Tom Jomby originaire de la Roche sur Yon en Vendée, s'est lancé pleinement dans sa carrière de joueur professionnel avec
pour premier objectif, participer aux qualifications du premier Grand Chelem de la saison, l'Open d'Australie.
Il ne passe pas inaperçu avec son gabarit. Du haut de son mètre quatre vingt dix huit, le français Tom Jomby en impose.
Le natif de La Roche sur Yon est arrivé sur le circuit en 2014. Après avoir fait ses années à la faculté Wildcat au Kentucky d'où il est sorti diplômé en mai 2014.
Il se qualifie pour sa première finale en Future au mois de novembre, en Égypte lors d'un tournoi 10.000$. Son classement se compose encore en quatre chiffres. Il perd face à Mohamed Safwat 308e mondial en deux sets.
Lors du tournoi de Palma Del Rio en Espagne, sur dur, surface qu'il préfère, il bat en 1/2 finale Frederico Ferreira Silva 285e ATP en deux sets, puis en finale, il dispose de Roberto Ortega Olmedo 369e mondial là aussi en deux sets.
C'est donc ainsi qu'il décroche en juin 2015, son tout premier titre après avoir échoué deux fois auparavant. Le français était alors 537e mondial au début du tournoi, il commencera la semaine qui suit à la 524e place ATP grâce à ses 35 points empochés en Espagne.
Ces bons résultats lui permettent de s'aligner pour la première fois dans un tableau de qualifications dans un tournoi Challenger. Avec sa 524e place, il parvient même à être tête de série 6 du tableau des qualifications. Il gagne son premier tour face à un jeune américain de vingt et un ans, Bradley Holt. Le français s'inclinera cependant au tour suivant face à l'australien Andrew Whittington 554e à l'ATP.
S'en suivra un premier tour en qualifications au tournoi ATP 250 de Newport où il perd face à... Whittington de nouveau.
Cependant, avant de cumuler ces premières expériences, le français a fait une petite parenthèse fin mai, lors du tournoi de Roland Garros.
En semaine de repos durant la quinzaine parisienne, il en profite ainsi pour côtoyer les grands, les cadors.
C'est ainsi, qu'il devient durant quelques jours, le partenaire d'entrainement de l'américaine Vénus Williams. Tous les jours sur les courts de Jean Bouin, ou sur les courts annexes de Roland Garros durant une heure il rend coup pour coup face à l'américaine.
Pour celui qui s'est expatrié pendant quelques années outre Atlantique, le contact avec l'américaine est facile. Les "give me five", vont à tout va après chaque séance d'entraînement.
C'était une courte parenthèse. Une parenthèse pas moins inintéressante pour le français qui souhaite terminer l'année 2015 top 250, comme il l'a déclaré à Ouest France afin de pouvoir rentrer dans les qualifications de Grand Chelem. Cela lui permettrai ainsi de réouvrir cette parenthèse en Grand Chelem, et la prolonger mais cette fois-ci en tant que joueur, en participant aux qualifications de l'Open d'Australie non pas comme partenaire d'entrainement.
Nous sommes qu'en fin juillet. Le français a encore le temps de se rapprocher de son but. C'est en tout cas tout ce qu'on lui souhaite.
Victor TABUTEAU
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