On ne cessera de le dire, mais le tennis féminin et le tennis en général est loin de vous faire gagner les millions à moins de s'appeler Williams, Azarenka and co. Comme beaucoup, la française s'est lancée elle aussi dans le principe de la cagnotte participative. Unique recours pour tenter de vivre, voir de survivre dans ce monde sans pitié qu'est celui du tennis professionnel. On le vous le vend de façon tragique, mais telle est la réalité. Demandez à Maxime Teixeira par exemple qui a lui aussi eu recours à ce système, ou même à Grégoire Jacq.
En ce qui concerne le cas d'Alice Bacquié, la française souhaite arriver dans le top 100 dans le long terme. A court terme le but est évidemment de monter au classement au fur et à mesure pour atteindre ce dit objectif qu'est celui du Top 100.
Mais alors pourquoi le Top 400?
"J'ai mis top 400 car c'est un objectif intermédiaire par lequel je dois forcément passer pour atteindre le top 100."
Et le but de la cagnotte dans tout ça?
"Le but est de m'aider dans ce projet sportif car ça coûte très cher de devoir payer un entraîneur, les voyages qui comprennent l'avion, l'hôtel et la nourriture... Par rapport à ce qu'on gagne sur les 10.000$ c'est déjà beaucoup de dépense.
Après je sais que c'est compliqué pour les gens de donner de l'argent surtout pour un projet qui n'est pas sur d'aboutir mais je sais aussi que si pas mal de monde met juste 5 euros, ça peut aller vite."
Actuellement, la cagnotte de la française licenciée à l'US Cenon, classée 712 à la WTA est à 62%. Elle a besoin de 2500 euros. 1570 euros ont à ce jour été collectés. Il vous reste encore 54 jours pour l'aider à atteindre son objectif et son rêve d'atteindre le plus vite possible le Top 400 et plus.
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