à un autre breton actuellement bien en jambe, Evan Furness. La semaine d'après à Villers Les Nancy, il sort des qualifications et n'échouera qu'au stade des quart de finale. L'occasion pour lui de prendre 2 points ATP supplémentaires.

Lors de sa tournée au Kazakhstan en avril, il grappille 3 points de plus.

En juin, encore 3 points ATP de gagnées grâce à sa tournée en Tunisie. Il est alors en cette fin juin, 814e mondial. Déjà 189 places de remportées.

Le début de l'été est très prometteur. 4 points gagnés sur sa tournée de deux tournois en Belgique, et 6 points glanées sur un seul tournoi au Maroc à Tanger.

Le natif de Saint-Malo n'a que 21 ans et affiche un ratio actuellement positif avec 31 victoires pour 17 défaites. Les tournois du Grand-Chelem sont encore loin. Trop loin, pour l'instant. Il y va étape par étape. Dans un premier temps, les tournois Futures et les qualifications en Challenger. Et si la chance est de son côté et qu'il la provoque, pourquoi pas rêver, pour lui aussi d'être un jour du côté de la Porte d'Auteuil par exemple pour y disputer les qualifications. On ne peut que lui souhaiter.

Quand on voit que les carrières se sont de plus en plus sur le tard, on se dit que tout est possible pour l'immense Guinard du haut des vingt et un ans.

Victor Tabuteau

La saison précédente s'est terminée de façon positive avec un total de 33 victoires pour 16 défaites. Certains verront le compteur à moitié plein ou à moitié vide en ce qui concerne la balance victoires-défaites. Toujours est-il que le français parvient à terminer ses saisons de façon positives depuis 2014. De la génération des Alex De Minaur, Stefanos Tsitsipas et Geoffrey Blancaneau, Corentin Moutet patiente dans la salle d'appels et attend son heure.

Son palmarès n'est cependant pas vide loin de là. Une finale en 2015 en Italie dans un tournoi 10.000$, finale à nouveau en mars 2016 à Toulouse perdue face à l'américain Raymond Sarmiento, et puis, son premier titre en Ukraine dans un tournoi 10.000$ sur terre battue en septembre 2016, enfin, un second à Solin en Croatie dans la foulée toujours sur terre battue. Cette année, celui qui n'est pas encore majeur - le 19 avril prochain - a remporté le tournoi en Juniors de Traralgon. Tournoi préparatoire au premier Grand Chelem de la saison à l'Australian Open. Le français s'est ailleurs incliné en demi-finale face à celui qui remportera le tournoi. C'est d'ailleurs l'histoire du français. Perdre contre ceux qui gagneront le tournoi. Du moins en Juniors, où il est actuellement Top 20 avec sa 12e place mondiale.

Chez les grands, les pros, Moutet ne nous rend pas indifférent. On l'aime ou on ne l'aime pas. On aime son jeu et sa façon de s'exprimer sur un court, ou on trace son chemin.

Avec le français vous n'êtes pas déçu du spectacle en général. Car oui, ce qu'il propose est un spectacle. Ne voyez pas cela comme si c'était une remarque assassine car c'est tout l'effet contraire qui est ici escompté. Corentin Moutet, manie la raquette de tennis comme Beethoven et Chopin composaient une partition de piano. Instrument que le français apprécie tout particulièrement si on en juge ses vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Moutet est donc un artiste. De par son jeu tennistique de gaucher bien sur, qui est si singulier, et qui lui permet ainsi de progresser chaque année (+320 places gagnées entre 2015-2016), mais c'est aussi un artiste de part son caractère et sa personnalité (on se souvient de sa réaction bien à lui concernant les collégiens auprès des journalistes L'Équipe.) On peut difficilement lui donner tort à ce sujet...

On ne compte plus les balles qui ont pu frôler les nuages ainsi que les raquettes terminées fracassées sur le bord du court.

Bref, Corentin Moutet est un joueur de tennis que l'on qualifierait presque de normal. Un joueur qui partage ses émotions. Qu'ils soient bons ou mauvais. Ses moments de joie comme ses doutes. Au fond c'est ce qu'on attend aussi un peu d'eux en les regardant jouer... outre la performance physique et la beauté du sport en lui-même.

Au fil du temps, sa fébrilité mentale comme le disent si souvent les observateurs et autres spécialistes, qui pouvait être sa plus grande faiblesse, s'estompe pour laisser place à un mental bien plus solide. Le petit gamin, l'espoir, qu'il ne veut pas rester, devient peu à peu le challenger. Comme si le pianiste devenait lentement mais sûrement virtuose.

Le français peut serrer le poing. Aujourd'hui, le challenger en herbe a continué de marquer les esprits. Il est encore en répétitions. Le spectacle continue de se perfectionner. 

Assez loin des spotlights du circuit, derrière le rideau de la grande scène et des ovations d'un public venu en nombre l'applaudir, le jeune Moutet trace son sillon.

Seul, pour le moment, en attendant de trouver le chef d'orchestre qui saura faire de lui le virtuose.

Victor TABUTEAU

Vous avez conscience qu'en venant le voir, il se passera forcément quelque chose. Un coup magistral, une raquette de cassée, ou une discussion avec l'arbitre de chaise.

Les spectateurs viennent également pour ça.  Pour le show qu'il peut proposer sur un court de tennis.

Alors oui, le Benoit Paire sur un court de tennis peut-être énervant, fatiguant tout ce que vous voudrez.

Mais qui a déjà tenté de savoir ce qui est le Benoit Paire hors du court?

A l'occasion des Internationaux de Tennis de Vendée, Benoit Paire s'est livré quelques minutes sur justement le Benoit Paire intime.

Un tout autre personnage. A découvrir....

Redescendu 347e joueur mondial le 15 août dernier. Le Slovaque Norbert Gombos n'a jamais été aussi mal classé. La dernière fois qu'il s'est retrouvé à ce classement c'était le 19 novembre 2012.

L'avenir était pourtant radieux pour le natif de Galanta. 1473 fin 2009, 585 en 2010, 472 en 2011, 352 en 2012, 197 en 2013 et 126 en 2014, pour finalement terminer 2015, 138. 103 le 25 mai 2015. Son meilleur classement à ce jour.

Après des semaines de galère, le slovaque a renoué depuis quelques semaines le chemin de la victoire.

En 2016, le slovaque a atteint pour la première fois de l'année le stade de la 1/2 finale à Bangkok sur dur en août. Défaite face à Blaz Kavcic 6-4/7-6 (2). Il re-tenta l'expérience à Izmir en Turquie au mois de septembre où il retombe à nouveau en 1/2 finale face à Com Ilkel cette fois-ci.

Il refait parler de lui la semaine dernière au Challenger d'Orléans. Il passe le premier tour face à la tête de série 6, Radu Albot - 100e ATP - en deux sets (7-6(1)/6-2), puis Hugo Nys (6-4/3-6/6-3), le très talentueux et fantasque allemand Dustin Brown - 68e ATP - en deux sets expéditifs (6-2/6-0). En demie-finale, il passe sans problème le jeune russe Andrey Rublev (6-4/6-2) mais fini par s'incliner face au français Pierre-Hugues Herbert - 108e ATP - en trois sets, 5-7/6-4/3-6.

Cette semaine, il remet un petit coup en battant un nouveau top 100, en la personne d'Ivan Dodig - 90e ATP - (6-3/7-5) au premier tour du Challenger de Mons en Belgique. Il perd au tour suivant face à jeune et très prometteur Daniil Medvedev 6-3/7-6(8).

Malgré cette défaite au deuxième tour, le slovaque semble donc être reparti à nouveau sur la route des victoires.

Ou alors vous êtes hyper lucide, concernant votre niveau qui est à des millénaires de ces joueurs, et dans l'optique de ne pas vouloir vous prendre la plus belle défaite de votre vie, vous déclinez l'offre avec humilité. Humilité qui paraîtrait alors idiot, tant l'offre ne se répètera peut-être pas deux fois dans votre vie!

Cette chance, que tout le monde rêve en secret le soir en s'endormant, le français Thibault Venturino il l'a et en profite au maximum! Cependant, si cela paraît comme un rêve enchanté, la réalité est toute autre...

Thibault Venturino âgé de vingt sept ans, a fait sa première année complète sur le circuit en 2015. Cela lui permet de passer de non classé au 960e rang mondiale en simple comme en double. Il atteint son meilleur classement le 11 juillet dernier avec sa 850e place à l'ATP.

Depuis deux ans, le français a donc la chance et l'honneur de pouvoir échanger quelques (beaucoup) de balles avec les meilleurs lors du tournoi de Roland Garros ou encore à Bercy. Le français échauffe Novak Djokovic himself! (A moins que ce ne soit le contraire?) "C'est un peu grâce à Boris Becker, avec qui je m'entends bien", lâche très modestement le français.

A l'occasion du Masters 1000 de Bercy le français va de nouveau faire office de sparring pour les tous meilleurs.

Vu comme ça, le quotidien de Thibault Venturino semble super excitant. Ce n'est cependant que la partie visible de l'iceberg. Ce que le grand public ne voit pas c'est la partie galère et sacrifices.

Licencié à l'Azur Tennis Club d'Asnières, le français a retrouvé une rigueur, de l'aide en jouant les matchs par équipe et de bons résultats.

Les matchs par équipe lui permettent de "survivre". Le mot est fort. Et pourtant, c'est bien le cas. On ne le répètera jamais assez mais jouer sur le circuit secondaire (Challenger), ou sur les Futures (les plus petits tournois pros) peut être soit frustrant, soit un véritable enfer. Un enfer qui peut toute fois être assez agréable en fonction des conditions. "Je reviens du Canada où je devais jouer 4 tournois d'affilé, mais suite à un problème au poignet, j'ai du rentrer en France. Finalement il n'y a pas grand chose. Je vais juste faire deux semaines off histoire de récupérer. Ensuite, je vais faire tous les Futures en France, cela me permettra de relancer un peu ma saison." Il faut dire que la France ne manque pas de tournois, "et nous avons beaucoup de chance car nous sommes assez choyés. Mais les États-Unis et le Canada sont aussi très bons dans leur accueil. Les conditions sont vraiment superbes, quand on compare à un tournoi en Égypte où l'organisations est assez aléatoire."  Et l'ambiance alors dans tout ça alors? "Entre joueurs, l'ambiance est très bonne. C'est justement le piège. Il faut ne pas être trop proche l'un de l'autre, car nous sommes tous susceptibles de se jouer." 

Cependant, si les conditions sont superbes et l'ambiance bon enfant, il y a toujours un problème, celui du prize money! S'il accorde un aspect plus que positif sur la nouvelle réforme concernant la hausse des prize money, il dénote tout même qu'en faisant une saison complète (soit une vingtaine de tournois sur l'année) le bénéfice est assez mince voir pour certains inexistant, tant les dépenses à côtés ne cessent de s'accumuler. "Si vous faites un bon mois sur des tournois 25.000$, vous pouvez bien vous en sortir financièrement." tempère le français. Ne vous attendez pas non plus à gagner des millions, loin de là, mais par exemple, si vous perdez au premier tour d'un 25.000$, vous empochez un prize de 260$ auquel vous enlevez une certaine taxe. Si vous faites exactement le même résultat dans un 10.000$, vous n'empochez que 104$. On peut également fait la comparaison inverse. Vous faites demi-finale dans un 10.000$, vous êtes sur d'empocher 502$. Prize money que vous n'obtenez même pas en vous arrêtant au 2e tour d'un 25.000$, puisque le prize est de 430$! Cruel dilemme.

Dans le cas Venturino, la vingtaine de tournois qu'il a joué lui a permis de terminer l'année avec un ratio positif de 300 euros l'an dernier. 300 euros pour... un prize money global de 3300$. Très maigre butin donc...

Vous comprendrez bien qu'avec 300 euros, Venturino ne peut s'en sortir. Sa famille soutient indéfectible qui l'ont toujours soutenu et aidé plus jeune, ne peuvent lui apporter l'aide qu'il a besoin cette fois-ci.

D'où l'idée de cette cagnotte participative sur la plate forme SponsoriseMe. Le français n'a aucune aide de la part de la Fédération. Cette dernière affiche cependant bien son soutien avec la banque BNP Paribas, mais ça s'arrête là.

Le français a lancé sa cagnotte en espérant pouvoir récolter 4000 euros en 60 jours. Somme qui peut paraître démentielle. Mais pour pouvoir faire une saison complète et financer une période foncière ce n'est pas de trop.

On compte donc sur votre aide!

Retrouvez la cagnotte et projet global du français sur https://fr.sponsorise.me/fr/projet-projet-grand-chelem

Thibault Venturino a également une page Facebook où vous pouvez rester en contact avec son actualité:

Le gamin né le 17 mai 1997 dans le New Jersey confirme son statut d'espoir.

Tommy Paul forme avec Frances Tiafoe, Stefan Kozlov, Taylor Fritz, Michael Reilly Opelka et un peu plus loin dans le classement ATP Noah Rubin la nouvelle armada américaine.

1508e mondial en début mai 2014, l'américain a depuis fait son entrée dans le top 200.

Le jeune prodige s'entraine sous le soleil de Floride avec pour coach, l'argentin Diego Moyano (ex 130e joueur mondial, 6 titres en Futures, 4 en Challenger).

L'américain a retrouvé cette année encore la Porte d'Auteuil. Lieu et place qu'il a avait fait sienne l'an dernier en tant que joueur  junior. Tommy Paul a en effet remporté le tournoi l'an dernier dans la catégorie Junior. En finale, il avait su écarter son compatriote Taylor Fritz. Match qui lui avait réussi non sans facilité puisque l'américain s'était imposé en 3 sets.

Tommy Paul est en plus d'être bon sur terre battue, l'un des chouchous d'un membre du Top 3. Il a tapé dans l'oeil d'un cador et pas n'importe lequel. Peu on su attiser son yeux d'expert. L'américain a su attirer l'attention de Roger Federer himself! Et oui! Le maestro a tiqué. Ils ne sont pas beaucoup à avoir su séduire le joueur helvète. Ils sont deux en fait et pas des joueurs de sous catégorie, même s'il n'existe pas réellement de joueurs évoluant en sous catégorie. Grigor Dimitrov et Juan Martin Del Potro sont donc les seuls à avoir su attirer l'attention du suisse. Quand on sait la carrière des deux joueurs cela augure de belles choses pour l'avenir.

Son avenir justement, il le construit pas à pas. Le jeune originaire du New Jersey réalise son premier coup d'éclat en 2015 lors du tournoi Challenger de Savannah. Classé 720e à l'ATP, il parvient à s'extraire des qualifications et bat le belge Ruben Bemelmans alors 101 ATP dès le premier tour et cela en trois  sets. L'américain s'inclinera ensuite face à un autre américain Bjorn Fratangelo en deux sets. Une semaine plus tard, il se classe 641 ATP. La montée ne fait alors que commencer.

Il gagne deux tournois Futures (10.000$) joue les qualifications au tournoi 250 d'Atlanta et du Masters 1000 de Cincinnati.

Classé désormais 437 ATP, il joue les qualifications de l'US Open. Une aubaine. Il continue à faire parler de lui, et parvient à s'extraire de nouveau des qualifications avant de s'incliner au premier tour face à l'italien Andreas Seppi. Il parvient à enchainer dans sa dynamique et se retrouve à jouer le Challenger de Charlottesville, où il ira jusqu'en finale. Match qu'il perdra face à un autre américain... Noah Rubin! Ce sera son dernier gros résultat de l'année 2015.

Cette année 2016 commence par deux titres aux États-Unis sur le circuit Future. Il parvient à jouer les qualifications d'Indian Wells et Miami. Miami où il parvient à se qualifier pour le tableau final où il perdra finalement en trois sets face à l'américain Tim Smyczek. Il passe un tour au tournoi 250 de Houston.

Pour le second Grand Chelem de l'année Tommy Paul passe le premier tour en disposant de l'espagnol Menendez-Maceiras avant de perdre en deux sets face à l'allemand Peter Gojowczyk.

L'américain continue son chemin. L'effet Federer? A voir. Patience... En tout cas ça fonctionne plutôt bien!

Pas bien grand, quelque peu gringalet à côté de certains joueurs présents à Angers, mais beaucoup de volonté sous la casquette. Il faut dire que c'est de nature, le paternel ayant été footballeur professionnel à Sète en D2 et D3 pendant une dizaine d'années.

À seulement dix-neuf ans, Lucas Catarina figure déjà parmi les 900 joueurs mondiaux. Le jeune monégasque a même obtenu son meilleur classement, en mars dernier en figurant parmi les 800 joueurs mondiaux avec la 789e place mondiale.

Entraîné par Guillaume Couillard, Lucas Catarina accumule les expériences sur les tournois Futures. À ce jour, aucun titre professionnel sur le tableau de chasse, mais de belles performances qui en appellent pleins d'autres à venir.

Arrivé un peu comme un cheveux sur la soupe, Lucas Catarina a fait son premier grand saut l'an dernier à la même période lors des qualifications du Masters 1000 de Monté Carlo. Défaite en deux sets sur un des spécialistes de la surface, Albert Montanes alors 114e joueur mondial. Qu'importe, c'était sa première fois, et le gamin sait qu'il aura sa chance une fois. Il retourne au charbon et ça paie. Victoire sur le belge Clément Geens alors 657e mondial, quelques jours plus tard en Turquie. Lui le 1584e joueur mondial n'a rien à perdre et joue à fond la carte de la surprise. Et ça fonctionne. Il parvient à se hisser pour la première fois jusqu'en quart de finale. Il améliorera  l'expérience fin juin à Istanbul où il s'inclinera en demi finale face à Hugo Nys, son partenaire d'entrainement. La demi finale, il la retrouvera fin novembre en afrique du sud.

Cette année, il a participé pour la toute première fois à la légendaire épreuve de la Coupe Davis. Première sélection et première victoire. Victoire certes quelque peu tronquée suite à l'abandon de son adversaire. Le résultat de la rencontre était déjà connu après la victoire des deux simples et du double pour les lettons.

Il y a quelques jours, le jeune joueur monégasque n'est pas passé loin de l'exploit.

Lucas Catarina invité par le tournoi, était opposé au premier tour du Masters 1000 de Monte Carlo, à l'argentin Facundo Bagnis, membre du top 100 (89e ATP). Dans ce tournoi que l'on a pour coutume d'appeler le plus beau du monde, Catarina est chez lui. Famille, amis, proches sont présents pour le soutenir. À la surprise générale, Catarina menait 6-4 4-3 service à suivre devant son public. Si près et à la fois si loin. Le monégasque s'est finalement incliné en trois sets (6-4 / 4-6 / 3-6) dans ce décors de rêve.

Retour à la vie quotidienne pour le jeune joueur à présent d'où sa présence à Angers.

La page monégasque est tournée... jusqu'à l'année prochaine très certainement. En attendant, il continue de parfaire son jeu, dans les tournois loin des caméras comme à Angers.

Nul doute que le monégasque saura faire sortir son épingle du jeu et faire parler lui d'ici peu.

Sa casquette à l'envers nous rappelle un look et une attitude que l'on ne connait que trop bien. De loin l'oeil nous ramène quelques années en arrière. Même look, même style. De Minaur nous fait replonger dans les années glorieuses de son ainé Lleyton Hewitt.

Alex De Minaur. Peu ou pas connu du grand public a cependant de quoi faire parler de lui. Deuxième joueur mondial en Junior, l'australien comptabilise une demi-finale à l'US Open en 2015, et à l'Australian Open en 2016. Il a cependant remporté le titre en double dans la chaleur australienne.

Chez les pros, sa progression est fulgurante. 1551e ATP en fin 2015, il est aujourd'hui en cette fin mars 2016, 882e en ayant par la même occasion, atteint son meilleur classement en se classant 880e ATP.

Pour ses débuts sur le circuit pro, il débute par une demi-finale à Paguera en Espagne. Pays où il réside. Il enchaînera par une finale à Murcia. Il bat notamment le français Maxime Hamou au deuxième tour. Il chute en finale face au canadien Steven Diez grand spécialiste lui aussi de la terre-battue.

L'australien se dote d'un très bon retour et d'un super contre côté revers. Ce qui pêche pour l'instant du côté australien c'est ce petit manque de puissance. Ce déficit de puissance devrait cependant être vite résolu au fil des mois à venir. Il est seulement au commencement de sa carrière!

Être numéro deux junior n'est pas forcément gage de réussite pour après, même si beaucoup ont su faire la transition.

Richard Gasquet était numéro 1 mondial junior en 2002, il a atteint son meilleur classement cinq ans plus tard avec la 7e place mondiale.

Grigor Dimitrov était lui aussi numéro 1 mondial junior en 2008 et a terminé 8e mondial en 2014.

Et au pire, ne pas être au top du classement mondial en Junior n'est pas forcément une fin en soit. Prenez Lleyton Hewitt. 17e joueur mondial en Junior en 1997 pour finalement se retrouver au top du classement chez les seniors quatre ans plus tard. Rafael Nadal n'était pas mieux. 145e chez les Juniors en 2002, pour finalement terminer 1 mondial chez les pros en 2008.

Rien n'est donc écrit d'avance. Chacun a sa destiné et son histoire. Une chose est cependant certaine. Alex De Minaur a une belle carrière devant lui à écrire. A défaut de devenir (pourquoi pas) membre du Top 10, l'australien devrait bien terminer lui aussi dans le sacro saint Top 100 d'ici peu si progression continue telle qu'elle. C'est bien tout ce que l'on peut lui souhaiter.

Victor TABUTEAU.

Grégoire Jacq 620e joueur mondial, et Benjamin Bonzi 506e résistent tant bien que mal, dans ce circuit Future, où les installations font plutôt référence au passé qu'à l'avenir. 

Cependant, ils ont fait de leur classement, loin du top 100, leur force. Avec eux, 1+1 est égale à 3. L'addition de leur classement crée cet effet de synergie. Effet de synergie que l'on connait dans chaque "couple" de double. Ces joueurs loin au classement savent sublimer leur niveau de jeu, et naitre de cette fusion un niveau de jeu exceptionnel. L'exemple type? Les américains, les frères Bryan. Tous deux ont eu une carrière plutôt moyenne. Bob le gaucher ex 116e en simple et Mike le droitier ex 246e. A eux deux, les frères Bryan ont su grimper les échelons et atteindre le saint graal en étant numéro 1 mondial dans leur domaine. Pourquoi pas rêver de la même chose pour nos français? Qui sait?

Quoi qu'il en soit, le duo Jacq-Bonzi a un jeu fluide. Tous deux savent accorder leur violon et bien s'organiser. On voit dans leur jeu, qu'il aiment cette pratique et la communication sur le terrain s'en ressent.

Il faut dire que si les deux compères tricolores alignent les victoires, ce n'est pas par hasard.

Grégoire Jacq est actuellement classé 522e mondiale avec une pointe au 516e rang. Benjamin Bonzi lui s'affiche au 393e rang mondial et s'est hissé à la 387e place. Mais ce n'est pas tout. Le jeune Benjamin Bonzi de seulement 19 ans, a remporté pour votre souvenir la finale de Roland Garros en 2014 avec Quentin Halys lorsqu'ils étaient Juniors.

Grégoire Jacq c'est 3 titres depuis 2013 avec un titre tous les ans, et un ratio de 47 victoires pour 33 défaites.

Benjamin Bonzi, quant à lui, affiche pas moins de 57 victoires contre seulement 24 défaites. Un véritable bulldozer à lui tout seul.

L'association Jacq-Bonzi a commencé un jour de juillet en 2015 lors du tournoi Future de Castelo Branco au Portugal. Cette première association est un succès. Ils parviennent à atteindre la finale (malgré la défaite 11-9 au super tie-break) face à la paire Pulgar Garcia / Manzano.

Ils feront équipe de nouveau en aout 2015, où le bilan de l'année affichera une finale à Castelo Branco, un titre à Sakarya, une finale à Izmir et une 1/2 à Sharm El Sheikh. Ils se séparent de nouveau, pour se retrouver en ce début de saison 2016. 

Jacq-Bonzi c'est comme un vieux couple. On se quitte pour mieux se retrouver. Et ça se voit! En ce début de saison 2016, les deux amis alignent deux finales de suite, à Bagnoles de l'Orne, et Bressuire. Deux finales, mais aucun titre malheureusement. Deux finales où ça se joue à peu de chose. La première perdue au super tie-break, et la seconde en deux sets sur un score extrêmement serré (7-6 / 7-5) .

Les frères Bryan sont la copie parfaite du couple Jacq-Bonzi.  A moins que ce ne soit le contraire... Auquel cas, ce n'est pas le plus mauvais des exemples.

Nos Bryan à la française en ont encore sous la chaussure. A eux de continuer leur petit bonhomme de chemin, ensemble ou séparément, l'histoire nous le dira.  Ils se battent dans cette jungle féroce qu'est celle du circuit Future pour l'instant, pourquoi pas un jour, batailler dans une autre jungle celle des tournois ATP et au dessus. Peut-être que, eux aussi ont leur place sur le saint graal qui sait...

Victor TABUTEAU

avec l'aide de Valérie BELLE pour les informations et les photos.

Photos à retrouver sur la page Facebook Trois Paires de Tennis.

Seulement 20 ans et déjà de grandes victoires à son compteur. 

L'actuel 205e joueur mondial (ndlr: classement du 14 septembre) a commencé le tennis à l'âge de 6 ans.

Arrivé sur le circuit en 2012, le jeune français a su faire ses armes et monter très rapidement au classement.

Déjà 61 victoires pour 38 défaites depuis le début de sa jeune carrière ; dont 31 victoires et 16 défaites cette saison.

Son premier match, il le joue au tournoi du Gosier en Guadeloupe au mois de mars 2012. Il perd dès le premier tour des qualifications face à Martel Ioan Miron en trois sets.

En janvier 2013, dix mois après, sa défaite, il est opposé au serbe Miljan Zekic 429e mondial, au tournoi de Feucherolles. Le français gagne son tout premier match dans un tournoi professionnel. Il chutera cependant au tour suivant face au belge Niels Desein alors 243e joueur ATP.

Trois mois plus tard, il réalise sa plus grosse semaine. Il pointe à la 1495e place mondiale et joue alors le tournoi Future d'Angers sur terre battue intérieur. Il passe ses trois trois tours en qualifications, et intègre le tableau final. Au premier tour, il bat le serbe Ivan Bjelica 332e mondial, en trois sets, 6-4 au 3ème. Au second tour, il bat le français Romain Sichez 776e mondial. Direction les quart de finale et il bat l'un des espoirs du tennis français, Johan Sébastien Tatlot au terme d'un match disputé en trois sets. En demi finale, il bat le français Vincent Millot 219e mondial en trois sets là aussi. Il perd en demi-finale, face au belge...Niels Desein en deux sets. C'est cependant une bonne semaine, et il repart d'Angers avec 20 points supplémentaires.

D'autres grosses victoires viendront s'ajouter ensuite. Janvier 2014, à Bagnoles de l'Orne il est aux portes du top 600 et il bat Grégoire Jacq 892e mondial en trois sets. En septembre, Calvin est classé 782e joueur mondial et joue le tournoi de Mulhouse. Il se hisse jusqu'en demi finale. Sur son chemin, il bat notamment Enzo Couacaud 419e mondial en trois sets et perd contre Karen Khachanov le russe 322e mondial. S'en suivront une finale à Castelo Branco, Meshref et une demi finale à Saint Dizier. Sébastien Boltz (574 ATP), Julien Cagnina (322 ATP),  Laurent Rochette (633 ATP) et Ivo Klec (397 ATP) ont donc été ses victimes dans sa course au classement ATP.

Cette année, David Rice (359 ATP) a lui aussi subit le courroux du français lors du tournoi de Bressuire. En mars, au Challenger de Quimper, il bat Filip Horansky le slovaque 327e mondial, puis Julien Obry 295e. Au mois de mai, il dispose de Gianluca Naso 281e mondial sur le score de 6-1 6-2, puis Johan Sebastien Tatlot - 412e mondial - une fois de plus, cettte fois-ci en finale pour décrocher le titre. Son unique titre à ce jour en simple.

Toutes ces victoires lui permettent ainsi de jouer les qualifications de Roland Garros, pour la seconde année consécutive. Il retrouvera Tatlot dès le premier tour, pour une victoire une fois de plus, puis Radu Albot pour finalement perdre au troisième tour des qualifications face au belge Kimmer Coppejans.

Il ne passe pas inaperçu avec son gabarit. Du haut de son mètre quatre vingt dix huit, le français Tom Jomby en impose.

Le natif de La Roche sur Yon est arrivé sur le circuit en 2014. Après avoir fait ses années à la faculté Wildcat au Kentucky d'où il est sorti diplômé en mai 2014.

Il se qualifie pour sa première finale en Future au mois de novembre, en Égypte lors d'un tournoi 10.000$. Son classement se compose encore en quatre chiffres. Il perd face à Mohamed Safwat 308e mondial en deux sets.

Lors du tournoi de Palma Del Rio en Espagne, sur dur, surface qu'il préfère, il bat en 1/2 finale Frederico Ferreira Silva 285e ATP en deux sets, puis en finale, il dispose de Roberto Ortega Olmedo 369e mondial là aussi en deux sets.

C'est donc ainsi qu'il décroche en juin 2015, son tout premier titre après avoir échoué deux fois auparavant. Le français était alors 537e mondial au début du tournoi, il commencera la semaine qui suit à la 524e place ATP grâce à ses 35 points empochés en Espagne.

Ces bons résultats lui permettent de s'aligner pour la première fois dans un tableau de qualifications dans un tournoi Challenger. Avec sa 524e place, il parvient même à être tête de série 6 du tableau des qualifications. Il gagne  son premier tour face à un jeune américain de vingt et un ans, Bradley Holt. Le français s'inclinera cependant au tour suivant face à l'australien Andrew Whittington 554e à l'ATP. 

S'en suivra un premier tour en qualifications au tournoi ATP 250 de Newport où il perd face à... Whittington de nouveau.

Cependant, avant de cumuler ces premières expériences, le français a fait une petite parenthèse fin mai, lors du tournoi de Roland Garros.

En semaine de repos durant la quinzaine parisienne, il en profite ainsi pour côtoyer les grands, les cadors.

C'est ainsi, qu'il devient durant quelques jours, le partenaire d'entrainement de l'américaine Vénus Williams. Tous les jours sur les courts de Jean Bouin, ou sur les courts annexes de Roland Garros durant une heure il rend coup pour coup face à l'américaine.

Pour celui qui s'est expatrié pendant quelques années outre Atlantique, le contact avec l'américaine est facile. Les "give me five", vont à tout va après chaque séance d'entraînement.

N'est pas numéro un mondial qui veut.Lui l'a été. Certes, en junior, mais il peut se targuer de dire qu'il été un jour, numéro un mondial dans son sport. C'est d'ailleurs là la contrainte. Il faut savoir transformer l'essai comme au rugby. Confirmer que sa place de numéro un mondial en junior n'était pas que de la chance.

Il arrive sur le circuit professionnel en 2010. Kubs, son surnom,  joue donc les tournois Future pour se faire la main. L'australien joue sa première finale en Future en avril. Finale qu'il perdra face à l'anglais Brydan Klein 354e mondial. Des finales il en jouera d'autres. Il en a d'ailleurs remporté 10 sur l'ensemble de sa carrière. Grand spécialiste de terre battue, c'est sur cette surface qu'il excelle le plus bien évidemment, avec 27 matchs remportés en challengers sur les 51 joués cette année. En Future, le ratio est plus important, avec 132 matchs gagnés pour seulement 43 défaites.

Si la terre-battue est sa surface favorite, le fan de Lleyton Hewitt  n'a pas su apprivoiser cette surface lors du tournoi majeur, à Roland Garros. Pour sa première apparition en tant que joueur professionnel, il a chuté dès le premier tour des qualifications, face à l'allemand Tim Puetz.

Cependant, bien que le cette première apparition dans la capitale française n'ai pas été fructueuse, son palmarès est tout autre.

En 2014, il bat l'italien Potito Starace (ex 40e mondial en 2012) lors d'un Challenger en Roumanie. Le match se jouera en trois sets, et l'australien s'en sortira avec un sévère 6-0 dans la troisième et dernière manche. Un autre joueur ex-membre du top 100 a subi la loi de l'australien en la personne d'Albert Montanes l'espagnol ancien 22e joueur mondial en 2010.

Plus récemment, "Kubs" et son coup droit très efficace se sont offerts le français Laurent Lokoli, qui avait fait sensation à Roland Garros en 2014.

L'australien qui fait le show à chacun de ses matchs Nick Kyrgios a lui aussi du rompre face à son compatriote. Certes, la victoire sur Kyrgios est suite à l'abandon du plus expérimenté des deux. Mais qu'importe, une victoire est une victoire.

La jeune joueuse anglaise professionnelle depuis 2006, est née et réside toujours à Stockport. Actuellement 200e mondiale, la soeur de Liam, Calum et Emma a été au plus haut de sa carrière, 138e mondiale.

Naomi Broady a commencé le tennis assez tard, à l'âge de sept ans.

Elle commence donc sa carrière en 2006. Elle terminera sa première année sur le circuit en se classant à la 1464e place mondiale.

Elle a joué ses premiers grands tournois en participant aux qualifications de Birmingham et du prestigieux tournoi du Grand Chelem Wimbledon en 2008.

Cependant, sa plus grande saison, est celle de 2009. Elle parvient à jouer le tableau final de Birmingham en étant passée par les qualifications. Elle gagnera quatre tournois ITF (deuxième catégorie). Le premier tournoi se déroule en France en janvier à Grenoble sur surface dur intérieur. Classée 468e mondiale, elle bat successivement, la russe Varvara Galantine 281e mondiale en quart en deux sets, puis une seconde russe Elena Chalova 450e en demie finale, avec un tie-break au second set, puis pour finir, elle s'impose en finale Yulia Fedossova la française 228e mondiale. Elle ne laissera que six jeux à la française. C'est donc son premier titre en tant que joueuse professionnelle.

Le second est en novembre au Mexique. Elle bat trois joueuses du top 300 et en finale, la jeune joueuse croate Alja Tomljanovic 352e mondiale en deux sets.

Toujours dans le même mois, à Cuba, elle s'impose face à Yana Koroleva 652e mondiale et gagne son troisième titre. Rebelote au mois de décembre dans le même tournoi. En finale, elle dispose l'italienne Valentine Confalonieri 616 à la WTA. Son quatrième titre sur le circuit ITF.

Ces quatre titres lui permettent en fin de saison de terminer à la 444e place mondiale.

Trois finales en 2011, des victoires face à la française Caroline Garcia et les américaines Sachia VIckery, Sloane Stepehens. Elle remporte également sa première victoire face à une joueuse du Top 100, en éliminant l'allemande Kristina Barrois 89e mondiale au cours d'un match à suspens, puisque l'anglaise s'est imposée seulement 7-5 dans le tie-break du second set. Elle renouvelle l'expérience lors du tournoi de Linz face à la néerlandaise Arantxa Rus 81e mondiale. 

Née le 11 mai 1995 en Floride, la jeune joueuse américaine figure déjà à la 112e place mondiale, son meilleur classement depuis son arrivée sur le WTA Tour.

Elle parcourt avec sa meilleure amie, Victoria Duval 341e mondiale, les tournois pour tenter de rejoindre le plus rapidement possible, le top niveau.

Elle a commencé le tennis en frappant contre un mur, comme n'importe qui.  Pendant qu'elle frappait la balle contre le mur, elle avait pour ambition de devenir comme ses idoles, les soeurs Williams et Martina Hingis. Les pointures du tennis féminin, car toutes les trois se sont un jour retrouvées a la place tant convoitée de numéro un mondiale.

D'après elle, sa meilleure surface est la terre-battue.

On aura du mal a en douter concernant la terre-battue. En effet, les deux titres que l'américaine a remporté cette année, étaient sur terre-battue. Au mois de janvier, sur deux tournois ITF, d'une dotation de 25.000$ chacuns.

Avant de glaner ces deux titres, l'américaine a du se construire, se façonner. En 2011, elle joue pour la première fois, les qualifications d'un tournoi WTA à Washington. Elle perdra dès son premier match face à la slovène Petra Rampre 221e mondiale sur le score de 6-3 / 7-6. L'année 2011 se termine avec la 420e place mondiale.

Deux ans plus tard, elle sort le grand jeu, et commence alors à faire parler d'elle. Elle n'est que 332e à la WTA et elle bat la française Caroline Garcia au mois de mars alors 141e mondiale en deux sets, et en ne lui laissant que six jeux sur l'ensemble du match. 

Au mois d'août elle remet ça. Titulaire d'une WC à l'US Open elle gagne pour la première fois un match dans son tournoi du grand chelem face à la croate, Mirjana Lucic-Baroni 118e mondiale issue des qualifications, sur le score de 6-4 / 6-4. Elle chutera au tour suivant, face à une autre joueuse issue des qualifications, l'israélienne Julia Glushko 128e WTA en deux sets (7-5 / 6-3).

L'année 2013 se termine avec une 190e place au classement WTA.

erL'an dernier, elle confirme ce que l'on pensait. Elle bat dès janvier, l'espagnol Lourdes Dominguez Lino 72e mondiale. C'est première victoire face à une joueuse du top 100. L'américaine est elle, 196e dans le classement WTA. Au début de l'été, elle remet ça, lors du tournoi WTA de Stanford. Cette fois-ci  face à la chinoise Shuai Zhang 30e mondiale. Le score sera sévère. L'américaine s'impose en ne laissant que trois jeux à la joueuse asiatique. Score final 6-1 / 6-2. Rebelote le tour qui suit, face à la portoricaine Monica Puig 71e mondiale. 

 Ce garçon d'un mètre quatre vingt seize est né le 13 août 1990  à Galanta en Slovaquie. Il commence le tennis qu'à l'âge de huit ans.

Sa carrière professionnelle débute en 2009. Il finira sa première année avec la 1482e place mondiale. L'année qui suit, il grimpe au 585e rang de l'ATP.

2011 sera l'année du succès. Il gagne un tournoi Future en Autriche face à l'allemand Alexander Flock 281e mondial. Avec ses 454 victoires en 2011, une finale perdue et une gagnée, il parvient à classer 473 en fin de saison.

En 2012, il parvient à se hisser dans quatre tournois Future, sans jamais pouvoir s'imposer. Cependant, il prend également des points en jouant ses premiers tournois en Challenger, la seconde division du tennis mondial. Et cela lui donne ainsi une hausse niveau classement ATP, avec la 347e place en fin décembre. 

Deux tournois glanés en 2013, et le voici en fin décembre, 197e mondial. De belles victoires se sont ajoutées au palmarès du slovaque comme Dominic Thiem, Taro Daniel, Kimmer Coppejans, Florent Serra entre autres. Il passe ainsi de la 347e à la 197e place mondiale.

L'an dernier, il s'offre son premier top 100. L'allemand Dustin Brown sur dur, lors du Challenger de Cherbourg. Brown est 93e joueur à l'ATP, Gombos 194. Presque 100 places les séparent. Et pourtant, le slovaque fait la différence, sur un tie-break dans la seconde manche. 

L'année 2014 est peut-être l'année qui lance véritablement sa carrière. Outre sa victoire sur l'allemand, il joue les qualifications de grand chelem, ainsi que les premiers tournois ATP dans la catégorie 250. Un deuxième tour aux qualifications de l'Open d'Australie, une finale au Challenger de Cherbourg, un troisième tour des qualifications au 250 de Munich, ainsi qu'un premier tour dans les qualifications de Roland Garros, Wimbledon et l'US Open lui permettent de monter encore un peu classement ATP, avec un placement au 126e rang ATP. C'est également l'année où il débute en Coupe Davis.

2015 est où les victoires s'enchainent. Début février, il bat à nouveau un top 100, en éliminant Andrey Golubev 84e mondial lors du tournoi de Rotterdam. Dans le même mois, il bat le français Benoit Paire à Cherbourg, alors 118e à l'ATP et gagne ainsi son premier titre en Challenger. Nicolas Mahut s'est également fait avoir, en avril, à Miami dès le premier tour des qualifications. Il se paie le luxe d'atteindre le premier tour du Master 1000 en passant les qualifications début avril et fait quart de finale au Challenger de Bordeaux mi mai. Toutes ces performances font qu'il accède, aux qualifications de Roland Garros. Il perdra au deuxième tour, en ayant eu balle de match au troisième set face au japonnais Yoshihito Nishioka. Il se relancera début juin lors du Challenger de Prague. Tournoi qu'il gagnera en éliminant le belge Kimmer Coppejans en demi-finale et l'espagnol Albert Montanes en finale sur un match très dur 7-6 / 5-7 / 7-6.

Voici un jeune serbe de vingt trois ans, actuel 122e joueur à l'ATP.  Né à Sombor , le serbe réside à présent près de la Méditerranée, à Monté-Carlo. Ce droitier au revers à deux mains, a débuté le tennis à l'âge de cinq ans.  A ses treize ans, il part se former dans l'académie de Nick Bollettieri. Il y restera jusqu'à l'âge de ses dix neuf ans.

Peu connu du grand public, Filip Krajinovic a commencé sa carrière en tant que professionnel en 2008. Avec un coup droit fonctionnant du feu de Dieu, c'est ainsi qu'il est en mai 2010, le plus jeune joueur membre du top 100 avec ses dix-huit ans et deux mois.

Le serbe joue son premier match comme professionnel en janvier 2008, dans un tournoi Future en Floride. Il perd en trois sets face au lituanien Ricardas Berankis alors 706e joueur mondial.

Son premier succès ne se fera pas attendre très longtemps. Au mois d'avril, Krajinovic est présent au tournoi Challenger de Tallahassee toujours en Floride. Il est opposé au premier tour des qualifications, au serbe Vladimir Obradovic 508e mondial. Il gagne son premier tour, en ne laissant que cinq jeux à son compatriote serbe. Au tour suivant, il joue contre le sud africain Izak Van Der Merwe 279e mondial. Il perdra en deux sets, 7-6 / 6-1. 

C'est un début. Cependant il n'est toujours pas parvenu à se qualifier dans un tableau final. Ce sera chose faite en novembre 2008. Tournoi de Knoxville, il joue son premier tour face à Robert Kendrick alors 83e au classement ATP. Le serbe n'est que 901e dans la pyramide de l'ATP. Après trois sets, disputés, l'américain Kendrick prend la porte dès le premier tour, et Krajinovic quant à lui gagne son tout premier match face à un joueur issu du top 100. Sera contraint d'abandonner à 4-1 contre lui au second set lors de sa demi-finale.

Cependant, le grand public a pu entendre parler de lui en 2010. Nous sommes au tournoi de Belgrade sur terre battue. Surface que le jeune Krajinovic apprécie. C'est le tournoi d'un de ses compatriote, un certain Novak Djokovic, numéro deux mondial. Le plus inexpérimenté des deux remporte le premier set sur le score de six jeux à quatre. Le numéro deux mondial abandonnera par la suite, pour cause de gêne respiratoire. Et c'est ainsi que le jeune espoir serbe, gagne pour la seule - et unique - fois jusqu'à ce jour, face à Novak Djokovic. Il rejoint le russe Marat Safin dans le club restreint des joueurs qui peuvent se targuer de mener dans leurs confrontation face au numéro un mondial. Le serbe n'en restera pas là. En 2014, lors du tournoi d'Hambourg, il bat Thomaz Bellucci 96e mondial et Fabio Fognini 15e à l'ATP.

La terre battue est donc bel et bien sa surface de prédilection. Les deux titres qu'il a remporté en Future étaient sur terre-battue, et les deux titres en Challenger étaient aussi en terre-battue. 

Quand on regarde les statistiques sur terre battue, le serbe a gagné 64% de ses matchs tous tournois confondus (Grand Chelem, ATP, Challenger, Future). Plus impressionnant encore, sur les 142 matchs remportés depuis 2008, Krajinovic en a gagné 121. Soit 85% de réussite. A n'en pas douter, la terre battue est son jardin, sa madeleine de Proust.

Ces succès lui ont également permis d'atteindre au mois d'avril dernier, son meilleur classement avec la 86e place mondiale ATP. Une belle progression pour celui qui a terminé sa première année sur le circuit avec la 593e place mondiale. A lui à présent de confirmer cette attente côté serbe. Il a toutes les cartes en main. A lui de bien les jouer.

Victor TABUTEAU

"Pepe" de son surnom, a commencé le tennis à l'âge de quatre ans avec son père. Plus jeune, le portugais souhaité devenir joueur de hockey sur glace, mais ne dit pas savoir pourquoi.

Lui qui a grandi avec l'américain James Blake et le suisse Roger Federer comme idoles, a commencé sa carrière en tant que joueur professionnel en 2006.

Actuel 164e mondial, le portugais s'est approché du graal du top 100 en se classant à la 103e place mondiale.

Son premier tournoi, se passe à Estoril en mai 2006 en tant que Lucky Loser. Le jeune portugais a joué au premier tour, Dimitri Tursunov alors 33e mondial. Le russe s'est alors imposé en deux sets en ne laissant que trois jeux à son adversaire portugais.

Il joue contre son premier joueur top 150 au mois d'octobre, six ans plus tard face à son compatriote, Joao Sousa, alors 102e mondial et actuel 45e joueur à l'ATP. Gastao Elias n'est alors que 170e mondial et sort vainqueur du match 100% portugais en trois sets, 6-1 au troisième.

En 2013, il gagne face à ses premiers joueurs du top 100 en étant 113e mondial. Lors du tournoi national du Portugal à Oeiras, il est opposé au premier tour face à l'argentin Horacio Zeballos 41e mondial. Il laisse sept jeux à son adversaire et se dirige tout droit vers le second tour face à l'uzbek Denis Istomin 50e mondial. Il perdra en quart de finale face au suisse Stan Wawrinka alors 16e mondial en gagnant tout de même huit jeux face au suisse.

L'année qui suit, Gastao Elias et son fulgurant coup droit, réitèrent le genre, lors du tournoi d'Oeiras au Portugal. Au premier tour, il est opposé à l'italien Filippo Volandri 84e à l'ATP et ne laisse que sept jeux à son adversaire. Au tour qui suit, il est opposé à l'espagnol Guillermo Garcia Lopez 39e mondial. Il remporte le match en trois sets en laissant que douze jeux durant le match.

Il s'arrêtera au tour qui suit face au roumain Victor Hanescu 93e mondial en marquant huit jeux sur l'ensemble du match.

En Grand Chelem, le portugais s'est qualifié deux fois dans un tableau final. Deux fois dans le même tournoi, celui de la Porte d'Auteuil. La première fois qu'il parvient à jouer les qualifications d'un Grand Chelem, remonte en 2011, pour le tournoi de l'US Open. Il s'est arrêté au deuxième tour des qualifications. Il n'a d'ailleurs jamais fait mieux depuis. A Roland Garros, il est parvenu à se qualifier pour le tableau final en 2014 en s'imposant face à Evans (134e), Ignatik (251e) et Kuznetsov (117e). Il chute au premier tour face à un espoir argentin Diego Schwartzman (109e) en trois sets et en marquant un total de onze jeux. Cette année, il a fait exactement le même parcours en éliminant successivement le belge De Greef (288e), les argentins Pella (113e) et Arguello (137e). Au premier tour du tableau final, il échoue face au français Benoit Paire au terme d'un match en cinq sets après avoir remporté le premier et le troisième set.

Sur l'herbe londonienne, le portugais s'est toujours arrêté au deuxième tour des qualifications. Quant à l'Open d'Australie, un petit tour en janvier 2015 et puis s'en va... 

Depuis 2006, si l'on se rapporte à sa fiche ATP, le portugais a remporté 194 des 344 matchs qu'il a pu disputer. Soit plus de 56% de ses rencontres. Sur terre battue, il a remporté 122 matchs sur  les  212 qu'il a joué, une réussite de 57%. Sur dur, 72 victoires sur 131 oppositions. Un ratio de 54%. 

Le portugais est donc plus performant actuellement sur terre battue que sur dur. Etonnant quand on sait que sa surface favorite est le dur. Surface où il a eu il est vrai, plus de succès sur les tournois Future avec 49 victoires pour 28 défaites tandis que sur les tournois sur terre battue, Gastao Elias affiche 26 victoires pour 16 défaites, soit un ratio de 63% de matchs remportés. Cependant en tournoi Challenger, c'est tout le contraire. Le portugais fait la balance sur dur avec 23 victoires pour autant de défaites ; mais sur terre battue, le ratio est de 90 victoires pour 64 défaites soit 58% de réussite!

Alors Gastao est-il un joueur de terre ou un joueur de dur? Mystère. L'été et la tournée des tournois sur dur nous permettrons d'en savoir un peu plus. A surveiller de très près...

Victor TABUTEAU.

Quand on regarde sa courbe, concernant le classement de fin d'année depuis 2008, on peut s'apercevoir que l'argentin n'a pas perdu de temps. 1125e en 2009, année où est devenu professionnel ; 612e en 2010, 527e en 2011, 280e en 2012, 191e l'année qui suivait, et enfin une chute à la 275e place mondiale l'an dernier. Aujourd'hui, Renzo Olivo affiche le matricule 158 du classement ATP, soit son meilleur classement. Soit un gain de 967 places en sept ans.

Cependant, avant d'être là où il est, l'argentin est passé comme tous les autres dans les petits tournois. Son premier match en tournoi Future, 3e division des tournois de tennis, pour ceux qui ne le savent pas encore, il l'a joué en 2008 en Argentine sur terre battue face à un de ses compatriotes, Diego Lopez, alors 826e mondial. Ce dernier n'a fait qu'une bouchée du jeune Renzo. 6-0/6-1 et Renzo Olivo prenait ainsi la porte dès le premier tour. Une défaite qui peut être dur à digirer quand on arrive sur le circuit. Cependant, pour Renzo qui a commencé à jouer au tennis à l'âge de quatre ans, cela ne l'arrête pas pour autant et c'est ainsi que deux ans plus tard, il décroche son premier titre en Future.

Nous sommes en avril 2010, Renzo Olivo est en Bolivie. Le tournoi se déroule sur terre battue, sa surface favorite. En finale, il est opposé à un autre argentin, en la personne de Diego Schwartzman alors 502e. Olivo est quand à lui 876e au classement ATP. Après un match ardemment disputé, c'est le joueur le moins expérimenté en terme de classement qui s'impose sur le score de 7-5 / 7-6. Ce premier titre en annonce d'autres.

En effet, l'argentin affiche cinq  titres en tournoi Future. Dont quatre joués sur terre battue et le cinquième s'est déroulé sur dur. Tous en condition extérieur.

Ce premier titre en poche, cela lui permet de se libérer, et continuer son bout de chemin. C'est ainsi qu'en 2011, il parvient à jouer pour la première fois, les qualifications d'un tournoi ATP 250. Renzo est alors 606e au classement ATP. Il est opposé au premier tour des qualifications du tournoi de Buenos Aires, à un autre argentin, Facundo Bagnis, 231e mondial. L'expérience a vite tourné, mais en la faveur du plus expérimenté des deux. Bannis s'en sort sans trop de difficultés, sur le score de 6-0/6-1. Une fois cette nouvelle expérience faite, il s'en va jouer, là encore, un tout nouveau tournoi. Celui de Salinas en Equateur. C'est un tournoi Challenger. La deuxième division du tennis mondial. Malheureusement, les résultats se ressemblent pour l'argentin. Il perd dès le premier tour des qualifications, face un autre joueur argentin, Nicolas Pastor, 535e ATP, en ayant gagné que 6 jeux sur l'ensemble de la partie. AU mois de septembre, il part en Pologne jouer le Challenger de Szczecin. Il parvient à sortir des qualifications, et se qualifie pour la première fois dans un grand tableau en tournoi Challenger. Il perd malheureusement au premier tour, face à l'espagnol Daniel Munoz De La Nava 161e mondial sur le score de 6-2/ 6-3. 

Le mois de mai 2013 est un grand jour pour l'argentin. Classé 198e à l'ATP, il joue les qualifications d'un Grand Chelem. Une première. Nous sommes Porte d'Auteuil, à Roland Garros, lors de ce French Open, l'argentin se débarrasse au premier tour, d'un espagnol, Sergio Gutierrez Ferrol 247e mondial lors d'un match disputé en trois sets, 7-5 au troisième pour l'argentin. Il perd au deuxième tour face à l'américain Jack Sock alors 118e ATP sur un score accroché, 7-5 / 6-4.

Au mois de juillet l'an dernier, Renzo Olivo est parvenu à se hisser jusqu'au troisième tour du tournoi ATP 250 de Bastad en Suède en étant passé par les qualifications. Classé 282e mondial, il bat au premier tour, le français Paul-Henri Mathieu, 77e mondial, puis au deuxième tour Tommy Robredo 18e, et perd donc au troisième tour face à Pablo Cuevas, 111e mondial sur le score de 6-2 / 6-4.

Enfin, notons que cet argentin s'est entrainé, en France de l'âge de 12 ans jusqu'a ses 16 ans. 

Cette année, Renzo Olivo est arrivé début février en finale du tournoi Challenger de Santo Domingo face à Damir Dzumhur 123e mondial. L'argentin a malheureusement du abandonner alors qu'il était mené 7-5 /3-1. La semaine qui suivait le Challenger de Santo Domingo, Olivo s'est aligné au tournoi ATP 250 de Buenos Aires, sans être obligé de passer par les qualifications grâce à l'invitation du tournoi. Invitation qu'il honorera en éliminant le finlandais Jarkko Nieminen 70e mondial, au premier tour. L'argentin se fera sortir cependant au tour suivant, face à l'espagnol Tommy Robredo, 18e joueur mondial et en ne gagnant que trois jeux sur l'ensemble du match. 

On dit souvent que l'on apprend plus de nos défaites que de nos victoires. Renzo Olivo lui apprend au fil des tournois, que ce soit en victoire ou en défaite. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une bonne formule.

Victor TABUTEAU

Du haut de son mètre quatre vingt huit, le jeune Marton Fucsovics, âgé de vingt trois ans, grimpe pas à pas au classement mondial. Lors du dernier classement publié le lundi 22 juin, le hongrois affiche le matricule 165 avec 319 points au compteur. C'est cependant très loin derrières les 13 845 points de Novak Djokovic toujours sur le trône du tennis mondial.

Sur le circuit depuis 2008, Marton Fucsovics est passé comme tout le monde dans les tournois Future et Challenger. Cependant, avant de jouer dans la cour des grands, Marci de son surnom, a remporté le titre de l'US Open en double lorsqu'il n'était encore qu'un junior. En 2010, il s'est offert cette fois-ci en simple le titre de Wimbledon.

De cette période en tournoi Future, de 2008 à 2013 il n'y remporte aucun trophée. Trois finales au compteur et zéro titre.

A présent, le jeune Marci joue essentiellement des tournois Challenger. Et dans cette deuxième division du tennis mondial, le hongrois se débrouille plutôt bien. Avec deux titres décrochés, pour quatre finales disputées. Deux tournois disputés sur terre battue et sur dur.

C'est d'ailleurs dans ces tournois Challenger que Fucsovics a battu son premier joueur Top 200. Il s'agissait de l'allemand Dominik Meffert alors 194e mondial en 2013 lors du tournoi de Cherbourg. La même année au mois de novembre, il bat un autre allemand, Dustin Brown (122e mondial). Cette victoire lui permet d'inscrire son nom au palmarès du tournoi d'Andria en Italie. Son second titre. Le premier, il l'avait décroché au début de l'année, en disposant du britannique James Ward, 261e mondial au tournoi de An-Ning en Chine. 

Cette année, sa meilleur performance reste une demie-finale au tournoi de Gangzhou en Chine où il s'est incliné face à l'italien Roberto Marcora 216e au classement ATP.

Tous ces bons résultats, lui permettent de jouer les tournois dits ATP. Cela lui donne l'occasion de jouer dans une catégorie encore supérieur. Il passe par les qualifications, et cela lui réussit. En 2012, il parvient à sortir des qualifications du tournoi de s-Hertogenbosch aux Pays-Bas s'offre le droit d'affronter son tout premier joueur présent dans le top 100, en la personne du japonais Ito Tatsuma, alors 70e mondial. Et le point qu'on puisse dire, c'est que Marton est passé pas loin de l'exploit. En effet, après avoir gagné le set, le japonais a su se ressaisir lors de la seconde manche, mais la troisième s'est jouée à peu de chose, et le plus expérimenté des deux s'est finalement imposé au tie-break.

C'était une première expérience. Il re tente sa chance lors du tournoi de Metz en 2013, et crée cette fois-ci la surprise. Il sort dès le premier tour, le français Jérémy Chardy, 39e mondial. Marton n'est alors que 239e dans la pyramide ATP. Il se fera éliminer au tour suivant face à l'allemand Kamke en trois sets. 

Ces résultats lui donnent la possibilité de jouer dans la plus grande cour. A savoir, les tournois du Grand Chelem. Malheureusement, ces tournois prestigieux ne lui sont pas très favorables. Il n'a jamais pu sortir des qualifications et ainsi rejoindre la crème du tennis mondial. Cependant, il n'est pas loin de faire son nom parmi les grands. Il su aller jusqu'au troisième et dernier tour des qualifications à l'Open d'Australie et Wimbledon. En Australie, le français Vincent Millot lui a chipé son billet pour une place en tableau final au terme d'un match en trois sets. Le deuxième match, fut contre l'allemand Tim Puetz à Wimbledon l'an dernier. Là aussi après un match disputé, Marton doit laisser sa place et faire une croix sur le tableau final du plus chic des quatre tournois du Grand Chelem.

Aujourd'hui, alors que l'édition 2015 de Wimbledon va s'ouvrir, Marton Fucsovics  a un coup à jouer. Il est opposé à l'argentin Maximo Gonzalez, 110e joueur à l'ATP. Au prochain tour, l'un des deux sera opposé au gagnant du match Boutillier - Mitchell. Affaire à suivre donc de près... 

Victor TABUTEAU.

Cet espagnol de 21 ans - 22 ans le 12 juin - est actuellement à la 934e place mondiale. Il a atteint son meilleur classement en novembre dernier, en atteignant le 892e rang de la hiérarchie ATP.

Qu'on se le dise, l'espagnol n'a pas l'intention donc de rester à ce niveau là. Et pour preuve, il a occupé la 1897e place mondiale fin 2011, puis la 1477e l'année qui a suivit, et la 1260e en 2013. L'an dernier, il a terminé l'année avec la 908e place mondiale.

L'espagnol a gagné son tout premier match dans un tournoi ITF, en juillet 2008, à Gandia. C'était au premier tour des Qualifications. Ce premier match s'est terminé par une défaite un peu comme la majorité des joueurs lors de leur premier match.

Son tout premier match dans un tableau final s'est déroulé en août 2010. C'est au tournoi de Denia en Espagne. Il joue le tournoi grâce à une invitation, et se voit être opposé à l'espagnol Carlos Calderon Rodriguez, alors 600e mondial. Samuel ne sera pas ridicule, loin de là puisqu'il réussira à prendre le second set au 600e mondial.

Perdu 12 jeux et gagné 8.

Dans la série des premières fois, on notera la première victoire dans un tableau final. C'est de nouveau à Denia. Il est opposé à l'italien Giulio Torroni 814e mondial au premier tour. Surprise, il parvient à créer la sensation et gagne son match en 3 sets.

Il a réussi à remporter son tout premier point ATP, en avril 2012, en espagne lors du tournoi de Balaguer. Il est 1899e mondial et durant ce tournoi, il a battu au premier tour, Rachidi Youness, 1094e mondial.

Son plus gros coup et on le retiendra, c'est son match, face au 500e mondial. Nous sommes à Puerto Del Carmen (Lanzarote) en novembre 2013 et Samuel est 1198e mondial. Il bat au premier tour son compatriote Jaime Pulgar Garcia, 591e mondial en 3 sets. Au second tour, il parvient donc à battre David Vega Hernandez, 500e mondial après un match très accroché et perdra au troisième tour, face à Roberto Ortega-Olmedo alors 391e mondial. De ce tournoi, il y récoltera deux points et 292$.

Il n'y a plus qu'à espérer que l'espagnol réussira à revenir au plus haut niveau...

Victor TABUTEAU

S'il dit lui même qu'il ne ressemble à rien sur un terrain de tennis, cela ne veut pas pour autant dire qu'il faut le croire!

Remy Chala commence le tennis à l'âge de 80 ans, si l'on croit sa fiche sur l'ITF. Benjamin Button c'est lui! Voilà par ce seul renseignement, la personnalité du jeune joueur français. Un blagueur.

Bon, en ce qui concerne son attitude sur le terrain, le Remy blagueur, laisse la place au Remy hargneux. Lui qui dit ne ressembler à rien sur le court, nous montre cependant de bien jolis coups tant en coup droit qu'en revers. Certes ils ne sont pas tous très académiques, et alors? Après tout, si ça gagne, peut importe que les coups soient jolis, l'important, c'est qu'ils soient efficaces mais surtout gagnants.

Son premier match en tournoi Future date en septembre 2010. Il joue au premier tour des qualifications à Plaisir. Il perdra face à Claude Benz un joueur suisse en trois sets. Premier match donc, et première défaite.

Après 7 victoires pour 7 défaites et 3 années écoulées, Remy Chala revient dans la compétition, en s'alignant pour la toute première fois, dans le tableau final d'un Future grâce à sa Wild-card (invitation). Cette Wild Card il en profitera puisqu'il s'offrira le luxe de battre le joueur belge, Yannick Reuter, alors 358e mondial dès le premier tour. Au tour suivant, il perdra face à un autre français, Constant lestienne, alors 1382e sur le score plus qu'honorable de 7-6 / 6-4. Un deuxième tour dans un tournoi 10.000+H lui permet de gagner la modique somme de 172$ et surtout, son tout premier point ATP.

Depuis, des balles et des points ont été joués. Remy Chala a atteint la 1084e place mondiale en août 2014, ce qui fut le meilleur classement jusqu'à présent. Il occupe actuellement le 1180e rang dans la hiérarchie du classement de l'ATP avec ses 7 petits points. Nous sommes loin des 13205 points acquis par Novak Djokovic et ses 4,606,160$ de gains remportés en cette seule année 2015.

Tout doucement, telle une tortue, Remy Chala le blagueur, et au tweet ravageur, continue à vivre son rêve éveillé en parcourant ici et là, les tournois plus ou moins glamour, dans l'espoir de pouvoir un jour, rejoindre lui aussi comme tous les autres, la bataille ô combien acharnée mais tellement excitante des tournois plus célèbres.

Victor TABUTEAU

Il a eu 23 ans le 8 mars dernier. Ce joueur français sous contrat avec Tecnifibre, s'est placé il y a une semaine à la 689e place mondiale, son meilleur classement.

Pour atteindre cette 689e place, le français en a joué des matchs.

Le tout premier, dans un tournoi Future date de 2009. Nous sommes à Feucherolles et Medy Chettar, joue les qualifications. 1er match, et 1ere victoire. L'adversaire du jour est Nickel Fabian un joueur allemand. Il ira jusqu'au dernier tour des qualifications, où il perdra face à Dupuy Baptiste en trois sets.

Un an plus tard, en octobre 2010, il joue le Future de Nevers. Tournoi doté de 15.000$ + Hébergement. C'est ici qu'il gagne pour la toute première fois, les précieux points ATP. Il gagne au premier tour, face au belge Niels Desein alors 204e joueur mondial, puis au deuxième tour face à Julien Obry 617e. Il perdra en quart de finale face à Grégoire Burquier, 337e en deux sets. Avec ce quart de finale, Medy Chettar réussi à glaner 4 points Il fera alors son entrée dans le classement ATP.

Un mois plus tard, Medy Chettar prendra sa revanche face au français Grégoire Burquier. Nous sommes en Israël, dans un tournoi Future de 15.000$. Il parviendra à passer le premier, puis le second face à Burquier, mais tombera en quart, la cause à un joueur britannique, Daniel Cox. Avec un quart de finale et une revanche dans la poche, cela lui permet de prendre 3 points supplémentaires et surtout, de faire son entrée au classement ATP avec la 1058e place mondiale.

Les joueurs classés entre la 200e et la 300e place mondiale ne lui font pas peur. Une preuve supplémentaire? Sa victoire en octobre 2011, au Challenger d'Orléans. Medy est alors 848e mondial, le belge Maxime Authom 235e. Après 15 aces et seulement 1 double faute, le joueur belge est éliminé dès le premier tour des qualifications.

1ere finale et 1er titre... en juin 2014 au 10.000$ de Mont De Marsan. Après une victoire en quart de finale face à Ugo Nastasi 919e mondial en trois sets, et une une finale remportée face au 782e mondial, Marcelo Zorman en deux sets, Medy Chettar remporte sa première finale d'un tournoi Future.

La première d'une longue série? Peut-être, du moins, espérons le. En tout cas, quelques soient les défis, Medy Chettar semble les réussir. Affaire à suivre donc...

Victor TABUTEAU

Son nom et son prénom ne vous disent pas grand-chose, voir rien. Pas d’inquiétude c’est normal ! Lény Mitjana est encore un poussin, un benjamin dans le circuit. Cela fait seulement 4 mois que le français parcours le monde dans sa quête de précieux points.

Le tout premier match qu’il a joué sur le circuit Future était face à un autre français, Constant Lestienne. C’est l’ainé des deux qui en est sorti vainqueur après avoir lutté dans le premier set pour au final le gagner 7 jeux à 6. Le second fut une démonstration de Lestienne puisqu’il le gagnera sur le score sans appel de 6 jeux à 1.

Son premier tour dans un tableau principal en Future date de 2013, lors du tournoi de Plaisir, un 15.000$+Hébergement. Un beau parcours pour celui qui est passé par les qualifications. Il perdra face à Boutillier 645e joueur mondial, repartira sans prendre de point pour le classement, mais avec un chèque de 156$.

Malgré les défaites au premier tour, Lény continue son petit bonhomme de chemin et cela paie. Il parvient à gagner son premier tour, sans passer cette fois par les qualifications, en éliminant dans un match à suspens, fini par un cinglant 6-0 au 3e, l’allemand Woerner Paul, alors 1156e mondial lors du Future d’Antalya en Turquie, doté de 10.000$ début janvier 2015. Au second tour, il est opposé à l’autrichien Dennis Novak. Après deux tie-break serrés, Leny finalement s’incline et laisse Novak continuer l’aventure du tournoi. Certes il y a une défaite, mais il y a surtout le premier point ATP ! Un seul misérable point et 172$  pour deux matchs joués. Telle est la dure réalité du circuit Future.

Un point est toujours mieux que zéro. Et c’est donc ainsi que Mitjana continue son tour du monde. Son abnégation et sa réussite lui permettent de décrocher son deuxième point ATP en fin janvier lors du tournoi de Bressuire. Tournoi où il s’est incliné face à un adversaire français, Laurent Rochette. Bressuire est également le tournoi de rentré pour Mitjana. Il parvient à se classer 1850 au classement mondial. 1 point ATP supplémentaire de gagné, et toujours un prize money de 172$.

Mars 2015. Lény Mitjana joue les qualifications du Future de Poitiers, et parvient à se qualifier pour le tableau final. Le français est à présent 1627ème mondial. Une fois ses deux tours de qualifications passés sans trop de problème, il gagne au premier tour face à Yanaïs Laurent (vainqueur la semaine d’après du 10.000$ de St Raphaël), et s’impose sur le score de 6-3 6-3. Au second tour, le jeune Lucas Poullain lui fera vivre une véritable leçon en lui collant un vilain 6-0 /7-5. Lény Mitjana repart donc de Poitiers dès le second tour, et…1 seul petit point ATP. Encore une triste réalité. 4 matchs joués pour 1 seul point et 258$.

Une semaine plus tard, Lény s’est envolé vers la Tunisie pour jouer le Future de Tunis, où il s’est incliné au 2e tour face à l’italien Thomas Fabbiano, 253e joueur mondial. De ce tournoi, il a réussi à gagner 172$ et…1 seul point ATP.

Avec ses 4 petits points, Lény Mitjana occupe la 1374e place mondiale, son plus haut classement à l’ATP et se voit attribuer le 137ème rang français. Depuis janvier, le français a accumulé 1.086$ de gain sur les 1.740$ qu’il a empoché (gains en simple et double confondus) depuis le début de sa jeune carrière. Quand on vous dit que la réalité est plus que dur pour les joueurs du circuit Future, vous en avez ici le parfait exemple. Heureusement Lény Mitjana commence juste sa carrière et est plein de ressources, car il y en aurait plus d’un que ça aurait découragé, quand on sait qu'il ne reçoit aucune aide de la part de sa Ligue et même de la Fédération!

Pour finir sur une note plus rêveuse, il y a trois ans, un certain australien, Nick Kyrgios était exactement au même classement que Lény Mitjana. Aujourd’hui, l'australien, natif de Canberra est 34e joueur mondial. Ca fait rêver… Espérons donc pour Lény la même destinée que son homologue australien.

Victor TABUTEAU.

C'est l'histoire d'un belge, né un 17 janvier 1994 à Roeselare en Belgique.

C'est l'histoire d'un belge, qui a pour ambition d'être Top 50 au cours de sa carrière. 

C'est l'histoire d'un belge, qui a commencé le tennis à l'âge de 5 ans.

C'est l'histoire d'un belge, qui est arrivé sur le circuit un jour d'août 2010. C'est son tout premier match. Il a seize ans et joue contre un autre joueur belge, Yannick Reuter âgé de seulement dix-neuf ans, alors 775e mondial. Le match se passe en Belgique sur un court en terre battue, la surface favorite du plus jeune belge des deux. L'un et l'autre ont la possibilité de prendre le dessus durant tout le match. Le jeune belge réussira même à gagner le deuxième set  sur le score de 7-5.  Malheureusement, Reuter parvient à reprendre l'avantage au troisième set et remporte le match sur le score de 6-7 7-5 6-2.

C'est l'histoire d'un belge qui a un bel avenir dans le monde de la petite balle jaune.

L'avenir du jeune belge justement s'écrit avec un grand A. Deux ans plus tard, au mois d'août encore une fois, il parvient à battre son premier Top 600 en la personne du croate Kristjan Mesaros alors 509 mondial. Le belge n'est que 1551e au classement mondial.

Il parviendra même à aller jusqu'en demi-finale du tournoi.

Le même mois, il bat deux joueurs issus du Top 500.  Ce qui lui permetde dépasser la barre des 1000 premiers joueurs.

C'est l'histoire d'un belge qui vient de lancer sa carrière.  On le retrouve en juin 2013. Il joue alors sa toute première finale dans un tournoi Future. Le joueur du pays de la frite parvient à battre consécutivement deux joueurs proche du Top 300 (321e et 391e précisément). Malheureusement, l'histoire se termine d'un mauvaise façon avec l'obligation de retourner au vestiaire, après être mené 5 jeux à O face à l'autrichien Marc Rath alors 573e mondial.

Il quittera le circuit en août 2013, pour ne finalement le retrouver qu'en juin 2014. Le belge retombe alors à la 951e place mais retrouve très vite son niveau avec une victoire sur le 426e joueur mondial, le chilien Ricardo Urzua-Rivera et un autre jeune belge, Julien Dubail alors 743e, en juillet.

Après une rechute à la 1064ème place mondiale en novembre 2014, le belge revient dans la course, et retrouve les derniers tours d'un tournoi en se qualifiant en demie finale lors d'un tournoi Future en janvier 2015.

C'est l'histoire d'un belge, qui se bat pour retrouver son plus haut niveau perdu en août 2013.

C'est l'histoire d'un belge, qui compte 3 titres en double dans des tournois Future.

C'est l'histoire d'un belge, qui a gagné sur l'ensemble de sa carrière, 7836$.

C'est l'histoire... de Jeroen Vanneste actuel 848e mondial.

Victor TABUTEAU

Il apprend vite! Encore un joueur français à suivre de près. 22 ans, et 650e actuellement au classement ATP - son meilleur classement- pour Gregoire Jacq.

Tout comme Quentin Halys, Constant Lestienne et tant d'autres, Grégoire Jacq écume les tournois Future ainsi que les tournois Challenger dans l'espoir de pouvoir gagner ces précieux points qui sont tant recherchés et espérés pour pouvoir monter encore un peu plus dans la pyramide du tennis mondial.

Ce grand joueur - 1M80 - profite d'une arme que peu de joueurs ont, celle d'être gaucher. A l'instar des Jonathan Eysseric, Rafael Nadal et compagnie, il use et abuse de son lift pour gêner et déborder ses adversaires. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fonctionne du feu de Dieu. Ainsi peuvent en témoigner Constant Lestienne qui en a fait les frais en début d'année au mois de janvier, tout comme Alexis Musialek.

A force de jouer les tournois Future organisés en France, Gregoire Jacq s'est fait quelques armes en gagnant ainsi contre David Guez par exemple en septembre dernier.

Il faut savoir que Gregoire Jacq a commencé le tennis à l'âge où la majorité des enfants jouent à assembler des Légos. Oui, Jacq a joué sa première balle à l'âge de 3 ans. Précoce? Surdoué? En tout cas, même s'il n'a toujours pas marqué son nom au palmarès d'un des nombreux tournois que compte le circuit ITF, il peut néanmoins se narguer d'avoir pu emmener avec ses potes, la France en finale de la célèbre compétition du Master U'. Passage non négligeable pour ces jeunes joueuses et joueurs, qui concilient leurs études à leur carrière professionnelle. Malheureusement, lors de la finale, Grégoire Jacq n'a rien pu faire face au vainqueur 2014 de Wimbledon Junior, un certain Noah Rubin, également finaliste de l'édition 2014 de l'Open Masculin 86.

1170e en 2012, 892e en 2013, 728e en 2014 et 650 actuellement en 2015. Gregoire Jacq est donc sur la pente ascendante . Espérons pour lui que cette pente ne cesse de grimper pour pourquoi pas aller tutoyer les plus grands... Après tout, tout est possible!

Victor TABUTEAU

Les tournois Futures il doit tous les connaître, ou du moins une bonne partie. Comme les Poullain, Groll, Jacq, ou même Halys, Constant Lestienne joue principalement les tournois dits Future ainsi que les qualifications de Challenger faute de possibilités par rapport à son classement.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça lui réussit.

Rien que la semaine dernière au tournoi de Saint-Raphaël (10.000$), le français s’est incliné en finale face à un Yanais Laurent véritablement sur un nuage.

Les finales, ça le connaît! Sa première finale date de 2013 au tournoi de Feucherolles il est alors 1268 ATP. Il avait battu pour arriver jusqu'au dernier match, les français Rémy Chala (Non Classé ATP) et Elie Rousset (514 ATP). En finale, un autre habitué ne lui avait laissé qu’un seul jeu. Il s’agit de David Guez alors 250 à l'ATP.

La seconde finale a lieu en Belgique à Eupen exactement en août de la même année. Là aussi, il échouera sur la dernière marche. Mais qu’importe, cette fois-ci, il a réussi à marquer 10 jeux. On progresse !

Septembre 2013. On recommence. Nouvelle finale. La troisième. Constant Lestienne re-tente sa chance cette fois-ci au tournoi de Kenn en Allemagne. 3 sets et 29 jeux plus tard, Constant Lestienne échoue une nouvelle fois sur le tout dernier match. Jamais deux sans trois comme on dit...

Une quatrième finale en juin 2014 sur terre-battue cette fois face à Couacaud (446 ATP) et encore une de perdue. On peut vraiment penser qu'il est maudit.

Juillet 2014 - Ca y est! Enfin. Ostend en Belgique. C'est ici qu'il va finalement remporter le premier titre de sa jeune carrière face à Alexandre Sidorenko 1100 ATP. Pour remporter son premier titre, il a du battre trois belges, un néerlandais et donc le français Sidorenko en finale.

Il aura donc fallut attendre depuis octobre 2009 date de son tout premier match en tant que professionnel, soit 6 ans, pour que Constant Lestienne puisse enfin inscrire son nom au palmarès d'un tournoi en tant que professionnel.

Outre toutes ces finales perdues, Constant Lestienne est un joueur capable de battre de très bons joueurs comme Yannick Mertens (262ème ATP) dernièrement au tournoi Future de Lille, ou encore Jonathan Eysseric (actuel 292 ATP).

Au niveau du classement, Constant obtient le matricule 454. Seules 68 places séparent le français de son meilleur niveau, obtenu en août 2014 avec une 386ème place mondiale.

86 matchs gagnés pour 77 matchs perdus. Tel est le ratio actuel de Lestienne. Dont 12 victoires pour 8 défaites depuis le début de la saison.

1368e en 2012, 450 en 2013 et 453 en 2014. Constant Lestienne prend son temps. Tout comme pour marquer son nom dans l'histoire de son sport. Espérons juste pour lui qu'il marque son nom le plus souvent possible d'ici les mois et les années à venir. Il le mérite comme tous les autres.

A la question, "Lestienne est-il maudit?" Disons juste qu'il n'a eu la chance de son côté pour l'instant. Mais la chance elle tourne. Souhaitons juste qu'elle ai tourné en sa faveur...

Victor TABUTEAU

Qu’on se le dise, Lucas Poullain n’est pas seulement une tête bien faite. C’est également un joueur capable de surprendre par sa combativité, et son envie.

Ses derniers résultats parlent d’eux-mêmes. Son quart de finale au Future (15K+H) de Poitiers, lui a permis d’empocher ses premiers points pour cette saison 2015. C’est très peu face aux 35 points empochés par Quentin Halys, gagnant de cette édition 2015. Mais c’est pourtant belle et bien la triste réalité de ces petits tournois où se pressent les futures grandes stars (espérons pour eux..) du tennis international.

Il a notamment créé la sensation, en éliminant un autre joueur tricolore, Rémy Chala, tête de série 3 du tableau qualificatif. Son parcours dans le tableau final a de nouveau créé quelques surprises. On attendait une bataille rude contre le français Grégoire Burquier, elle a eu du mal à venir, tant ce dernier était à milliers de kilomètres de son match. Le premier set s’est ainsi conclu sur une roue de bicyclette en faveur du jeune étudiant en Sciences Economiques à l’Université de Nantes. Le reste du match fût plus équilibré. Burquier était plus mobilisé et c’est ainsi qu’il s’est finalement adjugé le second set sur le score de 6-2. Le troisième et ultime set a été rude et intense mais le jeune Poullain su serrer le jeu face au 370^e joueur ATP. Score final, 6-0 / 2-6 / 6-4 Poullain.

Son deuxième tour était un match au scénario à peine croyable. Son adversaire du jour, le français Lény Mitjana lui aussi issu des qualifications a vécu ce qui peut ressembler à l’enfer sur un court de tennis. Perdre 6-0 / 3-0 en à peine une heure de jeu. Mais, car dans tous matchs il y a un mais, Poullain s’est fait rejoindre pour finalement se retrouver à 6-0 / 5-5. Là encore, Poullain a su remettre son jeu en place, et conclure sur le score de 6-0 / 7-5.

Au troisième tour, l’étudiant partait clairement avec l’étiquette de challenger face au français Jonathan Eysseric 292 ATP. La bataille fut féroce dans la première manche avec un tie-break conclut sur le score de 7 points à 5. Poullain a su tenir la cadence et la rapidité de jeu que lui imposait son adversaire. Malheureusement, le plus expérimenté des deux, a su faire plier le jeune joueur qu’est Lucas Poullain en ne lui laissant qu’un seul jeu dans la seconde manche. Score final, 7-6 / 6-1 pour le 292^e joueur mondial, Jonathan Eysseric.

Au vu de ces résultats, si le jeune Lucas Poullain qui a gagné son premier match lors du tournoi Future de La Roche sur Yon en occtobre 2011 arrive à concilier sa vie d’étudiant à celle de joueur de tennis professionnel, alors on pourra dire que Poullain a totalement réussi. Car peu sont ceux qui réussissent à allier études et carrière professionnelle.

N’est-ce pas ça la véritable réussite? Celle d’avoir réussi en tant qu’étudiant et en tant que joueur de tennis professionnel ? L'avenir nous le dira. Seul Lucas a la réponse à cette question...

Victor TABUTEAU

Maestro? Déjà pris. Mozart? Aussi. Alors que lui donner comme surnom? Pour l'instant appelez le juste par son nom. Après tout, son nom suffit pour savoir qu'on parle de lui. En fait, il n'a pas besoin de parler quand on lui demande son parcours, ses résultats parlent pour lui. Champion d'Europe en simple comme en double, vainqueur en double à Roland Garros, finaliste à l'US Open, numéro 3 mondial tout ça dans la même année (2014) en tant que Junior sans oublier son titre au tournoi des Petits As à Tarbes en 2010. La liste des titres décrochés est encore longue mais on va s'arrêter là pour aujourd'hui.

Alors est-ce vraiment lui? Est-il le "messi"? Va-t-il enfin succéder à Noah et nous fera-t-il vibrer comme ses ainés? Deviendra-t-il un jour numéro 1 mondial? Nous fera-t-il gagner la Coupe Davis? STOP! Ne nous enflammons pas pas trop. À combien de joueurs avant lui, avons-nous posé - et à qui nous posons encore de façons plus ou moins détournées - ces questions? Même si on rêverait de répondre oui à toutes ces questions, nous n'en sommes pas là.

Oui, ce jeune joueur de 18 ans a bien ce petit quelque chose en plus comme l'on eut Gasquet, Tsonga, Monfils et autres avant lui.

Oui, ce jeune joueur joueur possède bien ce don. Oui, ce jeune joueur est promis à de grandes choses.

Oui, oui, oui... Toujours oui.

Mais peut-on vraiment savoir ce qui va se passer dans 5 ou 6 ans? Non personne. Si cependant on ne prend pas trop de risques en affirmant qu'il va rentrer dans le top 100, dans un avenir proche, dire qu'il va gagner Roland Garros dans deux ans... déclarer de tel propos est tout simplement fantasque, du moins pour l'instant! Car au vu de son classement actuel, ce serait bien la toute première qu'un joueur classé tel que lui parvienne à remporter le tournoi Porte d'Auteuil. Mais qu'importe. Cessons la "tennis fiction".

Concentrons nous plus sur lui, le joueur d'aujourd'hui en 2015 et non celui de 2020...

Le Quentin version 2015 se dote d’une arme qui peut, si elle est bien en place, être monstrueuse, comme elle a pu l’être durant cette semaine à Poitiers. Cette arme qu’est le service, lui permet de gagner un grande majorité des points. Deuxième arme non négligeable, son physique. Il est certes élancé mais il court partout! La volée de coup droit n'est pas inintéressante non plus.

En fait, Quentin Halys a toutes les bases. Il ne tient donc qu'a lui et à son entraineur Olivier Ramos, d'améliorer et perfectionner cette base déjà si performante.

Alors Maestro, Mozart ou encore Messi, peut importe quel surnom nous lui donnerons. Il est ce qu'il est, à savoir Quentin Halys, actuel 485ème joueur mondial à l'ATP vainqueur d'un tournoi 15.000+H à Poitiers au mois de mars. Il écume les tournois Future et Challenger, en attendant de se faire une place parmi les meilleurs du tennis mondial. Il se fait connaitre petit à petit. Son anonymat risque d'être vite oubliée s'il continue son ascension... et c'est peut-être ça, que nous devons lui souhaiter. Continuer à se hisser au plus haut niveau.

Victor TABUTEAU

Jozef Kovalik? Connait pas. C'est ce que 99% des personnes interrogées vont très certainement vous répondre. Voici quelques informations, qui seront, espérons-le bénéfique pour votre culture tennistique!

Le joueur Slovaque d'1m83 est arrivé sur le circuit en 2010. Droitier avec un revers à deux mains, a commencé le tennis à l'âge de 6 ans.

Il a grandi avec une idole connue pour ses frasques sur le terrain, le russe Marat Safin.

Sa surface favorite est la terre battue et le tournoi dont il est fan est Roland Garros, où il est allé jusqu'au 2ème tour des qualifications en 2013.

Il a gagné 9 titres en Future et 1 tournoi en Challenger, qui date d'aout 2014.

Né à Minsk, âgé de 24 ans, Uladzimir compte 11 titres sur le circuit Future (dont 3 remportés en 2014) et 3 titres en Challengers (Le dernier datant de 2012).

Ce droitier d'1m83 pour 89 kilos, est devenu professionnel en 2007.

Il est à ce jour, le numéro un de son pays.

Uladzimir Ignatik de son nom, a gagné Roland Garros comme Juniors en 2007.

Depuis son nouveau statut de joueur professionnel, le joueur biélorusse, n'a jamais eu l'occasion de rentrer dans un des quatre tableau du Grand Chelem. Ses meilleures performances restent un 2ème tour de qualification à Roland Garros (2008 et 2014), Wimbledon (2011 et 2014) et l'US Open (2010).

Cependant, si ce joueur talentueux n'a jusqu'à présent jamais pu participer dans un tableau du Grand Chelem, il a néanmoins su battre des joueurs issus du Top 100.

Ils se comptent sur les doigts de la main. A savoir, Ivan Dodig (CRO) 88ème en novembre 2010, Go Soeda (JPN) 81ème en février 2012, Lukas Lacko (SVK) 59ème en octobre 2012 et enfin, Igor Sijsling (NED) 86ème en novembre 2014.

Actuel 233ème au classement ATP, l'ex 137ème mondial (Atteint en février 2013) devrait espérons le pour lui, retrouver assez vite s'il parvient à retrouver la bonne dynamique qu'il avait en ce tout début de saison. Il avait rappelons le, fait demie finale et finale dans deux tournois Future en Allemagne.

Victor Tabuteau

Crédit photos: Site internet du tournoi Challenger de Cherbourg http://www.challengerdecherbourg.fr/#

29 ans, et c'est aujourd'hui qu'il fait parler de lui. 149e à l'ATP  lorsqu'à débuté le tournoi de Sao Paulo, il sera 108e la semaine qui suit. Issu des qualifications, il a profité du retrait de l'espagnol Féliciano Lopez peu avant que le tournoi ne débute. Ce retrait il en a fait usage, et s'est donc hissé à sa première finale du tournoi à la surprise générale. 

Personne ne le connaissait bien exactement. Mais quand on cherche bien, l'italien natif de Castel del Piano a gagné 11 titres sur le circuit Future sur les 16 finales qu'il a disputé.

Cette année, il est parvenu à entrer dans les qualifications de l'Australian Open. Il a échoué au 2nd tour du tableau qualificatif, face au belge très en forme, Maxime Authom.

En 2014, pour sa première participation dans Grand Chelem, il avait du céder face à l'américain Collin Altamirano au 1e tour des qualifications en ayant pu inscrire que 6 jeux sur l'ensemble de la partie.

Cependant, 2014 fut une année car il a remporté 3 finales sur 5. La dernière finale fût en tournoi Challenger, perdu 6-4 au 3e face à Yen-Hsun Lu (TPE).

Dans son palmarès, notons une victoire sur le français Hugo Nys lors d'un future en Italie en début février 2014. Un autre joueur tricolore est dans ses tablettes, Jonathan Eysseric.

La joueuse tchèque découvert le tennis à l'âge de 4 ans. 

Fan de terre-battue, cela se confirmera quelques années plus tard. 

Elle parle trois langues. Le tchèque bien sur, l'anglais et a quelques notions d'allemand.

Elle adore Prague et New-York qui sont ses villes fétiches. New-York lui rendra bien là aussi quelques années plus tard.

Arrivée sur le circuit en 2002. Depuis treize ans, Lucie parcourt le monde à la recherche de précieux points.

Durant sa quête de points, Lucie Hradecka récoltera 18 titres en double sur le circuit WTA.

Le double, c'est sa madeleine de Proust. Cependant, sa carrière de simple est également bien remplie.

Top 100 en février 2009, où elle passe de 115ème à 92ème.  Proche de terminer Top 50 en fin 2011, avec la 51ème place mondiale après avoir obtenu le meilleur classement de sa carrière en se classant 41ème mondiale au mois de juin.

Elle réussi a atteindre  six finales en simple sans jamais pouvoir y inscrire son nom une seule fois.

Alors que les titres en simple ne veulent pas venir, c'est une toute autre histoire en double. En 2012, elle fait finale du Masters et atteint la 4ème place mondiale dans ce domaine.

Elle a également gagné le Double Mixte à Roland Garros avec Cermak en 2013.

En Grand Chelem, ses meilleurs résultats sont, 1/2 finale à l'Open d'Australie (2012), Titre à Roland Garros (2011), Finale à Wimbledon (2012) et Titre à l'US Open (2013).

Cette année, en simple, Lucie Hradecka a éliminé la serbe Ana Ivanovic (5ème mondiale) et Svetlana Kuznetsova (25ème mondiale et ancienne numéro 2 en 2007).

Ses deux dernières grosses victoires remontent à 2012, face à la Petra Kvitova (4ème mondiale) et Samantha Stosur (5ème mondiale).

Lucie Hradecka a également participé aux rencontres de Fed Cup en 2010, 2012 et 2014. Elle a aussi eu la chance de faire les Jeux Olympiques en 2012.

122ème mondiale en ce début 2015, il fort probable qu'elle puisse revenir dans le top 100 d'ici peu. C'est en tout cas, ce qu'on peut lui souhaiter et espérer qu'elle inscrive enfin son nom dans un tournoi de simple et qu'elle continue son incroyable palmarès en double!

Victor Tabuteau.

Âgé de seulement 22 ans, le joueur japonais, actuel 187ème au classement ATP, est né à New-York. Il réside et s'entraine à Valence, en Espagne.

Il a atteint son meilleur classement en novembre 2014, en parvenant à décrocher la 155ème place mondiale.

Le tennis rentre dans sa vie à l'âge de 7 ans, poussé par ses parents, qui souhaitent que le jeune Taro fasse du sport.

TP 25Ses surfaces de prédilections sont le dur et la terre battue. Il dit de lui, que son revers est sa meilleure arme.

Il grandi avec pour idole le suisse Roger Federer. 

Fan de cinéma, et de Woody Allen en particulier, il aime également écouter de la musique. S'il n'avait pas été joueur, il aurait adoré vivre dans les années 70, pour suivre la musique de l'époque et Led Zepplin en particulier.

Première victoire sur un top 100.

Nous sommes à Vina Del Mar au Chili. Taro Daniel 226ème mondial, s'extirpe des qualifications de ce tournoi ATP dit 250. Il gagne le premier tour face à Thomaz Bellucci le brésilien alors 125ème à l'ATP. Il laisse seulement 6 jeux à son adversaire, et le voilà qualifié pour le deuxième tour.

Il est alors opposé à l'argentin, Federico Delbonis, 61ème au classement ATP.

Si le premier set est une formalité pour l'argentin, les deux sets qui suivent sont beaucoup plus compliqué. A tel point que le japonais réussi à décrocher la victoire au terme de deux tie-break.

Objectif Grand Chelem.

Le japonais a pour objectif de sortir des qualifications des quatre Grand Chelem. Cet objectif, il en a réussi un quart la saison dernière.

Nous sommes en août 2014. Il parvient notamment à éliminer deux joueurs du top 200 lors des qualifications de l'US Open. Lors du premier tour, il est opposé ni plus ni moins face au 6ème joueur mondial, le canadien Milos Raonic. Si les deux premières manches tournent à sens unique en la faveur du 6ème joueur mondial, le troisième set est une toute autre histoire.

Il parvient à emmener le favori du match dans un tie-break. Et là, pas de surprise, Milos Raonic s'impose sans trembler 7 points à 1 dans le tie break.

La Coupe Davis, le baptême du feu.

Lors de la rencontre opposant le Japon à la République Tchèque, Taro Daniel doit jouer le premier match, face à Lukas Rosol, 40ème mondial. Une nouvelle victoire sur un Top 100? On y a cru. Après être mené 2 sets à 0, le japonais parvient à remettre les deux équipes à 2 sets partout. Le cinquième set sera une formalité pour le tchèque, en s'imposant 6-2 dans le set final.

+800 places  et 3,630$ gagnés.

Depuis son arrivée en 2010, Taro Daniel a progressé de 801 places. 

Côté finance, le japonais a empoché 182,825$ (simple et double) dont 3,630 gagnés depuis début 2015.

Qui dit gain, dit victoire. De ce côté là, il affiche 133 victoires sur le circuit Future, 33 en Challenger et seulement 2 sur le circuit ATP. Soit un total de 168 victoires pour 113 défaites. 

Gardons donc un oeil sur ce japonais, il serait probable que l'on entende parler de lui très vite, s'il continue ainsi. En tout cas, c'est tout le mal qu'on lui souhaite...

Victor Tabuteau.

Photos: http://www.zimbio.com/Taro+Daniel

              http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Da/T/Taro-Daniel.aspx

 Aljaz BEDENE

25 ans (Né le 18 Juillet 1989 à Ljubljana en Slovénie)

Réside et s'entraine à Londres.

Mesure 1m83 pour 72 kilos.

Droitier.

Professionnel depuis 2008.

Appelez le "Ali" ou "Benki". Aliza Bedene parle trois langues. Anglais, Slovène et Croate.

Il débute le tennis à l'âge de 7 ans, avec une simple raquette en plastique.

Si le tennis ne lui avait pas réussi, il aurait souhaité être footballer. Ce jour d'1m83 est fan du Real Madrid et du portugais, Cristiano Ronaldo.

144 matchs gagnés sur terre.

Quand on vous dit que Bedene a les pieds sur terre c'est en quelque sorte une évidence. En effet, ce fan de Fernando Gonzalez (5ème en 2007) et David Nalbandian (3ème en 2006), a remporté la plupart de ses tournois sur terre battue. C'est également une évidence si son tournoi favori est Roland Garros.

65 victoires pour 20 défaites, avec 5 titres sur le circuit Future. 71 victoires pour 23 défaites avec 7 titres en Challenger, et pour finir, 8 victoires pour malheureusement 16 défaites sur le circuit ATP.

Tout cela nous donne un total de 144 matchs remportés sur terre battue, depuis le début de sa carrière.

Certes, le slovaque est très performant sur terre battue, mais sur dur, ses résultats sont également assez bons. 7 victoires en Future, 15 victoires en Challenger, et 16 sur le circuit ATP. Faire donc attention à lui.

Ex Top 100

116ème au classement ATP, actuellement. Ce ranking en dessous des 100 premiers, il y est depuis janvier 2014. Pourtant, être parmi le top 100, il y est déjà arrivé. C'était en février 2013. Il a atteint la 71ème place mondiale.

Pour autant, 2013 n'était pas son premier coup d'essai. En effet, un an plus tôt, il avait réussi à s'imposer dans les 100 en se classant 83ème au mois de juillet. Il réussi à faire quart de finale au tournoi de Vienne en Autriche, demi-finale à Chennai en éliminant ni plus ni mois Stanislas Wawrinka, gagne 4 Challenger - dont 3 sur terre - et parvient à participer aux qualifications des quatre tournois du Grand Chelem.

2013 est donc la suite logique, du cru 2012. Il fait sa seconde année dans le top 100, réussi à aller en quart de finale à Chennai où Wawrinka prendra sa revanche sur le slovaque, atteint donc son meilleur classement en février, accède directement au tableau final des quatre Grand Chelem sans pour autant y passer un tour dans les quatre Majeurs, et gagne 16 matchs en Challenger pour seulement 3 défaite là encore tous sur terre battue.

La saison dernière, il perd au premier tour de l'Australian Open et de Wimbledon, se qualifie pour le 3ème tour à Miami où il réussi à battre le canadien Vasek Pospisil 28ème mondial alors que Bedene n'est que 119ème à l'ATP.

2015, l'année du retour?

Pour se relancer, quoi de mieux qu'un tournoi où l'on se sent à l'aise? C'est exactement ce que Bedene a fait! Direction Chennai. Il repasse par les qualifications, où il laisse en chemin 14 jeux. Dans le tableau final, il écarte les espagnols Feliciano Lopez (14ème mondial), Guillermo Garcia-Lopez (35ème) et Robert Bautista Agut (15ème). En finale, il retrouve une vieille connaissance, en la personne de Stanislas Wawrinka. Le match tournera en la faveur du suisse en deux sets.

Après une très bonne mise en jambe, il part pour les qualifications de l'Australian Open, où malheureusement, il perdra aux portes du tableau final.

Cependant, il est fort probable que l'on puisse entendre parler de lui rapidement, si la confiance et le niveau de jeu son au rendez-vous.

En tout cas, espérons le!

Victor Tabuteau.

(Crédit photo: Page Facebook de Aljaz Bedene.)

Borna CORIC (CROATE)

18 ans (14-11-1996)

Né & habite à Zagreb

185" 79kg

Droitier

Pro 2013

A l'âge de cinq ans, âge où la plupart des enfants sont encore avec leur biberons leur doudou, Borna, lui, commence déjà à taper dans une balle de tennis.

De Future en Challenger, le voilà en novembre 2014, classé à la 89ème place mondiale. Cela lui vaut d'obtenir le trophée de celui de "Star de demain", le même mois.

Précoce?

La même année, il devient le plus jeune joueur du top 100 à l'âge de 18 ans avec l'australien Nick Kirgyios et fait un bond de 276 places dans l'année.

Jeune, mais avec beaucoup d'ambition. Il vise ni plus ni moins, la première place mondiale du classement ATP. En même temps, qui ne la souhaite pas? Surtout quand on a 18 ans et que l'on fait parti du top 100.

Les succès...

Sa surface favorite est le dur de préférence en extérieur, et il faut avouer que ses résultats parlent d'eux même dans ces deux catégories. Depuis 2012, année de ses tous premiers matchs, Borna Coric affiche 11 matchs gagnés pour 3 défaites sur dur et 15 matchs en extérieur gagnés pour 7 défaites sur le circuit Challenger. Sur le circuit Future, 45 matchs pour seulement 13 défaites sur dur et 40 victoires pour 9 défaites en extérieur. 

Cependant, si le grand public commence tout juste à le découvrir, ceux qui ont l'habitude de suivre le circuit junior avaient certainement eu un oeil sur lui. Car en 2013, le jeune croate décroche le titre du grand chelem à l'US Open. La surface? Du dur et de surcroit en extérieur. Les conditions étaient réunis pour accéder au titre, il n'aura donc pas manqué son rendez-vous.

Goran et Rafa en idoles...

Goran Ivanisevic et Rafael Nadal. Deux joueurs de calibre. Deux joueurs avec des palmarès de rêve. Borna Coric aura l'audace d'affronter le maitre, l'idole. Cerise sur le gâteau, il s'offrira même le plaisir de battre le taureau espagnol lors du tournoi de Basel grâce à un revers très efficace, son meilleur coup, même si l'ensemble de son jeu est remarquable. Cette victoire lui permet d'être à l'âge de 17 ans, le premier à battre un Top 3 depuis... Nadal en 2005!

Si le tennis ne lui avait pas ouvert les bras, le croate se serait bien vu dans le monde de la boxe.

Encore du chemin à faire...

Si l'on s'intéresse un peu aux gains remportés par le jeune croate, il y a encore pas mal de chemin à faire s'il souhaite concourir avec les tous meilleurs. A titre purement indicatif, Coric a gagné 263,733$ depuis 2013 gains en simple et double confondus.

Sur ces 263,733$, 11,825$ ont été remportés en 2015.

Nous sommes très loin des tous meilleurs. Pour faire une comparaison, qui en est faussement une puisque les meilleurs sont là depuis déjà pas mal d'années. Mais pour avoir une idée, voici combien ont gagné les joueurs principaux depuis leur début.

Ekaterina MAKAROVA (RUS)

Née le 7 juin 1988 à Moscou

Réside à Moscou.

Mesure 1m80 pour 65 kilos.

Gauchère, revers à deux mains.

Débute sur le circuit en octobre 2004.

Alors que l'Australian Open va débuter dans quelques jours, la saison 2015 risque de démarrer de la même manière que la saison 2014 s'est terminée. Les cadors vont vouloir se partager la part du gâteau. Mais pour les autres alors?

Question vaste de réponses. Alors que l'ITF a pris (enfin...) conscience qu'il fallait ré-étudier les prize money pour les années à suivre, nos "Futuristes" ainsi que "Challengers", sans oublier nos joueuses de tournois ITF vont cette année encore, parcourir le monde, loin des tournois de premier rang pour la plupart.

Cependant, certaines et certains vont très probablement pouvoir profiter de WC pour participer aux tournois majeurs.

La jeune française Océane Dodin, fait parti de ces heureux tricolores, dès cet Australian Open. Wild Card obtenue via un accord entre les fédérations australienne et française, elle aura fort à faire dès le premier tour face à l'américaine Alison Riske. Océanie Dodin a fait une très forte impression durant la fin de saison 2014 et c'est à elle, donc,  de confirmer l'essai...

Côté masculin, a suivre de près la progression de Grégoire Barrere, qui a obtenu son meilleur ranking en ce début de saison avec un matricule 438! Un autre français devrait faire parler de lui, Alexis Musialek, actuel 287ème mondial.

Niveau international, nous aurons les yeux tournés vers l'Amérique. Noah Rubin, vainqueur du Wimbledon Junior, saura-t-il lui aussi confirmer l'idée que l'on a pu se faire de lui? A savoir, un futur prodige du pays de l'oncle Sam?

Adam, Gleb, Noah, Miguel, Hugo, Timéa, Océane, Ana, Andreea, Amandine, autant de joueuses et joueurs, qui vont cette année encore, nous faire vibrer.

Ready? Play, et surtout, faites nous rêver!

VictorT.

Née en novembre 1988, Julia Goerges commence le tennis l'âge de 6 ans. Fille de Klaus et Inge, la jeune allemande native de Bad Oldesloe situé à presque cinquante kilomètres d'Hambourg, a privilégié ses études avant de devenir professionnelle.

C'est ainsi qu'en 2005, elle fait ses tous premiers pas sur le circuit féminin.

L'année qui suit, elle joue son tout premier tournoi WTA en disputant les qualifications du tournoi de Stuttgart où elle sera éliminée dès le premier tour face l'ukrainienne Yuliana Fedak. Elle terminera cependant la saison dans le top 500, en atteignant la 425ème place mondiale; soit un bond de 693 places dans la hiérarchie du classement WTA par rapport à la fin de saison 2005, où elle avait terminé 1118ème. Lors de cette même année 2006, elle inscrit un titre en simple sur le circuit ITF, où elle parfait ses armes.

En 2007, elle joue son premier tournoi WTA à Stockholm, en étant directement qualifiée pour le tableau principal. Elle réussira à se hisser jusqu'en demie-finale.

2009 est l'année où elle parvient à terminer dans le top 100. Elle fait demie-finale au Québec et continue à jouer sur le circuit ITF, où elle gagne un tournoi de plus en simple.

La joueuse allemande est lancée. L'année qui suit, elle se classe parmi les 50 meilleures joueuses au monde. Et pour couronner le tout, un titre WTA vient s'inscrire dans son palmarès. Celui de Bad Gastein, où  elle éliminera en finale la suissesse Timéa Bacsinszky. Avec ce premier titre en simple, 2 autres s'ajoutent cette fois-ci dans la catégorie du double.

En 2011, Goerges inscrit un second titre en simple dans son palmarès.

C'est en 2012 qu'elle vit le graal de sa carrière. Elle termine la saison en étant 18ème mondiale. Elle a réussi à faire un 4ème tour à l'Open d'Australie, un 3ème tour à Roland Garros et Wimbledon. Seul l'US Open où elle s'inclinera au premier tour, viendra entacher cette belle saison.

Elle dit préférer le dur et la terre battue, ses résultats le démontrent bien. L'allemande s'est inspirée de la suissesse Martina Hingis plus jeune. Son jeu plein de puissance en fond de court et la précision de ses frappes en coup droit et au service peuvent lui permettre d'éliminer des joueuses du top 100. 

C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait. Alors retombée à la 72ème place mondiale à la WTA en début 2014, Julia Goerges a su déjouer le jeu de l'italienne Karine Knapp alors 41ème mondiale. Sara Errani alors 7ème joueuse mondiale lors de l'Australian Open a elle aussi du poser les armes. Pour finir, peu avant Roland Garros, lors du tournoi de Strasbourg, la jeune américaine Sloane Stephens 16ème mondiale a cédé elle aussi face à l'allemande alors retombée à la 108ème place mondiale, au terme d'un match accroché, gagné seulement 6-4 au deuxième set.

La fin de saison a été perturbée lors derniers tournois par une blessure au niveau du poignet qui lui avait gâché une grande partie de sa saison 2013.

Espérons pour elle, que la saison 2015 démarre le mieux possible car 118 points sont à défendre dès début janvier! 2ème tour à Auckland, 1er tour à Sydney et surtout un 2ème tour lors du premier grand chelem de la saison!

Julia Goerges n'est donc plus un joueuse inconnue, mais bien une joueuse reconnue, à suivre de près.

Victor Tabuteau.

Née le 23 juin 1984, Akgul Amanmuradova a débuté sa carrière en 2000, à Tashkent, dans la ville où elle est venue au monde. Lors de ce premier tournoi en tant que professionnelle, elle était invitée par l'organisation du tournoi. Elle a perdu dès le premier tour des qualifications face à la joueuse russe Ekaterina Sysoeva.

L'année qui suit en 2001, elle participe à son tout premier tournoi WTA, encore à Tashkent, où elle est également invitée. Elle perdra au premier tour.

2002 lui réussit. Elle parvient à gagner deux titres en double. En simple cela ne lui sourit pas. Elle va jusqu'en finale dans deux tournois et perd à chaque fois, et plus frustrant, face à la même joueuse lors des deux finales. Le compteur reste donc bloqué à zéro en ce qui concerne le simple.

En 2003, elle parvient à de nouveau se hisser jusqu'en finale. La première de la saison lui échappe de peu, avec un 7-6 au troisième set face l'indienne Malhotra. Trois finales et toujours aucun titre. La joueuse ouzbek rattrapera cependant le temps perdu de ces finales perdues. Elle gagnera les trois suivantes. Ce qui équilibrera la balance. Autant de succès que de défaites en ce qui concerne les finales en simple.

Trois ans plus tard, elle se qualifie pour sa première finale d'un tournoi WTA à Tashkent, en étant invitée par l'organisation. Elle perdra face à la joueuse néerlandaise Michaella Krajicek. 

En août 2007, elle devient membre du Top 100, en se classant de la 102ème place mondiale à la 99ème.

L'année qui suit, au mois de mai, elle rentre dans le top 50.

En 2011 et 2012, elle enchaîne les blessures et ces deux saisons plus ou moins perturbées. Une blessure au coude droit lui empêche d'exploiter son potentiel.

Cette saison, alors qu'elle est retombée au delà de la 1000ème place mondiale, elle revient dans le circuit, en passant par les petits tournois et c'est au mois de mai qu'elle renoue avec le succès. Lors de la finale de Bukhara, un 25.000$ en Ouzbékistan, elle est classée 1101ème mondiale, face à elle Veronika Kapshay, 350ème à la WTA. C'est sur le score de 6-3 7-5 qu'elle surclassera la joueuse ukrainienne.

En juillet, remontée à la 469ème place mondiale, elle parviendra à aller jusqu'en demie-finale du tournoi d'Astana, un 100.000$.

Sur l'ensemble de sa carrière, Akgul Amanmuradova compte 2 titres WTA en double, 9 titres ITF en simple dont un remporté en 2014 ; et 10 titres ITF en doubles.

Depuis 2000, la grande joueuse a battu la slovaque Dominika Cibulkova actuelle 10ème monidale, Tamira Paszek ex 26ème mondiale en 2013, Roberta Vinci 11ème en 2013, Jelena Jankovic numéro 1 mondiale en 2008, Stéfanie Voegele 42ème en 2013, Yaroslava Schvedova 25ème en 2012, Nadia Petrova ex 3ème mondiale en 2006, Aravane Rezai qui fut 15ème mondiale en 2010  et Agnes Szavay qui a été proche du top 10, en étant 13ème mondiale en 2008. 

Au vu de toutes ces joueuses très talentueuses, le talent de la joueuse ouzbek n'est plus à démontrer. Il faut juste espérer que les blessures soient à présent derrière elle pour ce palmarès déjà respectable, continue de s'allonger.

Victor Tabuteau.

Encore inconnue du grand public pour l'instant, mais pas pour les amoureux de la petite balle jaune. Océane Dodin avance à vitesse grand V, dans sa progression au classement WTA.  640ème au mois de Janvier, elle fini la saison 206ème, qui plus est son meilleur classement. Soit un gain de 434 places cette saison à la WTA.

12 tournois joués cette année avec 38 victoires au compteur pour seulement 9 petites défaites. Dans toutes ces victoires, 4 joueuses du Top 100. La première victime fût Ana Karolina Schmiedlova, 72ème mondiale en fin octobre lors du tournoi ITF 100.000$ de Poitiers, la seconde à subir la vitesse de balle de la française a été la joueuse tchèque, Tereza Smitkova, 84ème mondiale.  Au tournoi de Limoges, la française a battu une de ses compatriote, Pauline Parmentier, 78ème à la WTA. Pour finir, la jeune prodige croate, promise elle aussi à une grande carrière, Ana Konjuh, classée au 98ème rang mondial a également du rompre sous les coups de boutoir de la française. 

Comme son idole, la russe Maria Sharapova, la joueuse nordiste base son jeu sur un service et un coup droit hyper-puissant. Les rallyes du fond de court, très peu pour elle! Les échanges durent maximum, trois frappes, tant la prise de balle et la puissance sont efficaces.

Cette prise de balle très précoce et la rapidité ont fait effet plus d'une fois cette saison. Ainsi après un début de saison quelque peu perturbée, la française a raflé tout ou en partie, sur son passage. Au mois de mai, le 10.000$ d'Antalya en Turquie lui revenait, tout comme celui d'Amarante au Portugal en juin. Un mois plus tard, elle fait 1/2 finale à Imola en Italie dans un tournoi 15.000$, elle a enchainé ensuite sur le tournoi de Valladolid, en Espagne où elle s'est inclinée seulement en finale. Deux mois plus tard, en septembre, elle gagne le 25.000$ de Shrewsburry en Angleterre. Le mois suivant elle ira en finale du tournoi de Poitiers en étant invitée par l'organisation. Début novembre Limoges lui offre également une WC (invitation), et la française y fait honneur, en s'inclinant en 1/2 finale. Pour terminer cette saison 2014 riche en succès, elle est allée conquérir un nouveau titre à ajouter à son palmarès, en remportant le tournoi de Zawada, en Pologne.

"Que mon adversaire soit top 50 ou top 500, ça ne change rien, je ne suis pas impressionnée." 

La Voix du Nord - 5 décembre 2014.

En trois ans, elle a réussi à gagner 925 places au classement WTA. Cette jeune française championne de France des 15-16 ans en 2012 et des 17-18 ans en 2014, a donc véritablement quelque chose en elle, qui peut l'emmener très haut dans la pyramide du tennis féminin. Elle devrait très probablement obtenir une WC pour participer au tableau final de l'Open d'Australie qui se déroulera dans près d'un mois et ainsi, pourquoi pas marquer définitivement les esprits si jamais elle réussi à faire de bons résultats. Mais attention tout de fois à l'excès de confiance, ce serait dommage qu'une si bonne dynamique soit interrompue. Mais pour cela, Océane Dodin peut compter sur son entourage et son coach Georges Goven ; car même si elle dit ne pas prêter trop d'attention à ce que l'on peut dire sur elle, il est souvent gratifiant de lire les commentaires positifs que l'on peut dire sur soit et parfois oublier d'avoir la tête froide. Mais en grande professionnelle qu'elle est déjà, cela ne semble pas être le cas, et c'est tant mieux.

Victor Tabuteau.

Née le 07 février 1997 à Nova Kakhova en Ukraine, la jeune joueuse ukrainienne est 12ème au classement national, et actuellement 268ème à la WTA.

Elle a commencé le tennis à l'âge de 6 ans. Sa surface favorite est le dur.

Cette année, elle a joué 14 tournois sur le circuit ITF.

Sur le circuit Junior, au classement du 1er décembre, Anhelina s'est classée 11ème dans la hiérarchie du tennis féminin dans la catégorie junior. L'ukrainienne est parvenue à atteindre la 8ème place mondiale en Junior, en cette fin mars 2014.

16 victoires pour seulement 8 défaites cette année et un ratio de nouveau positif, avec 70 victoires pour 26 défaites sur l'ensemble de sa carrière en Junior.

En 2014, en tant que Junior, la joueuse ukrainienne a fait finale à l'Us Open, face à la joueuse tchèque Marie Bouzkova 8ème junior et 484ème à la WTA.

La jeune Kalinina a également fait un  3ème tour à Wimbledon face à la lettonne Jelena Ostapenko, 3ème joueuse mondiale en Junior et 280ème à la WTA.

En début de saison, Kalinina s'est arrêtée au 2ème tour en Australie et au 1er tour à Paris.

Cette année, sur le circuit professionnel, dans la catégorie des grands, l'ukrainienne a gagné 19 matchs sur 29 joués.

Sur l'ensemble de sa carrière en tant que professionnelle, elle affiche 35 victoires et 20 défaites.

1/2 finale à Zawada sur un tournoi 25.000$ au mois de novembre, éliminée face à la française en forme de cette fin de saison Océane Dodin. Finale à Equerdreville un second 25.000$, où elle a du abandonner dès le premier set, face à la française Stéphanie Foretz. Elle a fait une seconde 1/2 finale à Bad Saulgau en Allemagne cet été, face à la brésilienne Ce Gabriela ; et une autre finale en avril aux Etats-Unis à Jackson précisément, ou elle a été battue par la norvégienne Eikeri Ulrikke. Ses récents résultats sont donc prometteurs pour la saison 2015.

Elle a atteint son meilleur classement en septembre, avec la 245ème place mondiale.

561ème en fin 2013, 268ème  en cette fin 2014. Soit une progression de près de 300 places (293 exactement) en seulement 1 an. Il y a donc fort à parier que la jeune ukrainienne saura tirer son épingle du jeu, et pourquoi pas, concourir auprès des toutes meilleures d'ici peu. Elle en est capable, reste plus qu'à attendre que la jeune Kalinina explose au grand jour. Et quand ce jour viendra, il est fort probable qu'elle réalise de belles et grosses victoires.

Victor Tabuteau.

0. Il n'y aucune joueuse argentine présente dans le top 100 depuis le 8 septembre 2014. L'unique joueuse qui parvenait encore à tenir la corde dans le top 100 était Paula Ormaechea, ex 53ème mondiale en octobre 2013. Cette dernière a commencé l'année à la 62ème place mondiale pour la terminer 61 places plus loin, au 123ème rang de la WTA.

Mais revenons sur la joueuse qui nous intéresse. Tatiana Bua, de son surnom Tati, a gagné 4 tournois sur le circuit ITF en simple.  Elle a a son actif 23 titres en double, dont un remporté cette année, en mars à Ponta Delgada au Portugal, où elle était associée à l'espagnole Olga Perres Azcoitia.

Tati Bua a fait son arrivée sur le circuit en 2006, lors du tournoi de Cordoba en Argentine, un tournoi ITF de 10.000$. Elle était opposée à l'uruguayenne Maria Eugenia Roca Recarey alors 997ème mondiale. La joueuse argentine non classée à la WTA s'en sortira en deux sets. Quand elle y repense aujourd'hui, elle dit qu'elle ne "s'en (m'en) souvient pas trop. Mais bien sur, j'étais très excitée et heureuse de jouer. C'était l'un des premiers tournois que je jouais pour le classement WTA." 

Deux ans plus tard, elle remportait son premier titre sur le circuit ITF. C'était à Santiago, tournoi de 10.000 $. Alors 464ème à la WTA, elle élimine Carla Beltrami une autre joueuse argentine, 508ème.

L'année qui suit, elle remporte de nouveau un 10.000$ cette fois ci à Itajai, face à la brésilienne Anna Clara Duarte 333ème. Tati de son côté continue de progresser en se classant à la 415ème place mondiale.

En 2011, à Cordoba, elle remporte un troisième 10.000$ en éliminant en finale l'autrichienne Tina Schiechti 342ème. Tati Bua a redescendu au classement, en étant 510 mondiale.

Un an plus tard, au mois de septembre, à Madrid, Tati s'est refait une santé et surtout un classement, en remontant à la 491ème place mondiale, et bat la britannique Amanda Carreras, 404ème joueuse mondiale.

Depuis 2012, Tatiana Bua n'a remporté aucun tournoi.

Cette année, elle est allée jusqu'en demie-finale dans 3 tournois, 10.000$.

28 victoires pour 17 défaites cette saison en simple et 29 victoires pour 21 défaites en double. 

Tati Bua fini donc l'année sur une bonne note. 

Espérons pour elle que la saison 2015 sera aussi riche en terme de victoires.

Souhaitons également que le pays Sud Américain retrouve ses meilleures joueuses dans le Top 100 le plus rapidement possible. 

Victor Tabuteau.

151ème. Tel a été le meilleur classement obtenu en juillet 2011, pour cette jeune joueuse roumaine de 22 ans.

Fan de Rihanna et Beyoncé, Elena Bogdan a décroché 4 titres sur le circuit ITF. Grande sportive, elle aime le ski et la natation.

Elle a participé à son premier tournoi en 2006, à Galati en Roumanie.

Trois ans plus tard, en 2009, elle jouait son premier match WTA en qualification du tournoi de Tashkent. La même année, elle remportait 2 titres sur le circuit ITF.

Cette année, elle a renoué avec le succès, en revenant aux sources, lors du tournoi 10.000$ de Galati en juin dernier.

Et c'est en cette fin de saison, au mois d'octobre, lors du tournoi de Poitiers (100.000$), qu'elle a aligné son unique victoire sur une joueuse du Top 200, Elitsa KOSTOVA alors 197ème à la WTA.

En 2013, la joueuse native de Craiova est parvenue à intégrer le grand tableau du tournoi WTA de Bad Gastein (Autriche) en étant issue des qualifications. Elle s'est inclinée au premier tour, face à la joueuse du pays, l'autrichienne Lisa-Maria Moser alors 725ème mondiale, au terme d'un match en 3 sets, 6-4 pour l'autrichienne dans le set final.

Sa carrière commence juste. Les années sont devant elle. 788ème en 2007, 198ème en 2011, 544 en 2014. Ces 3 dernières saisons ont été difficiles, mais si elle a réussi à se classer parmi les 200 premières joueuses mondiale, elle est capable de le faire une seconde fois. Alors, futures adversaires d'Elena Bogdan, prenez garde! 

Victor Tabuteau.

En cette période de crise, tout le monde, y compris les athlètes de haut niveau, connaissent quelques difficultés. On le sait, le tennis est un sport où tu peux perdre plus que tu ne gagnes au niveau financier, si tu ne fais pas parti de l'élite.

Comme lui, un autre joueur, luxembourgeois, Ugo Nastasi, avait opté pour cette option, la cagnotte participative. Ce dernier avait réussi à récolter 487€. A ce jour, le français a déjà collecté plus de 5.000€ sur les 30.000€ qui lui sont nécessaire, afin de pouvoir avoir un coach à ses côtés durant toute la saison 2015. Il lui reste encore 39 jours pour pouvoir parvenir à son but.

Jonathan Eysseric, actuel 247ème mondial, a su se classer au meilleur de sa carrière, aux portes du top 200, en étant 202ème en juin 2013.

Sur l'ensemble de sa carrière, le français a 13 titres sur le circuit Future, dont 2 remportés cette année.

317ème en début janvier, le natif de Saint Germains en Laye a donc progressé de 70 places cette saison.

Jonathan Eysseric a manqué de peu, sa qualification dans le grand tableau de Roland Garros cette année, en perdant au 3ème et dernier tour des qualifications.

En 2014, le tricolore a battu entre autres, Florent Serra deux fois en janvier et en mai ; Laurent Lokoli en avril, qui sera la révélation côté tricolore à Porte d'Auteuil en mai ; et lors de ce fameux tournoi de Roland Garros, il a éliminé un seul joueur du top 100, lors du deuxième tour des qualifications, l'allemand Julian Reister alors 91ème mondial

Il serait vraiment regrettable qu'un joueur aussi sympathique et doté d'une très grande capacité ne puisse pas réaliser ses rêves les plus fous et surtout ses objectifs. Alors n'attendez plus, et donnez. Vous qui croyez en lui.

Si vous souhaitez participer à sa cagnotte c'est  ici.

Victor Tabuteau.

Présente sur le circuit depuis 2003, où elle a joué son premier tournoi ITF à Bastad. Cette talentueuse joueuse suédoise a commencé le tennis à l'âge de 5 ans.

Son premier tournoi WTA remonte en 2004, lors du tournoi de Stockholm, où elle était invitée par l'organisation.

Durant sa carrière, elle remporté 2 titres WTA en double.

C'est sur le circuit dit secondaire que Johanna Larsson a obtenu le plus de titres. Au total, la suédoise native de Boden situé au nord du pays, affiche 12 titres en simple et 16 en double.

Cette fan de Twilight, est entrainée par Mattias  Arvidsson.

26 tournois joués cette saison. 33 victoires et 27 défaites.

Cette année, la suédoise a su battre 4 joueuses du top 100. Pennetta, Stephens, Beck et Flipkens.

Pavlyuchenkova, Li, Ivanovic, Halep, Peer, Paszek, Bartoli, Goerges, Niculescu et Razzano ont toutes perdues elles aussi face à la suédoise.

1er tour en Australie, 3ème tour à Roland Garros, 1er tour à Wimbledon et 3ème tour à l'US Open.

Au vu de ces résultats, il y a fort à parier que la saison 2015 sera encore plus épatante...

VictorT.

Les habitués du circuit le connaissent depuis 2010, année de son arrivée en tant que joueur professionnel. Le grand public à fait sa connaissance l'an dernier, lors du tournoi du Masters 1000 de Paris Bercy. Il avait créé une petite sensation sur le court central en s'imposant au premier tour face à un autre joueur français, Benoit Paire. C'est donc à Paris que le grand public s'est alors dit que peut-être il allait pouvoir se passer quelque chose avec ce jeune joueur dans un futur proche.

Bercy est passé, la demande médiatique est retombée et Pierre-Hugues a également replongé. Replongé dans l'effort et le travail. Un mois après sa sensation parisienne, et un bnd de près de 30 places au classement ATP, P2H de son surnom a remis ça cette fois-ci sur Michal Przysiezny - joueur qui est lui aussi pour beaucoup, un inconnu du grand public - lors d'un tournoi Challenger. Retour à la dure réalité du circuit...

Outre le fait d'avoir fait de bonnes performances en parvenant à éliminer Benoit Paire et Michal Przysiezny dans deux tournois différents, le jeune français aujourd'hui âge de 23 ans, termine la saison 2013 en ayant su marquer son nom dans les esprits du grand public. La saison 2014 promet alors de bonnes et belles choses...

Matricule 151.

Tel est sa place au classement ATP lorsque la saison 2014 démarre, fin décembre en Australie, à Brisbane plus précisément. Tournoi où il ira jusqu'au deuxième tour, grâce à un coup de pouce du destin. Éliminé au troisième et dernier des qualifications il fut repêché pour accéder au tableau final. De près ou de loin les fans, nouveaux ou anciens scrutent d'un œil bien veillant, les résultats de leur nouvelle idole. Vient le tout premier Grand Chelem de la saison et c'est sous une chaleur étouffante que le français s'incline malheureusement encore au 3ème et dernier tour des qualifications. Pas de grand tableau pour cette saison... Et retour sur les tournois Challenger. Comme une routine qui s'est installée, P2H fait sa petite vie éloignée des tournois ATP 250, dans l'optique d'une part de gagner des matchs, puis d'avoir de la confiance et enfin, se procurer le maximum de points possibles afin de rejoindre lui aussi ces tournois encore plus prestigieux. 

Rendez-vous à Quimper pour regagner de la confiance. L'air breton lui a fait du bien, et gagne le challenger en éliminant au passage le roumain Marius  Copil 136ème mondial.

La période américaine est mitigée. 3 victoires et 3 défaites. La préparation sur terre-battue est elle aussi mal engagée. 4 défaites de suite avant de renouer avec la victoire au tournoi ATP 250 de Nice lors des qualifications au 1er tour face au français Jonathan Gomont. Il perdra au tour suivant face au 253ème mondial.

L'heure de Roland Garros est arrivé. Le tirage ne lui est pas favorable. Tomber d'entrée face au géant américain John Isner n'est pas une tâche aisée. Cependant, P2H saura relever le défi. Il perd en 3 sets, mais en 3 trois sets accrochés. Deux tie-break dans les deux premières manches et seulement un break de concédé dans le troisième set.

La saison sur herbe sera également fructueuse. 6 victoires pour seulement 2 défaites, dont une victoire sur le polonais Jerzy Janowicz, alors 24ème mondial.

Lors du dernier grand chelem de la saison à New-York, le français échoue au premier tour des qualifications.

Depuis le mois de septembre, le français affiche 19 victoires pour seulement 9 défaites. 19 victoires, dont 5 joueurs, membres du top 100. 

Après Quimper, c'est à Mouilleron le Captif, en Vendée que le français à marquer son nom au palmarès du tournoi. Coup double pour le français, et le mot sonne juste, car après avoir gravé son nom au palmarès du simple, P2H a également remporté le tournoi en double grâce à son association avec un autre joueur français talentueux dans le domaine, Nicolas Mahut. La nouvelle paire de double continuera d'ailleurs à faire équipe lors de la saison 2015.

Alors que la saison 2014 vient juste de se terminer, la trêve hibernale et la préparation physique a également commencé, pour préparer la saison 2015.

Depuis sa demie-finale à l'US Open en junior et gagnant du double junior à Wimbledon en 2009, le jeune français en a fait du chemin. 

Lui qui parle allemand, français, anglais et espagnol, aurait voulut devenir acteur à défaut d'être joueur de tennis professionnel.

Il y a fort à parier que le joueur français aurait également pu faire carrière dans ce domaine.

Cependant, sa vie est consacrée au tennis pour l'instant. A l'heure où la communication se fait principalement par les réseaux sociaux, P2H compte déjà plus de 5000 fans sur sa page Facebook et 3537 followers très exactement sur le réseau du petit oiseau. Il devrait très vite voir le nombre augmenter, tout comme son classement, s'il continue à jouer comme il l'a fait ces dernières semaines. Il le mérite bien, après tout, il est jeune, et sa carrière ne fait que commencer!

Sera-t-il l'idole des jeunes qui démarrent juste le tennis? Difficile de répondre à cette question. L'avenir nous le dira, et Pierre-Hugues nous le démontrera, on peut compter sur lui. Il y a de grandes chances qu'il fasse lever le public encore plus d'une fois lors de cette saison 2015 qui s'annonce passionnante, et ça on aime!

Victor Tabuteau.

10 ans qu'elle parcours le monde de l'Europe jusqu'en Amérique, en passant par l'Asie et le continent Australe. Cependant, la carrière de la joueuse Suisse n'est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire.

De nombreuses blessures et opérations lui ont, lançons-nous, pourri une grande partie de sa carrière, en particulier lors de ces trois dernières années.

Sortie du top 100 et plongée à la 285ème place mondiale en fin décembre 2013, Timea sait que la saison 2014 va être compliquée, difficile, mais elle ne lâche rien et sait que son niveau peut et va revenir. 

Pour retrouver des sensations, de l'adrénaline, et surtout de la confiance, Timea n'a pas d'autres choix que de revenir vers les tournois de plus petite catégorie. Adieu les WTA, bonjour les tournois ITF où la compétition est plus que rude. Les tournois ITF, l'antichambre des futures grandes joueuses. La plupart des joueuses sont toutes jeunes, arrivent sur le circuit et ont les dents qui rayent le parquet. Elles n'ont rien à perdre et Timea le sait. Elle retrouve sur sa route en fin janvier, lors d'un 25.000$, Pauline Parmentier qui elle aussi, essaie de se refaire une santé. Un break et un tie-break ont eu raison de la française. Timea remportera ensuite ses deux derniers matchs pour finalement gagner le tournoi. Premier tournoi de la saison et premier titre. Certes les joueuses présentes ne l'inquiétaient pas vraiment mais c'était bon pour la confiance.

A la mi-février, en Estonie, même histoire. Un 15.000$ de plus à ajouter dans la liste des tournois remportés. La semaine d'après une nouvelle finale mais cette fois-ci le titre lui échappe. Le point positif est que la confiance est belle et bien présente et que le classement remonte tout doucement. N'allez pas non plus en conclure qu'elle sera présente pour le Master car vous seriez sur de perdre et l'objectif n'est pas là.

Début avril, alors qu'elle est de retour dans le top 200, elle fait sa réapparition dans les tournois WTA. Le premier est Katowice, où elle passe par les qualifications. Elle s'y arrêtera malheureusement au dernier tour. Le tournoi d'Oeiras au Portugal sera peut-être là le début de la renaissance. Tournoi de préparation pour Roland Garros, elle est là aussi obligée de passer par les qualifications. 1er tour des qualifications et victoire face à la 92ème mondiale Sharon Fichman. Elle réussi à s'extraire des qualifications, mais le premier tour s'annonce complexe. L'australienne Samantha Stosur alors 19ème mondiale se dresse sur sa route. C'est sans complexe qu'elle se débarrasse de son adversaire en lui infligeant un vilain 6-0 dans le second set. Elle ira jusqu'en quart de finale. La roumaine Irina-Camélia BEGU, actuelle 41ème mondiale ne laissera que 4 jeux sur l'ensemble du match à la joueuse suisse.

Lors de Roland Garros, elle passe là encore en qualifications et ira jusqu'au 2ème tour. Elle fera exactement le même parcours sur le gazon londonien. Grâce au tournoi de Roland Garros, elle reviens dans le cercle très prisé du Top 100. Adieu les qualifications pour les tournois WTA, et les tournois ITF.

La période des tournois sur dur durant l'été, est plus qu'une réussite. 14 victoires pour seulement 6 défaites. 14 victoires, dont une qui fera date. Celle sur Maria Sharapova, ex-numéro 1 mondiale. Grâce à cette performance et un très bon tournoi à Wuhan en Chine, où elle parviendra à se hisser jusqu'en quart de finale après être sortie des qualifications, elle retrouve sa place parmi le top 50.

50 ème place mondiale qu'elle ne quitte plus à présent. Elle est de retour, le physique et les blessures sont loin à présent. Elle a réussi à revenir au classement avec un gain de 238 places et elle semble avoir encore beaucoup d'ambition pour la saison 2015... Elle pourrait faire mal, si elle parvient à garder ce niveau de jeu, et surtout si son corps ne lui pose pas de nouveau quelques problèmes... Il serait peut-être temps qu'elle soit épargnée après ces trois dernières saisons de blessures et d'opérations...

Victor Tabuteau.

Pour faire simple, certains vous diront qu'elle mesure 1m64, qu'elle est brune, joue de la main droite et fais un revers à deux mains. 

Amandine HESSE, car c'est d'elle dont il est question, n'est pas seulement brune, avec un revers à deux mains.

Elle est arrivée sur le circuit en 2007. Cette fan du taureau espagnol, du nom de Rafael Nadal, a terminé sa première année sur le circuit professionnel en étant 1076ème.

Elle a à son palmarès 3 titres ITF en simple comme en double.

Cette année, elle affiche un ratio négatif avec 14 victoires pour 27 défaites, mais sur l'ensemble de sa jeune carrière, le ratio se fait positif avec 156 victoires pour 140 défaites.

Cette année, elle se classe à la 197ème place du classement WTA. Son meilleur classement, fut atteint cette année au mois de septembre en se classant à la 183ème place mondiale.

Sa ténacité et sa rage de vaincre, lui ont permis d'avoir de belles victoires, sur de nombreuses joueuses ex membres du top 100.

Paula Ormaechea ex 53 en 2013, Sofia Shapatava 347ème en juillet 2012 , Julie Coin 60ème en 2009, Noami Broady ex 138ème, Carina Witthoeft 100ème en octobre dernier, Anna Tatishvili ex 50ème en octobre 2012 ainsi que Katerina Siniakova actuelle 74ème mondiale, ont toutes du plier face à la française.

Cependant, Amandine peut elle aussi avoir quelques moments de flottements et d'énervement. Cela ne lui empêche pas de gravir les échelons et de gagner 879 places au classement WTA. Il y a donc fort à parier que la jeune française saura gravir une fois encore les nombreuses places qui les séparent du top 100 et pourquoi pas, le top 10... qui sait?

Victor Tabuteau.

Elle est arrivée sur le circuit en 2006. L'année d'après, elle gagnait son premier tournoi ITF de 10.000$, à Galati dans le pays de sa patrie, la Roumanie. En 2008, elle parvient à entrer pour la première fois de sa carrière, dans les qualifications d'un tournoi WTA à Palermo.

Andreea MITU, a depuis ses débuts sur le circuit, remporté 13 titres ITF, dont 6 ont été glanés cette année.

Ses idoles sont des pointures du tennis féminin. Jelena Dokic, Patty Schnyder, les soeurs Williams, Jenifer Capriati et Martina Hingis. Toutes ont eu de l'intérêt pour cette joueuse roumaine de 23 ans.

Actuelle 121ème joueuse à la WTA, son classement lui permet de participer aux quatre tournois du  Grand Chelem. Cependant, elle est obligée de passer par les qualifications pour espérer entrer dans le tableau principal et ainsi rejoindre les grandes.

Sa plus grande victoire remonte à il y a seulement 2 semaines, lors du tournoi ITF de Poitiers. Sa victime du jour était l'allemande Julia GOERGES, ancienne membre du Top 20. 

Andreea est une joueuse discrète, qui devrait faire parler d'elle, si elle continue à jouer dans cette filière offensive...

Espérons pour elle qu'elle puisse rejoindre les tournois WTA et les Grand Chelem rapidement...

Victor Tabuteau.

Bacsinszky, Beck, Voegele, Schmiedlova, Goerges, Parmentier, Van Uytvanck et Smitkova telles étaient les têtes d'affiche du tournoi poitevin. Pas une n'a su faire imposer son rang durant le tournoi. Seules deux d'entres elles (Bacsinszky et Smitkova) ont su se hisser jusqu'en quart de finale.

Placée en haut du tableau, la jeune hongroise aujourd'hui 99ème au classement WTA, avait hérité de plusieurs challenges qui donnaient l'eau à la bouche au fur et à mesure que le tournoi avançait. PARMENTIER, HESSE, SASNOVICH, KONJUH et enfin DODIN.

Si les deux premiers tours, furent d'une relative facilité, même si les deux joueuses en question, Pauline Parmentier et Amandine Hesse ont offert une remarquable bataille lors de leur match. Les trois derniers matchs par contre, eux, furent d'une toute autre intensité.

Venue seule, sans son coach, Babos a du livrer bataille face à ses jeunes adversaires que sont SASNOVICH, KONJUH et DODIN. Sur ces trois matchs, la hongroise a joué 92 jeux!

Un tie-break conclut 10-8 au 3ème set face à Sasnovich en quart de finale, un troisième set sur le score de 6-3 au troisième set également face à Konjuh en demie-finale et 7-5 au troisième là encore, face à Dodin lors de la finale pour enfin décrocher le titre tant attendu.

Timea BABOS, peut dire merci à son service, qui l'a sauvé tant de fois durant toute la semaine lorsqu'elle était dans des situations plus que tendues.

Peut-être l'avez-vous oublié, mais Timea Babos s'est classée à la 59ème place mondiale en Août 2012.

Seulement 1 titre décroché sur le circuit WTA, obtenu à Monterrey en 2012 au Mexique, mais il y a fort à parier que d'autres viendront prochainement!

Lorsque l'on est capable, d'éliminer Ana Ivanovic, Sara Errani, Eugénie Bouchard, ou encore Annika Beck, c'est que forcément, il y a bien un petit quelque chose chez cette joueuse.

Comptez sur elle, et sur son coach Thomas Drouet, pour vous prouver que ce titre n'était pas qu'un simple essai, mais une réelle confirmation.

La confirmation que Timea BABOS est capable de surprendre et battre tout le monde!

Victor Tabuteau.

Ana Konjuh ne vous dit rien du tout? Pas d'inquiétude, vous n'êtes probablement pas la seule personne. Cependant, il est possible que vous entendiez parlé d'elle d'ici peu.

La jeune croate a gagné en 2013, le titre de l’Open d’Australie dans la catégorie des Juniors.

Sa puissance de frappe tant en coup droit qu'en revers, a déjà fait pas mal de dégâts en cette saison 2014.

Récemment, la joueuse suisse Timea BACSINSKY en a fait les frais lors du tournoi ITF de Poitiers, doté de 100.000$. Quelques jours auparavant, l’américaine Coco Vandeweghe avait elle aussi du plier bagage lors d'un autre tournoi, face à la joueuse native de Zagreb.

Il y a fort à parier que le nom de KONJUH se retrouvera très prochainement en gros titre des journaux sportifs si elle continue sa montée fulgurante au classement WTA.

Les joueuses du top 100 ne lui font pas peur. Sur les dix-sept joueuses qu’elle a pu rencontrer cette saison, 10 d'entres elles se sont inclinées. Seules Na Li, Caroline Wozniacki, et Anastasia Pavlyuchenkova pour les plus importantes, ont eu su barrer la route de Konjuh. Sur l’ensemble de l’année, seuls 14 matchs ont été perdus, sur les 38 joués.

Le tournoi des Internationaux Féminins de la Vienne, a la réputation de faire éclore les futures grandes joueuses du tennis de demain. L’an dernier, c’était la biélorusse Aliaksandra SASNOVICH, cette année, Ana KONJUH. Le tournoi mise sur la jeunesse et en général se trompe que très rarement. Même un genou à terre, Ana Konjuh saura vous frapper un revers à plat long de ligne, dont elle seule a le secret. Les glissades et grands écarts font aussi parti de son style. Entourée par équipe performante, elle a toutes les conditions réunies pour faire de grandes choses dans le tennis féminin.

Reste à voir, à présent si la jeune Ana KONJUH saura confirmer l’idée que le public poitevin ainsi que toutes celles et ceux qui l’on vu jouer se sont fait d'elle. A savoir, être parmi les meilleures du tennis mondial d'ici peu, et pourquoi pas, se placer à la première place du tennis féminin.

Victor Tabuteau.

Carlos Boluda Purkiss, originaire d'Alicante, est en cette fin septembre avec le matricule 615 au classement ATP. L'alicantois n'a pas toujours été à ce rang là. Au mois de mai de cette année 2014, Carlos a réussi à se hisser jusqu'à la 556ème place mondiale.

Depuis 2009, l'espagnol, entrainé par Oscar Burrieza, en compagnie de Roberto Ortega, Miguel Semmler et Adam Sanjurjo Hermida,  joue les montagnes russes, comme l'atteste le graphique de l'ATP. Mais depuis sa chute fin 2012 en étant 1077ème, il semble que l'espagnol ait repris le taureau par les cornes. Une remontée en 2013, pour finir l'année 717ème et le voilà remonté à bloc, pour entamer la saison 20014. Saison qui lui réussi hormis cette histoire de blessure au pied. La pente du classement remonte, et les résultats sont eux aussi au rendez-vous. 2 finales dans deux tournois Futures différents, mais malheureusement, aucun titre décroché, la faute à un très bon Yann Marti en janvier, et à son ami, Roberto Ortega en mars.

Outre ce classement en dent de scie, Carlos affiche également de belles victoires face au japonais Sekiguchi 284ème, Ivo Klec le slovaque 393ème, ou encore son compatriote, Ivan Arenas 422ème.

La saison 2015 promet donc de belles choses, si le corps de l'espagnol le laisse en paix. On lui souhaite, car à 21 ans, sa carrière tennistique ne fait que commencer!

Victor Tabuteau.

Laurent Rochette ne parle pas beaucoup, mais quand il parle, ce n'est pas pour rien dire.

Avocat Rochette, plaidez!

Il faut dire que l'avocat Rochette a de quoi dire, tant le système est vicieux, comme il le dit lui-même dans ce très bon article.

Laurent Rochette ne passe pas non plus son temps à dire haut et fort les dysfonctionnements du système, il voyage à travers le monde, à la quête des points qu'il lui manque comme tous les 645 autres joueurs qui sont devant lui au classement.

Vous l'aurez compris, c'est très réducteur de dire que Laurent Rochette a comme passe temps, de dénoncer ce qui ne va pas d'après lui pour que les joueurs au plus bas de la pyramide puissent vivre décemment, car il est avant tout un joueur professionnel, mais en même temps, il a le courage de se battre pour une meilleur uniformité du système, ce que les tous meilleurs ne font pas, malheureusement...

Le français a obtenu son meilleur classement en octobre 2012, en réussissant à être aux portes du top 200 en étant 202ème joueur mondial. Il a à son palmarès 17 finales pour 11 titres en Futures, et un ratio de 225 victoires pour 149 défaites.  

Sa meilleur performance cette année est une victoire sur le français Jules Marie 369ème lors du tournoi Future de 10.000$ à Troyes, où il sera finaliste.

Laurent Rochette n'hésite pas à nous faire partager ses impressions. Adepte des réseaux sociaux, le français nous fait également découvrir ce côté coulisse d'un joueur loin des hôtels de grand luxe et nous ramène à un sport à taille humaine, alors que nous aurions vite tendance à penser que le tennis se résume à ce que peuvent vivre les joueurs du top 100...

Rien que pour ça, Laurent Rochette est un joueur à suivre. Avocat Rochette, vous avez gagné. Vous avez gagné le droit de continuer à nous faire partager l'envers du décors, et vos impressions, toujours justes!

Retrouvez Laurent Rochette sur sa page Facebook, et son compte Twitter.

Victor Tabuteau. 

Actuelle 51ème joueuse mondiale, l'américaine voyage de tournois en tournois depuis 2007.

Cette grande fan de la série Friends, a su se placer à la 24ème place en août 2012.

Elle compte 1 titre ITF, et cette année, elle fut finaliste du tournoi d'Acapulco au mois de février.

L'américaine a grandi avec les soeurs Williams, et pourrait si elle continue comme le fait actuellement, y ressembler très fortement.

195 victoires pour 154 défaites tel est le ratio de la jeune joueuse de seulement 22 ans. 

Son palmarès compte des joueuses qui font l'actualité du tennis d'aujourd'hui.

Ainsi, elle qui préfère jouer sur dur, compte parmi toutes ses victoires, des noms tels que Safarova par exemple. McHale a su s'imposer face à la gauchère tchèque en février 2013. Une autre joueuse tchèque lui réussi, en la personne de Petra Kvitova actuelle numéro 3 mondiale. L'ex numéro 1 mondiale, la danoise Caroline Wozniacki a elle aussi cédé face à l'américaine en juin 2012 lors du tournois d'Eastbourne. La biélorusse Victoria Azarenka figure elle aussi dans le tableau de chasse de l'américaine. Marion Bartoli, Svetlana Kuznetsova , Shuai Peng, sont toutes trois tombées dans la raquette de McHale.

Les joueuses du Top 10 savent donc que l'américaine peut éliminer quiconque sur le circuit. A elles de grande garde, car McHale la discrète peut très vite vous prendre à contre pied, et ce sera malheureusement trop tard...

Fort à parier que l'américaine devrait faire parler d'elle d'ici peu...

Victor Tabuteau.

Né le 25 juin 1987, le jeune belge a commencé à frapper dans la petite sphère jaune, dès l'âge de 4 ans.

Yannick parle 3 langues, l'allemand, le français et l'anglais, la langue universelle, utilisée sur le circuit. 

Ses surfaces favorites sont le dur et la terre battue.

Présent sur le circuit professionnel depuis 2006, il compte depuis, 15 titres sur le circuit Future.

Comme beaucoup de jeunes, il a grandi avec pour idole, le roi du tennis des temps modernes, Roger Federer.

Grand fan de basketball et de la NBA plus particulièrement, il rêve de rencontrer une autre star, Kobe Bryan.

Actuel 247ème mondial, Yannick Mertens a su avoir un classement plus élevé, avec une 195ème place mondiale.

Mais passons, ce qui nous intéresse, ce sont ses victoires. Deux en particulier. Il faut dire que les adversaires en question, sont des poids lourds du tennis actuel. 

Ainsi, un certain Milos Roanic, alors 371ème mondial, a du plier face au belge. Battre Raonic et ses balles lourdes à plat, ce n'est pas rien. Certains diront que c'était un coup de chance, que c'était dans un tournoi Future, et donc que Raonic n'était pas encore celui qu'il était mais à vrai dire, on s'en moque. Le résultat est là, et l'histoire retient qu'il mène 1-0 dans leur confrontation.

Ce serait le seul fait d'arme, on pourrait se dire que cette victoire est réellement qu'un coup de chance, mais pas du tout. Un autre (future) membre du top 10, est également mené 1-0 dans leur confrontation. Un certain Grigor Dimitrov a également fait les frais face au belge alors qu'il n'était que 753ème dans la pyramide du tennis mondial. Alors véritable coup de chance? A vous d'en juger. 

Certes, le belge qui ne résiste pas à un bon steak frites, a un parcours totalement différent par rapport à ces deux joueurs, mais souhaitons pour lui, qu'il puisse en faire autant. Seul l'avenir le dira...

Victor Tabuteau.

Fan de Gabriela Sabatini et d'André Agassi, la française originaire de Dijon, a réussi à se classer  parmi les 20 premières joueuses du monde, en atteignant la 16ème place mondiale en septembre 2009.

Virginie Razzano a débuté sur le circuit en 1998 en faisant sa première apparition lors des qualifications de Roland Garros. La française a depuis, à son palmarès, 2 titres sur le circuit WTA, obtenus à Guangzhou et Tokyo en 2007. Razzano a réussi à se qualifier jusqu'au 4ème tour dans 3 trois du grand chelem. Seul l'Open d'Australie ne lui a pas ouvert ses portes jusqu'à ce stade de la compétition.

Top 100 en 2001, Top 30 en 2007 et enfin Top 20 en 2009, en plus de gravir les échelons de la pyramide, la française réussi également à battre des joueuses de renom. Capable de battre n'importe qui, la française a su au fil de sa carrière, s'imposer dans ce monde impitoyable qu'est celui du tennis féminin.

Bien que sa réputation ne soit plus à faire, Virginie Razzano sait encore tromper les toutes meilleures. Gare à celles qui pensent que la partie est déjà terminée avant même qu'elle ne soit commencée.

Ainsi, Petra Kvitova s'est faite avoir en juillet 2013, tout comme Svetlana Kuznetsova. Beaucoup se souviennent de cette victoire face à l'américaine Séréna Williams lors de Roland Garros en 2012. La russe Maria Sharapova a aussi du céder face à la française, lors de la rencontre de Fed Cup en février 2011.

La Fed Cup, ce moment dans l'année, où n'importe qu'elle joueuse est capable de se surpasser, et de mouiller le maillot comme on dit. Et mouiller le maillot, Virginie, elle sait très bien le faire. Avec 9 points donnés à l'équipe de france, pour seulement 5 points perdus, Virginie est un pilier de l'équipe de France, comme Pauline Parmentier.

Si aujourd'hui la française est proche du top 200, en étant 174ème mondiale, elle est capable de nous réserver encore une jolie remontée dont elle seule a le secret.

Espérons que sa fulgurante remontée soit pour très bientôt car Virginie n'a toujours pas dit son dernier mot...

Victor Tabuteau.

Même en étant menée 6-2 / 5-3 comme nous pouvons le voir en arrière plan, la jeune kazakh, Yulia Putintseva y croit toujours. Malgré son petit gabarit - 1.63m - Putintseva compense avec une incroyable force de frappe. Son coup droit à plat, s'il est bien exécuté, peut faire des ravages.

La jeune joueuse, de seulement 18 ans, fan de Justine Hénin entre autres, a joué son premier tournoi sur le circuit en 2009, et compte déjà 5 titres ITF à son palmarès.

Déjà 125 victoires pour 80 défaites. Ses performances en grand chelem sont malheureusement, un peu maigres. Elle a atteint le 2nd tour dans deux tournois du Grand Chelem en 2013, à l'Open d'Australie et Roland Garros.

Actuellement 130ème au classement de la WTA, Putintseva a cependant connu un bien meilleur ranking. Elle a su atteindre la 88ème place en avril 2013. 

Nous ne tiendrons pas rigueur de cette déconvenue, car nous savons tous que Pauline est une très bonne joueuse, qui plus est sympathique! 

Plongée à la 225ème place mondiale en 2013, puis remontée 145ème en mai, Pauline renait, et revient à la 77ème place mondiale en ce début septembre, un rang plus respectable, ce qui lui permet ainsi de revenir un peu plus dans la course, et jouer des coudes avec les meilleures...

De retour dans le top 100, elle n'est pas prête à laisser sa place, et c'est bien mieux comme ça...

Victor Tabuteau.

Elle qui aura 27 ans le 25 septembre, a mis plus d'une joueuse en bourrique.

Son shop de coup droit, qui ne rebondit pas, ou presque, vous oblige à être bien bas au niveau des jambes. Alors que toutes les joueuses, ou presque, s'entêtent à taper comme des sourdes, Monica Niculescu, préfère donc le toucher de balle. Et aussi étonnant que ça puisse sembler, la technique fonctionne. Cela lui a même permis de remporter son unique titre WTA à ce jour, lors du tournoi de Florianopolis en 2013.

Grande joueuse de double, elle a depuis le début de sa carrière en 2002, remporté 21 titres ITF en dans ce domaine, et 4 titres sur le circuit WTA.

Son meilleur résultat en grand chelem, dans sa carrière de simple est un 4ème tour lors de l'US Open en 2011. Elle a atteint deux fois les 1/4 de finale en grand chelem dans deux tournois différents et deux années différentes. Le premier était en 2010 à Roland Garros, et le second est à l'Open d'Australie en 2012.

370 victoires en simple, 321 en double. Parmi toutes ces victoires, de prestigieuses joueuses comme Sabine Lisicki, Jelena Jankovic ex n°1 en 2008, Na Li, Andrea Petkovic, Daniela Hantuchova. Des pointures du tennis moderne.

Cette admiratrice de Federer et Nadal, est la 3ème joueuse de son pays. 

Entrée dans le top 100 en 2008, elle n'en est jamais sorti depuis, car dans la même année elle a intégré le top 50, puis le Top 30 en 2011.

Cette saison, elle a réussi à atteindre 4 fois les 1/4 de finale. Elle est également parvenue à se hisser jusqu'au 3ème tour à l'Open d'Australie, 2ème tour à Roland Garros ,et 1er tour à Wimbledon.

Espérons pour elle, que la fin de saison sera un peu plus réjouissante... Il est sur en tout cas, que son jeu atypique, presque loufoque, manquera  dans ce jeu stéréotypé d'attaquantes, quand elle se retirera!

Victor Tabuteau. 

Arrivé sur le circuit l'an dernier, le joueur tricolore progresse assez vite.

1328 en fin de saison 2013, Antoine Hoang, 801ème en cette début septembre, une progression de 527 places exactement.

Cela promet donc de belles choses pour les années à venir, d'autant qu'il a atteint son meilleur classement cette année, en étant 794ème à l'ATP.

Son palmarès n'est pas encore bien riche, mais il ne saurait tarder. Ses deux victoires face au français Couacaud 445ème et Coria 420ème en juin dernier, deux joueurs plein d'avenir, alors qu'il n'était que 1276ème mondial promettent .donc un futur intéressant.

Sous son physique plutôt fluet, se cache en réalité un joueur capable de prendre un set cet été à un ancien joueur classé 24ème mondial en 2005, le belge Olivier Rochus. Il est également parvenu à arracher une manche face au belge Niels Desein actuel 237ème jouer mondial.

Aucun titre pour l'instant, mais patience, sa carrière n'en est qu'à ses début. Si le français continue sur sa lancée, nous devrions en entendre parler. Laissez lui du temps, mais garder les oreilles grandes ouvertes...

Victor Tabuteau.

Loin de son meilleur classement, 314ème , atteint en septembre 2012, il espère cependant pouvoir retrouver assez vite ce rang, avec comme principal objectif, celui d'être dans les qualifications des 4 Majeurs de la saison.

Arrivé sur le circuit en 2008, mais c'est en 2009, que Gleb commence réellement sa carrière. De la 1100ème place mondiale fin 2009, à 407ème mondial fin 2012, le français progresse de 693 places.

2013 sera l'année la plus compliquée. Une blessure l'obligera à faire un trait sur une grosse partie de la saison et son classement redescendra au 698ème rang mondial. Mais ce qui ne tue pas le français le rend encore plus fort. Il prend son mal en patience et reviens en 2014 avec deux fois plus d'envie et de hargne.

Une victoire sur David Guez 170ème à l'ATP en juin dernier annonce les prémices d'une métamorphose et d'un nouvel élan. Gleb Sakharov 2.0  est arrivé, et il fait mal, très mal. Il parvient à faire 3 finales en Futures, sans pour autant remporter le moindre titre... Mais qu'importe la confiance est belle et bien là. Et après tout, il a déjà 3 titres en  Future. Gleb affiche un ratio positif avec 158 victoires pour 120 défaites sur l'ensemble de sa carrière au jour d'aujourd'hui tous tournois confondus, avec 29 victoires et 16 défaites pour cette saison 2014.  

L'objectif des qualif. de Grand Chelem est réalisable si le Gleb Sakharov 2.0 continue sur sa lancée. Affaire à suivre donc...

Victor Tabuteau.

Sur le circuit depuis 1999, le français connait tous les tournois que le circuit peut compter.

Cet admirateur de Thomas Enqvist et Carlos Moya, compte à son compteur 2 titres sur le circuit ATP.

Actuel 349ème au classement mondial, le bordelais a néanmoins eu un classement bien plus glorieux auparavant. 36ème en juin 2006 - son meilleur classement.

Son palmarès est à l'image du niveau qu'il a réussi à atteindre tout au long de sa carrière. Il faut dire que depuis 1999, il en a joué des matchs. Lopez, Paire, Montanes, Mahut, Melzer, Karlovic, Chardy, Robredo, Paul Henri Mathieu, Hewitt, Benneteau, tous ont été croqués par le français du haut de son mètre quatre vingt.

Membre du top 100 de 2005 à 2010, il le quittera en 2011 en finissant l'année 171ème, 2012 sera meilleur, mais Serra terminera tout de même hors du top 100, en se classant 120ème à l'ATP. L'année 2013, sera celle de la rechute en finissant 218ème mondial.

Adieu tournois ATP de renom, et bonjour les tournois Challenger et Futures. Espérons que le français saura, et pourra revenir à son meilleur niveau.

Lui seul a la clé de ce retour, reste à Serra de faire tout son possible pour tenter de revenir sous les feux des projecteurs à nouveau...

Victor Tabuteau.

Les hôtels de luxe à ce niveau là sont donc à des années lumières... Comptez plus sur des petits hôtels où vous avez le strict minimum. Au fil des saisons, le classement du français Grégoire Barrere progresse. 1013ème en fin 2012, et parvient même à rentrer dans le top 1000 à la fin de saison de l'année 2013 en se classant 725ème, pour finir aujourd'hui, à la 539ème place, et réussi ainsi à amincir son classement par trois.

Pas une mince affaire, quand on sait que les places sont  plus que disputées.

Sa saison 2014 est à l'image du début de sa carrière. C'est à dire pleine de réussite. 727ème en fin janvier, pour être en cette fin août, 539ème. Près de 200 places grappillées en seulement 7 mois pour le français âgé seulement d'un vingtaine d'années.

Il affiche un ratio négatif au niveau des victoires/défaites, sur l'ensemble de sa carrière avec 52 victoires 54 défaites. Mais sur cette saison 2014, Barrere remet la balance du côté positif, avec 30 victoires et 22 défaites à son compteur. Si 2014 ne rime pas encore avec trophée, Grégoire Barrere en a cependant bien un de trophée. Le seul, l'unique, celui qui marque peut-être le plus dans une jeune carrière. Le trophée provient d'un Future de Belgique, doté de 10.000$ en août 2013, il y a pile un an, qui lui rapportera "seulement" 1440$, soit 1087€. Nous sommes donc encore très loin, des sommes astronomiques qu'ont pu gagner les joueurs sortis dès le premier tour de Roland Garros par exemple avec un très modeste chèque de 24.000€!

La vie d'un joueur de tennis n'est pas simple,en général, quand vous êtes sur les tournois Future. Les gains sont maigres comparés aux sommes dépensées. C'est donc pour cela que Grégoire et son superbe revers à deux mains, courent à travers le monde. Les sponsors aident, mais il faut bien avouer que si la réussite n'est pas avec vous, votre carrière peut vite devenir compliquée...

Ce grand fan du PSG, a encore de belles saisons à faire. Le français sait sur quelles parties de son jeu il  doit encore progresser. Il a son destin en main, reste à savoir s'il saura être agile, et continuer sa fulgurante ascension, car Grégoire Barrere ne semble avoir de barrière et c'est très bien comme cela...

Victor Tabuteau.

Il l'est encore plus, quand on a seulement 19 ans, que l'on joue dans un pays où deux joueurs règnent en maitre sur le territoire national, et il l'est davantage quand ces deux joueurs caracolent au top de leur discipline.

Siméon Rossier, natif de Neuchâtel, est actuellement 1170ème joueur mondial -son meilleur classement à ce jour-, et commence juste sa carrière. Ce jeune suisse  du haut de son mètre soixante dix, a été, est, et restera le champion de suisse junior 2011. Il a ainsi rejoint la prestigieuse liste, qui compte dans ses lauréats, un certain Roger Federer, qui en soit n'est pas une grande surprise...

Ce jeune joueur a commencé à frapper dans la petite balle, à l'âge de huit ans.

Comme tous les gauchers, le suisse est talentueux, un fin tacticien, et sait la tâche de travail qu'il l'attend s'il souhaite un jour parvenir au même niveau que ses pairs.

"A long terme, j'aimerai continuer mon rêve et arriver à vivre ma vie avec."

Siméon Rossier n'a pas de titre à son compteur, mais tout vient à qui sait attendre... Et à défaut d'enchainer les gros titres, cet admirateur d'Andy Roddick, préfère affiner ses armes, et c'est ainsi qu'il est parvenu à réaliser de belles victoires. Sa première grosse victoire, est sur le luxembourgeois Ugo Nastasi, 952ème mondial en avril dernier. Lors d'un tournoi en Turquie, Siméon, alors 1471ème joueur mondial doit faire face au luxembourgeois sur dur. Le match sera serré, mais le suisse réussira à s'en sortir 7-5 au 3ème set.

"Je sais que ça demande beaucoup de sacrifice et de travail."

Plus récemment, Siméon a continué à réaliser de belles performances. Lors du tournois de Sion par exemple, qui a eu lieu ce mois-ci en Suisse. Le jeune joueur est 1242ème au classement mondial, il continue sa progression, et parvient à coller un vilain 6-3/6-0 face au français Michael Bois, 891ème mondial lors du 1er tour. Au tour suivant, il parviendra à se débarrasser d'un autre français - décidément- Jordan Ubiergo, 633ème, lors d'un match en 3 sets. Il perdra malheureusement, en 1/4 de finale face au suisse, Adrien Bossel, 447ème. Le suisse ne dit pas non pour "jouer contre Federer sur le central de l'us open, en night session, parce qu'il y a beaucoup d'ambiance la bas."

Son dernier match, il souhaite le jouer contre sa bête noir, (si jamais il en a une dans le future), en finale dans un tournoi du Grand Chelem.

1787ème il n'y a pas un an (Septembre 2013), 1170 en fin août, soit 617 places de gagnées en 11 mois. ce qui fait une moyenne de 56 places gagnées chaque mois...

Ce jeune joueur a donc bien un petit quelque chose. Ce petit quelque chose, devrait très vite faire des étincelles. C'est du moins tout ce que l'on peut lui souhaiter. Il a encore pas mal d'années devant lui pour se faire un nom, et pourquoi pas atteindre le plus haut des sommets... Après tout, rien n'est impossible!

Victor Tabuteau.

Avant d'être hors du top 200, Michaella a vécu une carrière plutôt riche. Soeur du célèbre Richard Krajicek, ex 4ème mondial en mars 1999, Michaella a su se créer sa propre carrière. Ainsi, celle qui a commencé le tennis à l'âge de 3 ans, débute sa carrière pro, à l'âge de seulement 14 ans, en 2003. 3 titres glanés en simple sur le circuit WTA et 10 sur le circuit ITF; 6 titres WTA en double et 14 sur les tournois ITF. Un beau palmarès pour cette joueuse âgée seulement de 25 ans.

Michaella ne peut jouer les tournois du Grand Chelem en tant que joueuse de simple, mais cependant, elle prend part en tant que joueuse de double, très souvent associée à son amie Lucie Hradecka. C'est une paire de double solide. Cette année, elle vont jusqu'au 3ème tour à l'Open d'Australie, 1/2 finale à Roland Garros, et 2ème tour à Wimbledon.

Krajicek n'est cependant pas uniquement une joueuse de double. Elle compte pas moins de 257 victoires pour 168 défaites sur l'ensemble de sa carrière en simple.

Dans ces nombreuses victoires, la néerlandaise affiche des joueuses de renom. Ivanovic, Stosur, Pennetta, Jankovic, Dementieva et Safina entre autre ont du plier les armes, et accepter leur défaite. Il ne faut pas oublier de dire que la néerlandaise fut 30ème mondiale tout de même en février 2008.

Si aujourd'hui, elle est loin de la 30ème place mondiale, il tout de même compter sur elle pour les tournois de double, car sa main habile et son sens du jeu vont encore faire des éclats à coup sur...

Victor Tabuteau.

Issu d'un milieu modeste, TK Wang commence le tennis à l'âge de 6 ans. Tout avait bien commencé. Une arrivée sur le circuit  en 2009 plutôt discrète, histoire de tater le terrain. 2010, il joue sa première finale dans un tournoi Future. 2011, le français continue à enchainer les victoires et les finales dans des tournois "Future" sans pour autant parvenir à remporter les titres qui peuvent lancer une bonne fois pour toute un jeune joueur. Mais en 2012, c'est l'année du vide. Une blessure le contraint à ne pas jouer de la saison, et cela l'oblige alors à repartir de zéro. Il doit rattraper ce temps perdu, suite à la blessure. Aucun problème pour le français. 6 titres sur l'étagère, et le voici de nouveau dans la compétition.

Ce fan de Djokovic s'entraine dur et cela lui vaut de recevoir une Wild Card (invitation), pour les qualification de Roland Garros cette année. Le français préfère jouer sur dur, sa surface favorite, mais qu'importe, on lui donne une chance, alors il la prend. Malheureusement, il sortira dès le 1er tour, face à Emilio Gomez...

406ème en cette fin août, il a cependant fait une pointe à la 265ème place mondiale en février. Il est encore jeune, mais sa marge de progression elle, est grande, alors n'oubliez pas son nom, il pourrait très vite refaire parler de lui...

Victor Tabuteau.

Il commence à jouer au tennnis assez tard par rapport aux autres joueurs. En effet, il commence à taper dans la petite sphère jaune à l'âge de 7 ans et demi. Un âge plutôt tardif comparé aux autres qui ont commencé à frapper la balle dès l'âge de 4 ans voir 1 an pour certains...

Mais qu'importe, Patrik fait son petit chemin seul, sans se soucier des autres. Lui et son 1m78, ont débarqué sur circuit pro, en 2007. Depuis, la courbe de progression ne cesse d'atteindre des sommets. Seule l'année 2010 sera moins productive. 1461ème en fin 2007, 624ème en fin 2013, avec une place de 362ème en juillet 2012 - son meilleur ranking à ce jour - il gagne pas moins de 837 places en 6 ans.

Avec 157 victoires pour 111 défaites sur l'ensemble de sa carrière, il compte parmi ces 157 matchs remportés, de bons joueurs , dont un qui sera son meilleur souvenir. Ce match lors du tournoi de Stockholm en 2012, au 1er tour, face au français Gaël Monfils. Un match en 3 sets. Le suédois est alors 436ème à l'ATP, et le français 47ème, et c'est après 78 minutes de jeu seulement, que le suédois sortira vainqueur de cette unique rencontre entre les deux hommes.

Outre cette performance, Patrik Rosenholm compte déjà 7 titres en Future, dont 2 glanés en cette année 2014. Lui qui est un habitué des tournois Future, joue également dans les tournois Challenger, où il a réussi à faire un quart de finale en 2012 au tournoi de Tampere, Finlande. Il joue aussi dans les tournois ATP type 250. C'est d'ailleurs lors dans l'un des ces tournois ATP 250, que le sudéois a réalisé une autre victoire sur un français. Paul Henri Mathieu, lors du tournois de Stockholm en 2013, en fera les frais. Rosenholm est 529ème, le français 104ème, et  ce dernier devra abandonner lors du 2nd set après avoir perdu la première manche sur le score de 6 jeux à 3.

Patrik Rosenholm est donc capable de battre de bons joueurs. Sous ses airs d'homme réservé, il est en fait, un tennisman très ambitieux. Bien qu'il n'ai aucun objectif précis, si ce n'est de continuer à s'améliorer chaque jour, tout en appréciant ce qu'il fait.

Car après tout, c'est ça le principal, continuer à s'améliorer, apprécier à faire ce que l'on fait! Patrik a donc tous les bons ingrédients pour faire les bonnes recettes, qui sont victoires et succès.  Reste à voir maintenant, si le mélange va prendre, et si le rendu sera satisfaisant, mais comptez sur lui pour avoir un résultat plus que satisfaisant...

Victor Tabuteau.

Henri Laaksonen commence à taper dans une balle à l'âge où tous les enfants entrent à l'école. C'est à l'âge de 16 ans, que le suisse devient champion d'Europe des moins de 16 ans.

Il cotoie les meilleurs de son pays en suisse, mais en compétition c'est tout autre chose. Henri Laaksonen n'a seulement que 22 ans et il est arrivé sur le circuit en 2008. Lui qui a grandi avec pour idole Marat Safin et Roger Federer, a eu sa première sélection en Coupe Davis en septembre 2012 et a connu une suite un peu plus compliqué l'année qui suivi... (cf.lien)

Il a à son palmarès, un seul et unique titre, qui date du mois de mars, lors d'un tournoi Future de 15.000$, où il s'est imposé face à l'allemand Tim Puetz, 254ème mondial (4-6 / 6-4 / 7-6).

Le suisse a cependant de belles victoires. Une victoire sur les français Marc Gicquel et David Guez, une autre sur le japonais Go Soeda (ex 47ème mondial), le tchèque Hajek ancien 71ème mondial aussi a fait les frais du suisse, tout comme l'italien Potito Starace, 27ème en 2007.

Ce suisse a donc beaucoup de talent, il serait dommage qu'il n'en profite pas... Un joueur à suivre donc, assurément!

Victor Tabuteau.

Sa plus grosse victoire, il la décroche en août 2013, lors du Challenger de Rio lors du 2ème tour. Son adversaire du jour, le néerlandais De Bakker alors 101ème, sur le score de 7/6 4/6 7/6. 

En cette année 2014, il parvient à faire être au 2nd tour des qualifications de Roland Garros, et au 1er tour des qualifications de Wimbledon.

Reste à lui de continuer sur cette bonne dynamique, et pourquoi pas "tuer le père" en quelque sorte, pour exister un peu plus par Emilio Gomez "joueur de tennis", et non par "Emilio Gomez fis de'', même si Emilio le dit lui-même, sans son père, et toute sa famille, il ne serait pas le joueur qu'il est aujourd'hui...

Victor Tabuteau.

Elle est arrivée sur le circuit WTA en 2009. L'année d'après, elle gagne son premier titre ITF, sur un tournoi dôté de 10.000$. En 2011, elle parvient à faire 7 demi-finale, et c'est en 2012, qu'elle explose, en s'adjugeant 6 titres sur le circuit ITF. 

Pour celle qui a commencé le tennis à l'âge de 4 ans, la montée dans la pyramide du tennis féminin, se fait à vitesse grand v. 2012, l'année des 6 titres sur le circuit ITF, mais c'est aussi l'année, où elle remporte Roland Garros en tant que junior. Remporter un majeur même en tant que junior réserve de belles choses, et promet à un avenir intéressant en général.

Pas râté. En octobre 2013, l'allemande 57ème au classement, s'offre la tchèque Lucie Safarova 28ème mondiale, lors du 2ème tour du tournoi du Luxembourg, où elle perdra cependant en finale. Elle atteint quatre fois les quart de finale (Shenzhen, Nümberg, Budapest et Bad Gastein) et va jusqu'au 2ème tour à l'Open d'Australie, Roland Garros et Wimbledon. Et c'est ainsi qu'au mois de juillet elle entre dans le top 50.

En cette année, 2014, elle réussie à mettre ko, la canadienne Eugénie Bouchard, et l'australienne Samantha Stosur lors du tournoi de Dubaï, respectivement 19ème et 17ème au mois de février. En mars, elle décroche son meilleur classement 43ème. 

1099ème en fin 2009, 58ème en fin 2013. Soit une progression de 1041 places en seulement 4 ans. Il y a donc ici un grand talent, peut être celle que l'allemagne attend depuis Steffi Graf, même si Kerber (7ème) et Petkovic (19ème) tiennent bon les rênes du tennis féminin allemand. Du moins, pour le moment...

Victor Tabuteau.

Mais l'américain ou d'un tout autre joueur, ne se résume pas seulement à sa date de naissance, son lieu d'entrainement, et à sa taille. Un joueur de tennis se définie par ses performances essentiellement. Et des performances, l'américain, il en a.

Il a atteint son meilleur classement en juillet 2012, en se classant 43ème mondial. Si aujourd'hui, il est 164ème, il sait cependant, qu'il peut revenir à la place qu'il a su atteindre il a y deux ans. Mais deux ans, dans le tennis paraît une éternité, quand on sait que toutes les semaines, votre classement augmente ou descend selon vos performances! Et des performances, l'américain, il en a.

Ryan Harrison en quelques dates...

2007 -- Joue son premier Future à Mexico où il atteint les 1/4 de finale.

2008 --11ème joueur à gagner un match avant ses 16 ans, et le 1er depuis Nadal en 2002. 

2009 -- Qualifie pour son 1er tournoi ATP. 

2010 -- Devient le 1er jeune américain à battre un top 20 en grand chelem (Ljubicic N°15) depuis Roddick en 2001.

2011 -- Victoire face à Troiki 16ème mondial à Shanghai.

2012 -- 16 juillet: atteint son meilleur classement - 43ème; Fait 1/2 finales à Newport, San Jose et Eastbourne.

2013 -- L'américain fini 102ème, réalise une 6ème 1/2 finale de sa carrière à Atlanta. Et en janvier lors du tournoi de Sydney, réalise une victoire sur Isner 13ème mondial. 

Raonic, Troicki, Isner, Hewitt, Benneteau... Harrison affiche déjà un beau tableau de chasse, et il devrait se compléter assez rapidement, si l'américain revient vite dans la course. Espérons pour lui que son heure de gloire n'est pas encore terminée, et qu'il puisse revenir parmi le top 100 rapidement... Affaire à suivre.

Victor Tabuteau.

Niels Desein a commencé sa carrière en 2004. Depuis déjà 10 ans, le belge affiche un compteur de 343 victoires et 197 défaites. Cependant, il n'a jamais pu atteindre une seule fois le premier tour d'un des quatre majeurs. Toujours obligé de passer par les qualifications, à cause de son classement (230 début août), il s'est soit arrêté au 1er ou 2nd tour des qualifications.

Alors, pour tenter de se rapprocher de son meilleur classement, 164ème en juillet 2010, Desein fait sa vie sur le circuit des Futures et Challengers.

Les Challengers, et les Futures les terrains de jeu, où les joueurs du calibre comme Desein doivent faire leurs preuves.

Son jeu d'attaque est à voir, tout comme son explosivité. Reste à lui de nous le faire vivre sous les caméras de télévisions, et non devant une dizaine de personnes... Un joueur à suivre, assurément!

Victor Tabuteau. 

Il est certe allemand, mais parle très bien le français, comme il sait très bien parler espagnol et anglais bien évidemment.  L'anglais et lui ne font qu'un. A tel point qu'il s'est exilé pendant 4 ans, de l'autre côté de l'atlantique afin d'y faire ses études, où il obtient son diplôme de bachelor en sciences économiques, en Alabama.

Sa carrière commence en 2006, mais sa parenthèse studieuse ne le fait revenir sur le circuit qu'en 2010.

De la 1092 en la fin de la saison 2010, il se retrouve 241ème trois ans plus tard. Et il ne cesse de monter, car en ce début août, l'allemand est 205ème au classement ATP. Il a atteint son meilleur classement, en début juillet en étant 199ème.

Cette montée en puissance lui permet, ni plus ni moins d'atteindre le 2ème tour du dernier Wimbledon, où il avait du passer par les qualifications la faute à son classement, 128ème au moment du tournoi londonien. L'italien Fabio Fognini sera responsable de sa disparition dans le grand tableau. Puetz avait néanmoins battu au 1er tour le russe Gabashvili 61ème mondial, en quatre sets.

Sa surface favorite est le dur, et en cette période de tournée nord américaine, il y a fort à parier, que Puetz fera tout pour réaliser le même exploit qu'à Wimbledon... A voir!

Victor Tabuteau.

Elle qui a commencé le tennis à l'âge de 5 ans, a obtenu son meilleur classement en avril 2012, en atteignant la 99ème place mondiale.  Si aujourd'hui elle est bien loin de ce rang, (449ème début août), c'est pour une bonne raison. Elle a mis sa carrière entre parenthèse, durant quelques mois, pour finir ses études. Elle revient aujourd'hui sur le circuit prête à en découdre. 1/2 finale en janvier, sur un tournoi 10.000$ et finale en mai sur un 25.000$. C'est signe que tout se passe bien pour la jeune russe.

Son meilleur résultat en grand chelem date de janvier 2013, où elle parvient à faire un 3ème tour à l'Open d'Australie. Issue des qualifications, elle a su se faire une petite place dans le grand tableau, et c'est ainsi qu'elle a réalisé sa meilleure performance jusqu'à ce jour. Une victoire sur Dominika Cibulkova alors 14ème mondiale sur un score très serré (7-6 / 6-4).

La jeune russe a encore de belles années devant elle, et la petite balle jaune devrait s'en souvenir, tout comme ses adversaires. Reste à Valéria Savinykh de faire ce qu'il faut, pour retrouver sa place dans le top 100. Elle l'a bien fait une fois, alors pourquoi pas deux? Seul l'avenir et Valéria peuvent nous le dire, car c'est eux qui ont la clé... Reste plus qu'à trouver la bonne porte, celle de la victoire!

VictorT.

Son meilleur résultat en grand chelem date de janvier 2013, où elle parvient à faire un 3ème tour à l'Open d'Australie. Issue des qualifications, elle a su se faire une petite place dans le grand tableau, et c'est ainsi qu'elle a réalisé sa meilleure performance jusqu'à ce jour. Une victoire sur Dominika Cibulkova alors 14ème mondiale sur un score très serré (7-6 / 6-4).

La jeune russe a encore de belles années devant elle, et la petite balle jaune devrait s'en souvenir, tout comme ses adversaires. Reste à Valéria Savinykh de faire ce qu'il faut, pour retrouver sa place dans le top 100. Elle l'a bien fait une fois, alors pourquoi pas deux? Seul l'avenir et Valéria peuvent nous le dire, car c'est eux qui ont la clé... Reste plus qu'à trouver la bonne porte, celle de la victoire!

Victor Tabuteau.

Adieu le beau sourire et bonjour l'agressivité. Si la jeune américaine est une habituée du circuit ITF, cela ne l'empêche pas d'enchainer les victoires.

C'est ainsi qu'elle obtient deux titres consécutifs à Antalya (10.000$) en avril 2012.

Depuis 2010, la grande américaine ne cesse de progresser. Elle est passée de 887ème en 2010 à 488ème fin 2013!

C'est en 2012 qu'elle réussi à obtenir son meilleur classement, en atteignant la 400ème place mondiale.

Sa plus grosse victoire à ce jour, est contre sa compatriote, Grace Min 134ème, lors du second tour des qualifications, au tournoi ITF de Poitiers (100.000$).

Si elle réussi à battre une joueuse proche du top 100 et à obtenir deux titres sur le circuit ITF, c'est qu'elle a un petit quelque chose.

Il ne tient qu'à elle de faire en sorte que ce petit quelque chose, éclate au grand jour... Elle en est capable, alors retenez bien son nom, elle pourrait faire parler d'elle d'ici peu.

Victor Tabuteau.

Depuis, ce 27 novembre 2006, Marco Chiudinelli est celui qui clôt le podium des champions du tennis suisse. Manque de chance, pourrions-nous dire pour celui a commencé sa carrière en 2000. Marco Chiudinelli est comme celui qui se retrouvent être 3 mondial. C'est à dire un joueur avec de très grandes qualités, un très bon jeu, mais qui, par manque de chance, est tombé au moment où  Federer et compagnie sont au top de leur carrière. Ils se retrouvent a vivre dans l'ombre de tel ou tel joueur.

Mais qu'importe, car entre le roi Roger et Marc Chiudinelli, c'est une amitié qui dépasse bien plus qu'une simple histoire de classement à l'ATP, car quand Marc doit passer par les qualifs (actuel 175ème mondial) suite à son classement, Rog' est déjà assuré d'être au premier tour. Mais le grand ami du King, n'a pas tout le temps été hors du top100. En février 2010 il a atteint son meilleur classement en étant 52ème.

Ils ont évolué ensemble, et l'un s'est retrouvé au sommet plus vite que l'autre tout simplement.

Cependant, si Marc Chiudinelli, Chiudi de son surnom, n'a pas eu la même progression que le King Roger, le suisse peut se féliciter d'avoir 9 titres (Challenger et Future compris) à son compteur et 248 victoires contre 243 défaites depuis l'an 2000. Parmi toutes ces victoires, des noms prestigieux. Ivo Karlovic, la machine à aces, Grigor Dimitrov le "baby Federer", ou encore Nikolai Davydenko, Marat Safin sans oublier Fognini, Gasquet, Ferrer et Djokovic. Oui, Novak Djokovic lui-même. En février 2004, le serbe n'est que 676ème mondial et le suisse 261. Chiudi mettra tout simplement un petit 6-3 / 6-2 à celui qui règnera lui aussi sur la planète tennis quelques années plus tard.

L'histoire retiendra que Marc Chiudinelli est et a été le premier suisse, derrière deux grands joueurs avec un revers à une main incroyable, que sont Federer et Wawrinka. L'histoire ne dira pas malheureusement, quel joueur Chiudi aurait pu être sans Federer et Wawrinka, mais avec des si, beaucoup de joueurs aurait eu une autre carrière...

Victor Tabuteau.

Elle qui est à présent 108ème au classement WTA, tente de retrouver petit à petit sa forme et son classement de février 2013, où elle avait atteint le meilleur classement de sa carrière  - 26ème mondiale -. 

Tamira Paszek a cotoyé (et cotoie toujours...) les grandes stars du tennis féminin, pour en avoir joué plusieurs et s'offrir même le luxe d'en éliminer certaines. Ainsi, l'autrichienne qui a commencé à frapper dans la petite balle jaune dès l'âge de 4 ans, a un palmarès plus qu'imposant. Pêle mêle, Tamira Paszek a ni plus ni moins, deux numéro une mondiale, une future finaliste de Roland Garros et deux joueuses titrées dans un grand chelem.

Mais seulement voilà, avoir Ivanovic, Schiavone, Halep, Jankovic, Bartoli, Wozniaki, Cornet et Kerber sur son tableau de chasse ne fait pas tout. Si le corps ne suit pas, ça ne peut pas fonctionner. Et c'est malheureusement ce qui lui est arrivé en cette saison 2013. Une blessure au cou puis une infection des voies respiratoires supérieures et enfin une autre blessure à l'ischio-jambier gauche auront raison de 2013. Et c'est ainsi que Paszek doit refaire, reconstruire, son tennis à partir du mois de septembre juste après l'US Open, sur des tournois du circuit ITF. Une longue période où les matchs et les tournois s'enchainent sans que ne se profile de grosse victoires. Il faut attendre février pour renouer avec un titre, et remonter peu à peu dans le classement WTA.

Espérons que les 220 victoires, qu'elle affiche à son compteur depuis le début de sa carrière en 2005 continue d'augmenter, tout comme son classement car il serait regrettable qu'une joueuse aussi pétillante et talentueuse, finisse sa carrière dans des tournois loin des projecteurs, loin de ce qu'elle a connu autrefois car après tout, quand on a un palmarès tel que le sien, c'est bien la preuve qu'on a un talent, un réel talent!

Victor Tabuteau.

Elle compte deux titres sur le circuit ITF. Le premier à Nantes, un tournoi doté de 50.000$. Le second à Donetsk, lui aussi doté de 50.000$.

Joueuse très agressive, cela lui a permis tout de même de coller un vilain 6-0 à Marion Bartoli à l'Open d'Australie en janvier 2011.

Niveau palmarès, la sixième joueuse serbe affiche de belles victoires. Pêle mêle, nous pouvons par exemple dire qu'elle a battu la tchèque Safarova en juillet 2011 quand elle était 30ème mondiale (actuelle 17ème au classement WTA). En 2012, elle met 6-1 / 6-0 à Simona Halep, qui sera finaliste à Roland Garros deux ans plus tard et 4ème mondiale.

Son plus grand coup sera en juin 2013, au temple du tennis, à Wimbledon. Elle est second tour et affronte sas compatriote Jelena Jankovic, 14ème mondiale. Après un premier set serré (7-5), c'est finalement la moins expérimentée des deux, qui fini par s'imposer en mettant 6-2 à son adversaire. Vesna Dolonc vient ainsi de réaliser sa plus grosse performance.

En octobre dernier, la serbe a battu la slovaque Dominika Cibulkova, actuelle douzième mondiale.

Cette fan de Roger Federer a en cette début de saison 2014 un palmarès bien maigre. Elle a fait 2ème tour à l'Open d'Australie, dernier tour de qualification à Roland Garros, et 1er tour à Wimbledon. Seul un 1/4 de finale dans un tournoi ITF aux Etats-Unis lui sauve son début de saison.

Espérons pour elle que la suite soit plus riche en victoires, afin qu'elle puisse retrouver son rang de l'an dernier, car si elle l'a fait une fois, elle peut bien le faire une seconde fois...

Victor Tabuteau.

En fait, vous ne l'entendrez jamais. Sa timidité et sa réserve, cachent en réalité sa concentration. Elle a un but, elle sait ce qu'elle doit faire pour atteindre le dit but. S'il le faut, elle est prête à aller s'entrainer même après un match d'une heure et demie afin de regler, ajuster de nouveau, les points qui peuvent être améliorés.

Cette recherche de la perfection, lui permet d'avoir des résultats interessants. Si aujourd'hui, elle est 133ème en cette fin juillet, elle sait cependant ce qu'elle vaut. Elle sait le niveau qu'elle peut atteindre, car elle l'a déjà atteint. Être dans le top 50. Nous sommes en mai 2006 et Sofia Arvidsson atteint son meilleur classement celui de la 26ème place mondiale.

2006, année de son premier titre WTA. Au tournoi de Memphis, elle s'impose en finale face à la polonaise Marta Domachowska alors 51ème mondiale. Elle y remporte une seconde couronne six ans plus tard.

Il faut atttendre 2011 à Pékin pour revoir Sofia et ses frappes à plat mettre KO une autre joueuse de prestige. La suédoise est 85ème mondiale, et elle doit affronter Petra Kvitova alors 5ème mondiale. 3 sets. C'est ce qu'il lui aura fallu pour disposer de la tchèque (7-6 / 4-6 / 6-3).

D'autres grandes victoires suivront. Bartoli cèdera assez lourdement (6-3 / 6-0) au tournoi de Moscou en octobre 2012. La serbe Jankovic elle aussi devra s'incliner face à la suédoise à 's Hertogenbosch, tout comme l'australienne Samantha Stosur à Brisbane la même année.

Elle qui a pour idole Bjorkman, Johansson, Enqvist et même Davenport, a en ce début de saison 2014, fait trois demi-finale sur les tournois ITF. 

La saison sur dur avec pour ligne de mire l'US Open, devrait lui convenir, sa surface favorite étant le dur. Espérons pour elle que les tournois préparatoires lui seront bénéfiques et qu'elle pourra s'extirper des qualifications pour atteindre de nouveau le grand tableau, et pourquoi pas reprendre sa place de top 30 qu'elle a laissé il y a déjà de cela huit ans? C'est tout ce qu'on peut lui souhaiter.

Victor Tabuteau.

Cette américaine est en phase avec la société d'aujourd'hui. Une société multiculturelle, une société qui aime la diversité.

Grace Min est l'exemple type de cette société. Bien qu'elle n'ai jamais connu la Corée à sa naissance, car ses parents l'ont quitté dans les années 80,  et Grace Min est née en 1994. Cependant, elle parle très bien le coréen. Unique langue qu'elle ai parlé jusqu'à ce qu'elle rentre à l'école.

L'américaine arrive sur le circuit en 2008. Et elle signe son arrivée avec une victoire sur la jeune Eugénie Bouchard au premier tour du tournoi ITF de Sumter . Quand on sait le parcours qu'aura la canadienne dans les années qui suivent cette victoire aura une grande signification.

Grace Min, qui malgré son petit gabarit - 1.60m - réussi en 2011, a devenir la championne Junior de l'US Open.

3 ans plus tard, au 1er tour de Charleston, l'américaine bat Tamira Paszek, 31ème mondiale. Cela promet donc des résultats intéressant pour la suite. 

L'américaine adore Paris et la capitale lui réussi bien. Lors de ce dernier  Roland Garros 2014, elle réussi à s'extraire des qualifications en battant lors des 3 tours de qualification, la roumaine Begu 89ème mondiale, mais s'inclinera au premier tour du grand tableau face à Garbine Muguruza (7-5 / 7-6).

Au début du mois de juillet, elle est 138ème à la WTA et parvient à battre en quart de finale la tchèque Karolina Pliskova 48ème sur un score sans appel: 6-2 / 6-1 lors du tournoi de Bad Gastein.  Elle renouvelle l'expérience la semaine suivante, au tournoi de Bastad en éliminant là encore au premier tour, la russe Anastasia Pavlyuchenkova 23ème mondiale sur le score de 6-0 / 6-4.

Alors, simple coup de chance, ou bien réelle performance? Seul le temps nous le dira, mais parions que nous aurons très rapidement de ses nouvelles, si elle continue sur cette lancée.

Victor Tabuteau.

La battante. C'est comme ça qu'on pourrait surnommer la petite Heather Watson âgée de seulement 22 ans. 

Heather arrive sur le circuit en 2009. Dès la première année, elle gagne un titre ITF (Frinton - GBR).

Heather est promise à une grande carrière. Les sujets de la reine Élisabeth II scrutent son parcours. De 2009 à 2012, l'anglaise gagne pas moins de 539 places au classement WTA.

2012 est l'année où elle accroche son premier titre WTA (Osaka) dans son tableau de chasse et l'année où elle élimine Sabine Lisicki - 30ème à la WTA - , dès le premier tour de Tokyo. Mais en début 2013, une mononucléose vient casser la bonne dynamique sur laquelle l'anglaise surfait, et la fait plonger en fin de saison, à la 119ème place mondiale. Cependant, malgré la mononucléose, Heather continue à se battre, à reconstruire ce que la maladie avait mis en miette en début de saison et c'est sur les tournois du circuit ITF où elle enchaine les victoires qu'Heather fini sa saison.

L'année 2014 est celle de la renaissance. En mars, elle se retrouve  134ème mondiale et bat au premier tour des qualifications d'Indian Wells, la française Razzano (83ème), suivra l'italienne Pennetta 12ème mondiale, au tournoi d'Eastbourne en juin.

Son tableau de chasse est plutôt intéressant. Schiavone,Riske, McHale rejoignent entre autres toutes les joueuses à qui elle a fait imposer sa loi. 

Espérons que d'autres grandes joueuses viendront s'ajouter à ce palmarès. Elle, qui affiche un ratio positif de victoires-défaites (171V / 114D) sur sa jeune carrière. En tout cas, elle a les armes, des fans et tout un pays derrière elle pour l'encourager, et elle mérite bien après tout!

Victor Tabuteau.

Pour arriver à glaner cet énième titre, il a du éliminer, en demi-finale, un autre grand espoir du tennis argentin Federico Coria, 424ème et neveu de l'ex star de la petite balle jaune, Guillermo Coria. En finale, il écartera son autre compatriote Marco Trungelliti en trois sets secs. (6-2 / 0-6 / 6-1)

Andres Molteni a commencé à parcourir le monde en 2004. Il a atteint son meilleur classement en mai 2011, en se plaçant 181ème. Si son classement ne lui permet pas de rentrer directement dans les tableaux des grands tournois (Grand Chelem, ATP 500 et ATP 250), il peut cependant faire les tournois Futures et Challenger. Son classement lui permet tout de même de faire les qualifications des tournois ATP 250 voir ATP500 où les meilleurs livrent des batailles acharnées.

Ainsi, en 2012, alors que l'argentin pointe à la 237ème place mondiale, il parvient à éliminer dès le prermier tour des qualifications du tournoi de Buenos Aires (ATP 250), le français Jérémy Chardy 65ème mondial (actuellement 37ème) sur le score de 6-2 / 7-5. Ce qui restera à ce jour, sa meilleure performance sur le circuit.

Si aujourd'hui, l'argentin a du mal à revenir à son plus haut niveau, espérons que ce quinzième titre le relancera, car la compétition entre argentins est rude. Les jeunes montent en puissance à l'image de Fédérico Coria qui a progressé de plus de 900 places en 5 ans, et les leaders nationaux avec à leur tête Juan Martin Del Potro même s'il est actuellement blessé n'est pas prêt de laisser sa place.

Andres Molteni sait ce qu'il doit faire, reste à lui de le réaliser, s'il souhaite lui aussi rivaliser avec les tous meilleurs.

Victor Tabuteau.

Qui a dit qu'à 30 ans passé, une joueuse de tennis était finie? Stéphanie Foretz Gacon nous prouve que passé la trentaine une joueuse peut encore révéler le meilleur de sa forme.

Bien qu'elle soit aujourd'hui 255ème au classement WTA en cette mi-juillet, loin de la 62ème place mondiale, son meilleur classement atteint en février 2003, Stéphanie continue son petit bonhomme de chemin sur ce monde impitoyable qu'est celui du circuit professionnel.

Un circuit, et une carrière déjà bien remplie. 8 titres en simple certe tous sur des tournois de seconde zone (ITF) mais où il faut toujours être sur ses gardes, car une joueuse peut très vite éclore dans ce type de tournoi, alors que l'on ne s'y attend pas. Elle compte presque le double de titre en double (13 titres). 18 annnées de carrière et pas moins de 508 victoires pour 409 défaites!

Parmi ces 508 victoires, nous en retiendrons une en particulier, sa plus grosse performance restera sans aucun doute ce match contre Monica Seles au 3ème tour, lors du tournoi de Charleston. L'américaine est alors encore au top de sa carrière. Elle cotoie les toutes meilleures. La logique voulait que Seles gagne sur le papier. Mais seulement sur le papier, car Seles bien qu'étant 6ème mondiale, devra batailler face à notre française 109ème mondiale en ce début d'année 2002. Au final, la francaise s'imposera 6-4 / 7-6. Mettant KO la logique du papier. Mais ce n'était pas son premier coup d'éclat. Myskina en 2001, qui deviendra championne de Roland Garros trois ans plus tard, avait elle aussi subi le jeu tout en contrôle de la française, très adroite et jamais enclin à jouer une petite volée pour tuer le point.

Au final, Conchita Martinez, Monica Seles, et plus récemment Alizée Cornet, Virginie Razzano, Monica Niculescu, Eléna Baltacha auront du céder face à la française.

Espérons que d'autres joueuses tomberont elle aussi face à notre française. Et souhaitons à Stéphanine Foretz Gacon encore de belles années à parcourir le circuit que ce soit sur les tournois ITF et WTA.

Victor Tabuteau.