Emilio Gomez, l'espoir de toute une nation.

Que de pression, que d'attente sur ses épaules. Il est celui sur qui tout un pays compte. Être numéro 1 de son pays - l'équateur - et s'appeler Gomez peut être soit handicape, soit une raison de plus pour progresser.

Emilio du haut de ses 22 ans a choisi la seconde option. Le tennis, c'est dans ses gènes pour l'équatorien. Fils du célèbre Andrés Gomez, ancien n°4 mondial en 1990 et vainqueur de Roland Garros la même année, le tennis n'a donc plus de secrets ou presque pour lui.

 

Actuellement 267ème joueur mondial, il a atteint son meilleur classement le mois dernier, en se classant 215ème à l'ATP.

 

Arrivé sur le circuit en 2008, il décroche en 2012 et 2013, quatre titres dits "Future". Les quatre dans son pays. Pour celui qui a commencé le tennis à l'âge de six ans, son classement ne cesse de progresser. 1823ème en fin 2008, il termine 307ème en fin 2013. En six ans, il grimpe de 1516 places et ce n'est pas terminé...

Sa plus grosse victoire, il la décroche en août 2013, lors du Challenger de Rio lors du 2ème tour. Son adversaire du jour, le néerlandais De Bakker alors 101ème, sur le score de 7/6 4/6 7/6. 

 

En cette année 2014, il parvient à faire être au 2nd tour des qualifications de Roland Garros, et au 1er tour des qualifications de Wimbledon.

 

Reste à lui de continuer sur cette bonne dynamique, et pourquoi pas "tuer le père" en quelque sorte, pour exister un peu plus par Emilio Gomez "joueur de tennis", et non par "Emilio Gomez fis de'', même si Emilio le dit lui-même, sans son père, et toute sa famille, il ne serait pas le joueur qu'il est aujourd'hui...

 

Victor Tabuteau.


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