Elle est discrète, mais son tennis l'est beaucoup moins. La jeune Annika Beck, joueuse allemande de seulement 20 ans, est dans le top 100, depuis 2012.
Elle est arrivée sur le circuit WTA en 2009. L'année d'après, elle gagne son premier titre ITF, sur un tournoi dôté de 10.000$. En 2011, elle parvient à faire 7 demi-finale, et c'est en 2012,
qu'elle explose, en s'adjugeant 6 titres sur le circuit ITF.
Pour celle qui a commencé le tennis à l'âge de 4 ans, la montée dans la pyramide du tennis féminin, se fait à vitesse grand v. 2012, l'année des 6 titres sur le circuit ITF, mais c'est aussi l'année, où elle remporte Roland Garros en tant que junior. Remporter un majeur même en tant que junior réserve de belles choses, et promet à un avenir intéressant en général.
Pas râté. En octobre 2013, l'allemande 57ème au classement, s'offre la tchèque Lucie Safarova 28ème mondiale, lors du 2ème tour du tournoi du Luxembourg, où elle perdra cependant en finale. Elle atteint quatre fois les quart de finale (Shenzhen, Nümberg, Budapest et Bad Gastein) et va jusqu'au 2ème tour à l'Open d'Australie, Roland Garros et Wimbledon. Et c'est ainsi qu'au mois de juillet elle entre dans le top 50.
En cette année, 2014, elle réussie à mettre ko, la canadienne Eugénie Bouchard, et l'australienne Samantha Stosur lors du tournoi de Dubaï, respectivement 19ème et 17ème au mois de février. En mars, elle décroche son meilleur classement 43ème.
1099ème en fin 2009, 58ème en fin 2013. Soit une progression de 1041 places en seulement 4 ans. Il y a donc ici un grand talent, peut être celle que l'allemagne attend depuis Steffi Graf, même si Kerber (7ème) et Petkovic (19ème) tiennent bon les rênes du tennis féminin allemand. Du moins, pour le moment...
Victor Tabuteau.
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