Jason Kubler progresse à vitesse grand V.

N'est pas numéro un mondial qui veut.Lui l'a été. Certes, en junior, mais il peut se targuer de dire qu'il été un jour, numéro un mondial dans son sport. C'est d'ailleurs là la contrainte. Il faut savoir transformer l'essai comme au rugby. Confirmer que sa place de numéro un mondial en junior n'était pas que de la chance.

Il arrive sur le circuit professionnel en 2010. Kubs, son surnom,  joue donc les tournois Future pour se faire la main. L'australien joue sa première finale en Future en avril. Finale qu'il perdra face à l'anglais Brydan Klein 354e mondial. Des finales il en jouera d'autres. Il en a d'ailleurs remporté 10 sur l'ensemble de sa carrière. Grand spécialiste de terre battue, c'est sur cette surface qu'il excelle le plus bien évidemment, avec 27 matchs remportés en challengers sur les 51 joués cette année. En Future, le ratio est plus important, avec 132 matchs gagnés pour seulement 43 défaites.

Si la terre-battue est sa surface favorite, le fan de Lleyton Hewitt  n'a pas su apprivoiser cette surface lors du tournoi majeur, à Roland Garros. Pour sa première apparition en tant que joueur professionnel, il a chuté dès le premier tour des qualifications, face à l'allemand Tim Puetz.

Cependant, bien que le cette première apparition dans la capitale française n'ai pas été fructueuse, son palmarès est tout autre.

En 2014, il bat l'italien Potito Starace (ex 40e mondial en 2012) lors d'un Challenger en Roumanie. Le match se jouera en trois sets, et l'australien s'en sortira avec un sévère 6-0 dans la troisième et dernière manche. Un autre joueur ex-membre du top 100 a subi la loi de l'australien en la personne d'Albert Montanes l'espagnol ancien 22e joueur mondial en 2010.

Plus récemment, "Kubs" et son coup droit très efficace se sont offerts le français Laurent Lokoli, qui avait fait sensation à Roland Garros en 2014.

L'australien qui fait le show à chacun de ses matchs Nick Kyrgios a lui aussi du rompre face à son compatriote. Certes, la victoire sur Kyrgios est suite à l'abandon du plus expérimenté des deux. Mais qu'importe, une victoire est une victoire.