Tim Puetz prend son temps...

Il paraît loin le temps où les allemands comme Becker, Stich, Haas ou encore Kiefer dominaient côté outre Rhin. Les générations évoluent, un cycle se fait et un changement s'opère.

Ce changement met du temps côté allemand. Aucun jour parmi le top 10, et il faut descendre à la 24ème place mondiale avec Kohlschreiber ex 16ème mondial, pour avoir trace d'un allemand! Aujourd'hui il sera question du 14ème joueur allemand...

 

Et si le renouveau ne venait pas uniquement que de la jeunesse?

 

C'est en effet ce que l'on pourrait se poser comme question, car cet allemand qui aura 27 ans en novembre prochain, prend son temps. Vous n'avez pas du entendre parlé de lui avant cet article. En     effet, l'allemand ne fait pas grand bruit sur le circuit. Et pourtant, il mérite d'être observé de près.

Il est certe allemand, mais parle très bien le français, comme il sait très bien parler espagnol et anglais bien évidemment.  L'anglais et lui ne font qu'un. A tel point qu'il s'est exilé pendant 4 ans, de l'autre côté de l'atlantique afin d'y faire ses études, où il obtient son diplôme de bachelor en sciences économiques, en Alabama.

 

Sa carrière commence en 2006, mais sa parenthèse studieuse ne le fait revenir sur le circuit qu'en 2010.

 

De la 1092 en la fin de la saison 2010, il se retrouve 241ème trois ans plus tard. Et il ne cesse de monter, car en ce début août, l'allemand est 205ème au classement ATP. Il a atteint son meilleur classement, en début juillet en étant 199ème.

Cette montée en puissance lui permet, ni plus ni moins d'atteindre le 2ème tour du dernier Wimbledon, où il avait du passer par les qualifications la faute à son classement, 128ème au moment du tournoi londonien. L'italien Fabio Fognini sera responsable de sa disparition dans le grand tableau. Puetz avait néanmoins battu au 1er tour le russe Gabashvili 61ème mondial, en quatre sets.

 

Sa surface favorite est le dur, et en cette période de tournée nord américaine, il y a fort à parier, que Puetz fera tout pour réaliser le même exploit qu'à Wimbledon... A voir!

 

Victor Tabuteau.


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