L'été et la chaleur approchent petit à petit. Cela annonce donc le retour de la saison sur terre-battue.
Jardin de pas mal de joueurs a consonance hispanique en général un peu comme Ivan Arenas Gualda, né le jour d'Halloween, il y a 23 ans. Il adore la paëlla, aller au cinéma voir des films d'action et se verrait bien dans la peau d'un Nadal ou d'un Federer - qui dirait le contraire ? - si c'était possible.
Ce joueur au prize money de $44,222 (simple et double confondu) loin des $66,901,021de Rafa Nadal, parcours le monde comme tous ses "camarades" dans le seul optique de devenir meilleur de jours en jours. Il a atteint son meilleur classement ATP dernièrement (14/04/2014) en se classant à la 362ème place mondiale.
Ivan progresse à son rythme. En 2013, il gagne 2 tournois de 10.000$ en Future. Cette année, il parvient à faire 2 finales de suite. La première à Madrid, (10.000$) et la seconde à Mostoles où il gagne son troisième titre sur le circuit ITF.
Certes, il n'a pas de victoires "majeures" diront certains. Mais qu'importe... La carrière, la célébrité, et le respect d'un joueur ne se résument pas seulement sur le nombre de matchs remportés sur les joueurs du Top 10, bien sûr, cela y contribue, mais ça ne fait pas tout. Car dans le respect du joueur quel qu'il soit, il y a aussi la façon dont il a su gérer sa carrière. Si on doit idoler et respecter un joueur pour sa carrière en générale, alors le respect doit revenir à Ivan.
Lui 1238ème en fin 2010, est aujourd'hui 368ème. Il affiche un ratio positif avec 20 victoires contre seulement 9 défaites cette année. 109 victoires contres 101 défaites sur l'ensemble de sa carrière en simple et 107 victoires contre 96 défaites sur le circuit ITF. Comme quoi, on a beau ne pas être en haut de la hiérarchie, et réussir sa carrière, même si, bien sur l'objectif est d'un jour monter au graal.
Que de suspens... Ivan le plus francophone de la tribu espagnole a toute sa carrière pour nous prouver qu'il en est capable, car après tout, il a toutes les cartes entre ses mains, il ne tient qu'à lui de les utiliser au bon moment.
Victor Tabuteau.
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